C’est super ! Comme ça, on ne pourra plus utiliser aucun outil numérique avec les élèves ! Déjà, vu qu’ils sont majoritairement à la ramasse avec ça (en dehors de l’utilisation des réseaux sociaux les plus débiles et de Chat GPT), on ne pourra plus rien faire en classe pour répondre à la moitié des exigences du programme qui intègre les outils numériques. Je suis prof, j’ai deux PC pour 24 élèves. Ça fait plusieurs années que j’en réclame au moins deux de plus au département qui m’envoie bouler à chaque fois. On me répond que " j’en ais assez" ou que je n’ai qu’à utiliser la « classe numérique » où moins d’un PC portable sur deux fonctionne et qu’il faut réserver des jours à l’avance. Il faudrait que j’explique aussi à la vingtaine de collègues qui s’en servent aussi pourquoi j’en aurais besoin tout le temps et tous les jours… On appelle ça les injonctions contradictoires : « formez les élèves aux outils numériques mais démerdez vous sans PC et sans smartphone (qui peut dépanner) ! » Merci Macron!
5 ans, c’est trop tôt, on est d’accord à 100% ! A partir de 12/13 ans, maintenant, on ne peut officiellement même plus leur apprendre à s’en servir comme d’un outil comme un autre…
Quel est le rapport entre l’interdiction d’une distraction / moyen de nuissance, pendant 8h/jour, pendant le temps de travail scolaire, et la suppression totale de l’outil informatique dans la vie des jeunes?
Pour ceux qui l’ignorent, les smartphone SONT des ordinateurs. Et c’est objectivement le seul outil informatique qui peut être toujours avec eux. Et sans doute même le seul outil informatique auquel certains jeunes auront accès… en tout et pour tout.
Tu vas a l’ecole, c’est pour bosser,et rien d’autre.
Si on leur apprends à bosser comme au siècle dernier, qui voudra les embaucher ?
Quelle que soit la distraction, elle a pas sa place, a cet endroit la, a ce moment la… Point. Le telephone et tout son corolaire doit etre interdit au sein de l’école, comme toute autre distraction. Personne ne rale que , au hasard, les jeux de cartes et les magasines soit interdit… Alors pourquoi le smartphone?
Et pourquoi donc le smartphone est devenu une machine à créer de la distraction et non un ordinateur totalement dédié à des tâches utiles ?
Je vous incite à vous demander pourquoi on en est arrivé la… et qui à laissé faire ça…
Je peux expliquer pour ceux qui n’ont pas suivi l’histoire, comment on a laissé des multinationales faire tout ce qu’elles voulaient, orienter les usages pour accaparer du temps de cerveau et créer un business malsain de la donnée personnelle.
Mais ils ne faut pas non plus noircir le tableau, on trouve par exemple sur youtube des vidéo d’enseignement autrement plus instructives que les cours de la moyenne des profs.
Il n’y a que les vieux pour croire encore que la connaissance ne se trouve que dans les écoles… et pas sur le web.
Il y a 10 ans c’était juste à la récré, puis ensuite c’est devenu entre les cours et maintenant c’est tiktok pendant les cours.
Parce que les profs d’aujourd’hui ne savent plus donner des « heures de colle » à ceux qui dérangent pendant les cours ?
Quand à celui qui regarde discrètement au lieu de suivre, c’est son problème s’il veut se taper un zero à l’interro suivante. Faut aussi savoir les laisser se responsabiliser.
En effet
.
Oui.
Oui c’est ça qui est un peu gênant. Et d’ailleurs tu cité Youtube mais TikTok aussi a de très bon contenu. Je suis même prêt à parier sur y’a une portion de jeunes qui sont autrement plus affuté, sur bien des sujets, que leurs ainés. Il y a un accès à la connaissance formidable sur le net
Ceci dit y’a aussi un problème de niveau moyen qui, semble t-il, baisse
Paradoxalement j’ai l’impression que l’accès libre à la connaissance à une petite tendance à creuser les inégalités
C’est tout de même attaquable. Les jeunes ne sortent plus de chez eux donc le net offre un espace de sociabilisation. Dans les campagnes il y a quelques années les gamins se balladaient librement. Moi même qui était enfant il y a à peine 20 ans j’ai profité d’une énorme liberté dont ne profite plus les enfants autours de moi qui vivent au même endroit. Au moment de l’explosion de Fortnite il y avait eu des interventions très intéressantes sur le sujet.
