Commentaires : Telegram : le président Emmanuel Macron réagit à l'arrestation de Pavel Durov

Le président de la République a tenu à réagir personnellement à l’arrestation du PDG de Telegram. L’occasion pour lui de dissiper certaines accusations.

« Ce n’est en rien une décision politique » => Me voilà convaincu

6 « J'aime »

Cest donc politique !
Macron c’est comme BHL pour comprendre ce qu’il se passe, il faut penser le contraire de ce qu’ils disent.

9 « J'aime »

Telegram est clairement impliqué dans la politique

Qu’est ce qui prouve le contraire ?
Pour rappel Télégram est une messagerie cryptée sur laquelle on trouve tout et n’importe quoi. Ce n’est pas la 1ere fois qu’elle est mise e cause et que des rappels a la loi sont faits… Il n’y a quasiment pas de modération… A un moment a force de vouloir faire ce que l’on veut et uniquement ce que l’on veut on s’expose …:thinking:.
Mais bon …il va être libéré, paiera une amende et reprendra son avion pour Dubaï :thinking:

5 « J'aime »

Blablabla.
Je n’ai jamais affirmé quoique ce soit. Macron lui si.
J’ai des questionnements, pas de certitude. Le timing est bizarre, alors qu’on lui a accordé des papiers en 2021. Les problemes étaient déjà là.
Un mec qui dit balaye les accusations en disant : Non c’est pas vrai.
Ce n’est pas une preuve de quoique ce soit. En fait c’est meme plutot louche.

Bref pour résumer : vous etes libre de ne pas vous poser de questions et moi je suis libre de m’en poser. Belle soirée :slight_smile:
Bref,

3 « J'aime »

La même chose pourrait théoriquement arriver à n’importe quel patron de plateforme de réseau social, après tout. X n’est pas clean non plus à ce qu’il parait.
Pour me faire l’avocat du diable : modération ou pas, je ne comprends pas trop pourquoi un PDG serait responsable de ce que les gens postent sur son site en général. Par contre je comprends mieux pour le téléchargement illégal puisqu’il y a contrefaçon derrière.

1 « J'aime »

Il n’est pas responsable, tant qu’il agit quand la justice le lui demande : modération des contenus problématiques, communication des informations d’identification lors qu’une enquête judiciaire est enclenchée contre un utilisateur du réseau. À partir du moment où il ne respecte pas ces obligations légales, il entre lui même dans l’illégalité.

C’est vrai que c’est tellement plus grave de partager un MP3 piraté d’Aya Nakamura que d’appeler à la haine contre les étrangers/juifs/musulmans/LGBT ou de tenter de déstabiliser politiquement un pays :roll_eyes:

Pourquoi le responsable de la plateforme serait responsable dans le premier cas et pas dans le second ? Ben y a pas de raison en fait. Et du coup la règle est la même dans les deux cas : si l’hébergeur coopère avec la justice et les enquêteurs, il ne sera pas inquiété.

9 « J'aime »

Ce qui est pratique, c’est que t’aurais pu dire strictement la même chose s’il n’avait rien dit :rofl:

4 « J'aime »

Qu’il la ferme et nomme un premier ministre.

3 « J'aime »

N’empêche la liberté d’expression est belle et bien menacée car on menace ceux qui l’orchestrent. Et du fait que les conversations sont globalement cryptées, l’ensemble des messageries permettent ce que permet Telegram et peuvent être accusées de complices (impuissants) pour ces mêmes faits.
Bien ou mal c’est un point de vue qui ne sera forcément pas universel car tout s’oppose. Mon point de vue est que chercher l’emprise parfaite, nécessaire pour prevenir ces malfaiteurs d’opérer, n’en est pas moins immoral.

1 « J'aime »

Encore une fois, ça n’a RIEN à voir avec le chiffrement. Le chiffrement c’est pour les conversations privées, qui de toute façon n’entrent pas dans la notion de liberté d’expression (qui concerne l’expression publique).

