C’est une question qui m’a déjà traversé l’esprit. Le taux de syndicalisation en France est très faible par rapport à bien d’autres pays…comment est-ce possible ? pourquoi tous les râleurs ne sont-ils pas syndiqués, pour au moins faire partie d’une organisation susceptible de faire bouger des choses et obtenir des avancées ?
Serait-ce dans le même ordre d’idées que le fait de ne pas aller voter, pour se plaindre ensuite des résultats d’élections ? ^^
J’ai pas bien compris la partie sur le vote et les syndicats.
Parce que finalement, toutes personnes salarié peut voter pour les idées d’un syndicat sans y adhérer. c’est loin de touché tout le monde !
Les syndicats qui sont pour la taxation en générale n’ont pas de pouvoir politique et de mise en application des lois. C’est un contre pouvoir d’opinion, les actions peuvent avoir un effet mais pas directement, c’est en mettant la pression qu’il peuvent faire plié les décideurs, ou pas ! Le politique lâchera que si son parti lui dit de la faire.
Le vote politique est ouvert à tous citoyens, tu décides qui tu mets à une place, mais pas de son programme. Tu peux essayer de l’influencer certes, mais au final il fait ce que son partie lui dit de faire dans la majorité des cas.
En France, j’ai trop souvent l’impression que les gens vote par dépits plus que par enthousiasme d’un programme.
En conclusion voter ou adhérer à un syndicat n’aide pas forcement à propager ces idées… Pour autant, les personnes peuvent faire ni l’un ni l’autre et être engager autrement. ce n’est pas forcément mieux, mais ils ne sont pas forcément inactif.
Mais sur le reste je suis entièrement d’accord, l’impôt c’est important. Cela donne beaucoup de droit et d’assurance plus qu’appréciable, On ne mets pas assez en valeur les biens faits de ces impôts, et dans les cercles personnels on mets trop souvent en avant ceux qui trouvent des astuces pour en payer moins…
A titre personnel, ce que je mets en doute n’est pas l’impôt, ni son utilisation. Mais la performance de l’argent versé, et la performance que ceux qui gère cet argents, mais c’est un tout autre débats. Pour autant, je pense que c’est ce que reproches beaucoup de personne indirectement.
Ça s’explique généralement par le fait qu’en France l’ensemble des salariés bénéficient des avancées sociales qu’il soient syndiqués ou pas.
Dans d’autres pays c’est différent. Il faut se syndiquer pour avoir des avantages sociaux.
L’inconvénient de notre système c’est que ça ne pousse pas à ce syndiquer et que de facto on trouve dans les syndicats des personnes peu constructive.
L’autre explication est que le système Français a été construit à la grande époque des industries lourdes avec un patronat paternaliste et exploiteur.
Il faudrait revoir tout ça de fond en comble pour que ça corresponde au monde du travail actuel.
Ils le sont déjà bien assez.
Les syndicats ne sont pas là pour râler.
Quelque soit le pays les syndicats servent de contre pouvoirs pour que les intérêts des salariés soient pris en compte.
C’est l’esprit d’un partenariat, d’une co construction et que le monde du travail n’appartient pas à une poignée d’actionnaires qui ont toujours raison.
C’est dans l’intérêt de l’employeur que ses salariés évoluent bien dans l’entreprise.
Sinon il n’a plus qu’à fermer la boutique.
Et les syndicats sont là pour discuter avec lui de l’équilibre à trouver.
Si en face y’a que des gros nazes râleurs c’est pas bon.
Les choses avancent.
Déjà au niveau de l’entreprise.
Ensuite les syndicats sont présent en tant que décisionnaires dans de nombreuses institutions paritaires comme les organismes de retraite, de santé, les tribunaux, etc.
Le problème c’est que les médias préfèrent se moquer de 3 râleurs en banderoles que du boulot de fond qui est fait au quotidien.
Pas tant que ça. Il n’existe en France que 8 syndicats nationaux représentatifs.
C’est aux échelons en dessous ou ça se complique.
Confédérations, Fédérations de branche, statuts (employés vs cadres), etc.
Et tout ce joli monde à son périmètre de négociation.
Ça ne simplifie pas le dialogue même si c’est logique.
Les intérêts d’un métallurgiste qui fait les 3/8 en usine n’a rien à voir avec les intérêts d’un cadre dans une entreprise de service informatique.
Ça c’est la définition du Français
Sans ça on aurait rien à se raconter à l’apéro.
Jusqu’au jour où ils ont un problème et là ils viennent chialer auprès des délégués syndicaux en râlant parce qu’ils n’obtiennent pas ce que veut leur petit nombril.
Parce que le monde du travail valorise faussement l’individuel et que le salarié dans sa bulle s’imagine qu’il va négocier pour lui tout seul et que le collectif ne le concerne pas.
Et se comportement arrange bien l’employeur.
Bref je pourrais en écrire des pages…
Les Français ont les syndicats qu’ils méritent. Ils ne tient qu’à eux que ça change.
Il faut arrêter d’idolâtrer le système français. Dans beaucoup de pays notamment européens, il y a l’équivalent d’une Sécurité Sociale.
1/3 des dépenses de l’Etat français vont aux dépenses sociales et donc pas aux dépenses qui profitent à toute la population (éducation, santé, justice, sécurité, infrastructures…) et on est champions du monde quant aux dépenses sociales.