J’ai passé mon enfance en vélo avec des copains en pleine campagne, et mon adolescence sur les skateparck. Je pense que c’est très important pour la construction d’un enfant, la liberté. Si il n’est plus acceptable de laisser cette liberté, pourquoi ne pas la prendre sur Fortnite, Minecraft ou… TikTok. Je ne prêche pas le fait de ne pas surveiller les enfants, mais les priver totalement de cet espace posera inévitablement d’autres questions.
Le problème c’est que ces plateformes viennent comme des boosters. Parce que au fond toutes les dérives existaient à petit échelle. Mais maintenant elles sont renforcées et exploitées commercialement.
Tant de vulgarité en quelques lignes…
Heures de colle? Responsabiliser? L’autorité des profs? Zero ( et donc evaluer, noter, classer…) quelle horreur! On en en 2025! Ca se fait plus autant de violeeeence! ![]()
Mais du coup, je m’interroge
Parler des « vieux » qui connaissent pas la « VaLeUr de L’oUtIl NuMeRiQue »… Et etre a ce point pas au courant des pseudos methodes « d’education » actuelle… Tu es semi vieux? Ou semi jeune? ![]()
Ca me rappelle ce que le gamin nous a raconté après un entretien d’embauche en 2020. Après une séance de questions-réponses, le directeur des RH qui l’a reçu lui a dit qu’il le prenait parce qu’il avait répondu correctement à tout…ce que n’avaient pas pu faire d’autres Master 2 passés avant lui et qui auraient du avoir les mêmes connaissances, puisqu’ils avaient les mêmes diplômes. ![]()
@lerobot :
LA compétence, ce n’est pas « savoir utiliser un smartphone », c’est avoir de l’intérêt pour la technologie et être capable de monter en compétence. Ça, ce n’est pas une question d’âge, c’est une question de curiosité.
Et surtout : les smartphones en tant qu’interface dominante pourraient très bien disparaître dans la décennie qui vient. Miser tout l’apprentissage numérique des jeunes sur un objet probablement en fin de cycle, c’est leur garantir d’être largués le jour où l’interface change.
Le smartphone n’apprend rien par lui-même : il n’incite pas à comprendre, ni à créer, ni à maîtriser. Il incite à consommer des services pensés pour être faciles, pas à développer des compétences.
@Lapoule :
Je suis d’accord : ce n’est pas simple. Mais ce n’est pas une raison pour en faire une excuse et ne rien toucher.
Avec cette logique, on n’aurait jamais légiféré sur la majorité sexuelle non plus — pourtant on l’a fait, alors que les comportements humains sont bien plus flous qu’un algorithme.
Et non, la « captation d’attention » dont je parle n’a rien à voir avec une police rouge ou un paquet de céréales. Je parle des algorithmes de recommandation optimisés pour maximiser le temps passé, en exploitant les failles cognitives. Ça n’a rien de comparable avec les exemples que tu donnes. Et sa se définit, meme si les limites peuvent etre compliqué.
J’ai aussi l’impression que certains raisonnent comme si Internet avait commencé avec les RS actuels. Ce n’est pas le cas : d’autres canaux existent, certains depuis des décennies, et ils remplissent parfaitement les fonctions essentielles (échanger, discuter, se tenir au courant) sans chercher à manipuler l’utilisateur.
Si le but d’un réseau social est de communiquer et d’être informé de ses proches, je ne vois pas l’intérêt d’un fil d’actualité qui pousse des contenus polémiques ou émotionnels uniquement pour t’y retenir.