Ce qui est reproché à Telegram n’est PAS le fait que les conversations privées soient chiffrées, c’est le fait de ne pas modérer les forums publics et de ne pas coopérer avec les autorités quand elles demandent des informations sur un compte (juste des métadonnées, pas les messages eux même, ça les plateformes ont parfaitement le droit de ne pas les donner, puisque quand c’est chiffré correctement elles sont dans l’incapacité technique de le faire et qu’aucune loi ne les oblige à être en mesure de le faire).

6 « J'aime »

L’architecture et le montage juridique de Telegram sont fascinants. Technologiquement, ça n’a rien à voir avec WhatsApp, puisque tout est stocké dans des centres de données. Légalement, tout a été pensé pour qu’il soit difficile de répondre aux requêtes judiciaires, puisque tout est morcelé dans des centres de données situés dans plusieurs pays. Face à une requête de justice, il faut que tous les pays en question s’accordent juridiquement, sinon la requête n’est pas possible. Ce n’est pas illégal mais ça énerve forcément certains états. D’autant que Telegram se targue de ce système qui lui permet de n’avoir encore, à ce jour, transmis aucune donnée aux autorités qui ont déposé des requêtes.

Le débat est le même depuis des années : les outils qui permettent d’échanger dans un relatif anonymat doivent-ils disparaitre ? Telegram revendique 1 millard d’utilisateurs. Si 960 millions ont des échanges non répréhensibles, doit-on les pénaliser pour les 40 millions restants ? Certains états pensent que oui.

7 « J'aime »

« Sont visées, entre autres, le refus de communiquer les informations nécessaires aux interceptions autorisées par la loi, la complicité de délits et de crimes qui s’organisent sur la plateforme (trafic de stupéfiants, pédopornographie, escroquerie et blanchiment en bande organisée) et la fourniture de prestations de cryptologie visant à assurer des fonctions de confidentialité sans déclaration conforme. »

Je ne suis donc pas d’accord pour affirmer cétégoriquement que le chiffrement n’est pas incriminé. Comme le chiffrement empêche la lecture des contenus échangés entre les utilisateurs on accuse bel et bien ces plateformes de complices impuissants.

Aussi la liberté d’expression n’est pas qu’un droit vis à vis de l’expression publique elle s’applique aussi au sein de la sphère privée.

6 « J'aime »

Le timing serait bizarre? (Tout partirait de la demande d’un officier du tribunal de Pontoise), bah non. Avant cette demande, il n’y avait pas de raisons de l’arrêter, pourquoi arrêter quelqu’un si il n’y a pas de demande?

2 « J'aime »

La liberté d’expression est bien là. C’est crypté et tu peux dire ce que tu veux tout le monde s’en fiche. Ce que tu ne peux pas faire ce sont les choses graves interdites par la loi. La pedocriminalite, la vente d’arme, l’assassinat ce n’est pas de la liberté d’expression. Autoriser l’accès aux données dans le cadre d’une enquête criminelle c’est normal. Ça n’a rien à voir avec de la liberté d’expression. Une procédure judiciaire c’est long et compliqué personne ne viendra décrypter le fait que tu balances sur ton patron.

1 « J'aime »

Ca sent la censure tous ca et faire pression.
C’est vraiment minable ce genre de pricédé

2 « J'aime »

Ce qui est en cause, c’est le refus du réseau Telegram de fournir au tribunal de Pontoise des informations concernant un trafiquant mis en cause. Où est la « liberté d’expression » lorsque l’on agit en dehors de la Loi ?

1 « J'aime »

Je n’ai pas dit que le liberté d’expression via ces plateformes n’étaient pas là, mais j’ai dit qu’elle était je cite « menacée » à cause des activités répréhensibles de certains sur cesdites plateformes. Et comme permettre l’accès par la justice à ces echanges cryptés n’est pas possible, c’est la confidentialité toute entière des échanges privés qui est menacée de remise en question avec l’incrimination du chiffrement. Et quand plus aucun échange n’est secret, alors l’ingérence d’autorités publiques et sans considération de frontières est possible. Le droit à l’intimité vis à vis d’un état ou d’un tiers est fondamental.

1 « J'aime »

Ce n’est sûrement pas à lui de nommer un premier ministre ! Ce n’est ni son rôle ni en son pouvoir.
Il faut une coalition ayant la majorité à l’Assemblée, qui nomme un premier ministre.