Mon frère vit en Suisse. Alors oui, il doit payer sa mutuelle, prévoir sa retraite… Mais il touche près du double de salaire à la fin du mois et il vit tout simplement bien (bien) mieux qu’en France (où il ne reviendra plus jamais pour rien au monde).
Privé ne veut pas dire moins bien géré et on le voit bien notamment dans beaucoup de collectivités qui préfèrent déléguer certaines choses au privé car au final, c’est mieux géré et ça leur coûte moins cher que des services bien trop souvent en grève, pas toujours à la pointe dans leur mission, avec les méfaits qu’on connaît chez certains de l’emploi à vie (tout le monde ne préserve malheureusement pas sa performance et son implication dans des situations de trop grande sécurité d’emploi). C’est d’ailleurs triste car en théorie, un service donné par l’Etat devrait être moins cher car sans obligation de bénéfices mais dans la pratique aujourd’hui, ce n’est malheureusement pas toujours le cas, loin de là.
Et qu’il y ait des impôts pour des services d’Etat performants notamment dans le régalien, je ne suis pas contre mais on peut très bien éviter d’être dans l’excès voir l’extrémisme fiscal et ne pas être concrètement le pays le plus taxé au monde. On peut être dans la moyenne mondiale et adopter une fiscalité équilibrée (ni la plus forte, ni la plus faible).
Lorsqu’on voit les comportements irresponsables de certains syndicats notamment actuellement concernant la réforme des retraites, il est normal que ce soit délaissé. On a plus les moyens de financer, les actifs actuels subissent une pression fiscale totalement déraisonnable et l’Etat a dû emprunter 270 milliards d’euros cette année pour boucler son budget. Le retour d’une véritable période de pragmatisme est plus que souhaitable dans notre pays.
Vivement d’ailleurs que des lois plus dûres passent concernant ceux qui empêchent ceux qui veulent travailler de le faire et/ou de bloquer les moyens de production. Le droit de faire grève : oui. Imposer aux autres de faire grève : non.
Ça existe déjà article 2511-1
Le blocage est un usage abusif du droit de grève et des réparations peuvent être demandées devant les tribunaux voilà ce que dit la loi.
Plutôt que de réclamer des lois comme si y’en avait pas déjà trop en France faudrait commencer par appliquer celles qui existent.
Maintenant sinon on pourrait envoyer l’armée trier sur les grévistes comme en 1869.
Pour les particuliers on paie bien l’impot sur ce qui rentre pas sur ce qui nous reste… et encore… on paie sur le net imposable …
Si l’impôt etait sur le CA il deviendrait simplement une charge pour l’entreprise, elle adapterait simplement son prix de vente, ce qui serait une façon de collecter l’impot ce que les entreprises font déjà avec la TVA., la question serait plutot la faisabilité dans un marché ouvert, problème de distorsion de concurrence…
le plus simple serait peut etre de tout reporté sur la TVA puisqu’au final c’est toujours le client final qui paie… mais pour une partie de la population, faire des bénéfices c’est pas bien… Rien qu’en disant ça je vois les exemple sur les super profit arrivé… ce qui n’est pas la même chose…
Autre solution, imposer un etablissement en france ou passe financirerement tous les flux des echanges avec la france… est-ce réalisable avec internet ???
« L’optimisation fiscale est punie par la loi c’est écrit noir sur blanc et si un particulier essaie il peut se faire redresser. » Ah bon? Première nouvelle !
Il n’est nullement interdit de mettre son argent en Suisse, il faut juste le déclarer. Ensuite l’optimisation fiscale est « encouragée » pour diverses raisons:
Aide au domicile → ca crée de l’emploi
Achat d’immeuble → ca crée du logement
Don à une association
Inscription à un syndicat
etc. etc.
A partir du moment où tu paies des impots tu peux optimiser.
Tu payes en fait l’impôt sur le bénéfice que tu dégages de ton activité professionnelle ou de ton patrimoine. D’où le fait que tu peux déduire tes frais professionnels (avec une déduction forfaitaire de 10% par défaut si tu ne déclares pas tes frais réels) et tes moins-values.
Taxer le CA quelle bonne idée !!
Ainsi je te vends un produits 1000€ mais il ne m’a couté que 100€ à la fabrication. Je suis taxé sur les 1000€. Mon concurent qui lui fabrique un produit de bien meilleure qualité (et se fait moins de marge) le vends 2000€ mais le fabrique pour 1500€ sera deux fois plus taxé… Très juste comme système.
La TVA est une taxe sur la consommation, elle est payée par les consommateurs, pas par les entreprises.
Taxer les entreprises sur le CA, c’est le double peine pour celles qui font peu de marges, ça les oblige à augmenter leurs tarifs pour rester bénéficiaires, et du coup elles perdent en compétitivité.
Et si malgré la hausse de tarif, elle est déficitaire quand même, on lui fait payer en plus la taxe sur le CA, donc encore plus de déficit…
C’est bien le bénéfice qui doit être taxé, mais en interdisant tous les flux financiers fictifs qui permettent de maquiller le bénéfice à la baisse et ne sont pas justifiés par l’activité réelle de l’entreprise.
Par exemple, quand Pear France achète des ePhone à Pear Jersey, qui lui même les achètes à Pear China qui les fabrique, le passage par Pear Jersey, qui n’est qu’une boîte postale sans même un seul employé physiquement présent, est totalement fictif. Donc il ne doit pas être pris en compte, et le bénéfice réalisé en France doit être la différence entre le prix de vente du ePhone en France et son prix sortie d’usine en Chine + son coût de transport vers la France.