Oui, il y a une vraie question économique derrière.
Mais les solutions d’avant existaient, elles fonctionnaient, et elles étaient gratuites.
Ce n’est donc pas un problème « insoluble », juste un problème qu’on a laissé dériver parce qu’on a confondu Internet avec des plateformes qui n’en représentent qu’une version déformée.
J’admets que l’interdiction totale n’a jamais porté ses fruits dans l’histoire du numérique — je l’emploie surtout pour susciter la réflexion.
Mais l’autorisation sans cadre n’est pas plus efficace.
J’entends bien qu’il vise les réseaux sociaux. Je suis assez d’accord sur l’idée que les RS sont une vraie plaie pour tout le monde, et encore plus pour des adultes en devenir.
Mon problème, au-delà de l’aspect philosophique et de l’utilité pratique du smartphone, est surtout organisationnel.
Si on interdit les smartphones dans les lycées, il n’y a que deux solutions :
- soit on oblige les lycées à prendre en charge les smartphones pendant la journée, avec casiers et responsabilité totale de l’établissement ;
- soit – et évidemment c’est ce qui sera fait, puisqu’on ne va pas demander aux lycées d’être en plus les gardiens responsables du matériel électronique des élèves – on demande aux élèves de laisser leurs smartphones chez eux.
Mais là, on a un gros problème. Il ne faut pas se voiler la face : nous ne sommes plus dans les années 2000. Aujourd’hui, le téléphone est partout, tout le temps. Beaucoup d’élèves ont absolument besoin d’un téléphone dans la journée : certains sont déjà dehors depuis deux heures avant d’arriver au lycée, d’autres ont des activités après les cours qui les ramènent chez eux tard le soir. L’interdiction du smartphone au lycée ne peut pas se transformer en interdiction de l’utiliser pendant toute une journée scolaire. Les parents ne le toléreraient pas, et pas forcément pour de mauvaises raisons. Si ton enfant va au lycée à 20 km du foyer, qu’il y a des grèves, ou qu’il doit rentrer à 20 heures après une activité, qui accepterait en 2025 qu’il n’ait plus de téléphone ?
Le problème de cette interdiction, si on ne crée pas de structures dans le lycée et si on ne rend pas l’établissement responsable de la garde des téléphones, c’est qu’elle sera totalement inefficace – et même soutenue par les parents. La majorité des lycéens passeront quand même leurs smartphones en douce, ils achèteront des montres connectées 4G, bref, ils détourneront la règle. Comme souvent en France, la loi aboutira surtout à un apprentissage de l’illégalité pour des broutilles, et à un réflexe de défiance.
Et si les lycéens se font attraper avec leurs smartphones en classe, il se passera quoi ? On les exclut du lycée pour possession illégale de téléphone ? On les déscolarise à l’approche du bac pour ça ?
Sans rentrer dans un débat, l’enfance que tu as connue en liberté n’existe plus vraiment. C’est fini, pour des raisons davantage sociologiques que sécuritaires. Même moi, qui ai une tendance largement « libertaire », je n’accepterais pas de laisser mon enfant de 8 ans vadrouiller dans toute la ville à jouer à cache-cache dans les résidences ou dans la forêt avec des copains.
C’est un très vaste sujet, car en théorie il ne devrait pas y avoir de différences avec notre époque, mais dans les faits, les choses ont changé. Rien que le fait que la majorité des parents soient inquiets oblige même ceux qui le sont moins à s’adapter… Tout simplement parce que sinon, leur enfant serait le seul à jouer dehors et, par extension, plus en danger qu’en groupe.
Et oui c’est evident ![]()
LA compétence, ce n’est pas « savoir utiliser un smartphone », c’est avoir de l’intérêt pour la technologie et être capable de monter en compétence. Ça, ce n’est pas une question d’âge, c’est une question de curiosité.
Je ne suis pas d’accord.
L’enjeu n’est pas de se servir d’un « bidule », mais d’apprendre à structurer sa pensée, ses habitudes de travail, son intuition et son organisation pour tirer partie de façon optimale de cet outil puissant et complexe qu’est l’informatique.
Et ça, c’est des années de travail.
Une fois qu’on aura « construit » des individu sans l’informatique, la plupart resteront à jamais des individus qui penseront sans l’informatique. Non seulement ils ne sauront jamais utiliser cet outil de manière optimale, mais ce manque de maîtrise se transformera en hantise et en rejet : ils feront obstacle à la modernisation de la nation.
Pour changer cela, il faudrait commencer par « déconstruire » des années d’apprentissage ou se sont longuement forgées les habitudes de travail, les réflexes mentaux et la façon d’appréhender les problèmes. C’est quasiment impossible.
Bref, on est juste en train de fabriquer des « vieux ».
Le smartphone n’apprend rien par lui-même : il n’incite pas à comprendre, ni à créer, ni à maîtriser. Il incite à consommer des services pensés pour être faciles, pas à développer des compétences.
Je ne suis pas entièrement d’accord.
Certes, les smartphones sont des ordinateurs trop bridés qui ont été conçus comme des « minitels », pas comme de vrais ordinateurs pour créer.
Mais cela n’est pas vrai jusqu’au bout.
Même si les usages intelligents, créatifs ne sont pas assez développés, ni mis en avant, ils sont quand même possible et présents dans une certaine mesure.
Quand un jeune n’a qu’un smartphone en tant qu’ordinateur, il faut savoir exploiter cet outil, même s’il n’est pas optimal.
Et non, la « captation d’attention » dont je parle n’a rien à voir avec une police rouge ou un paquet de céréales. Je parle des algorithmes de recommandation optimisés pour maximiser le temps passé, en exploitant les failles cognitives. Ça n’a rien de comparable avec les exemples que tu donnes. Et sa se définit, meme si les limites peuvent etre compliqué.
Sauf que les jeunes n’échapperont pas pour autant au « côté obscure de la force » pendant leur temps de loisir.
Ce que l’état viens juste de renoncer à faire, c’est de leur enseigner les usage utiles de cet outil.
Oui, le smartphone n’est pas du tout ce qu’il aurait du être, c’est à dire avant tout un ordinateur, un outil utile.
Mais la solution est t’elle vraiment d’interdire le smartphone ?
Pour ma part, je pense que la solution, c’est plutôt de faire un meilleur smartphone, qui corresponde à ce qu’il aurait du être.
J’ai aussi l’impression que certains raisonnent comme si Internet avait commencé avec les RS actuels. Ce n’est pas le cas : d’autres canaux existent, certains depuis des décennies, et ils remplissent parfaitement les fonctions essentielles (échanger, discuter, se tenir au courant) sans chercher à manipuler l’utilisateur.
Oui, il en va de même pour l’informatique.
La solution est t’elle vraiment de tout interdire ?
Moi je pense qu’il faudrait surtout changer ce que sont les smartphones aujourd’hui.
Ce serait possible si nos élus consentaient à passer les loi de régulation nécéssaire pour faire émerger plus de concurrence au niveau des Os.
Je suis d’accord sur ce point : l’enjeu n’est pas de savoir se servir d’un « bidule », mais d’apprendre à structurer sa pensée, ses habitudes de travail, son intuition et son organisation pour tirer pleinement parti de l’informatique, qui est un outil à la fois puissant et complexe.
Là où je diverge, c’est sur l’idée que le smartphone, tel qu’il existe aujourd’hui, puisse réellement servir cet objectif. Pour moi, ce n’est pas le cas.
Mon fils est en première et son lycée se trouve à 25 km. Il apprend beaucoup plus avec un petit portable sous Linux qu’avec un smartphone. Cela lui permet non seulement d’utiliser les mêmes outils que sur un téléphone (souvent de simples sites web), mais surtout d’aller bien plus loin. Le smartphone, dans ce contexte, n’est pas indispensable.
Ne pas utiliser de smartphone, ce n’est pas renoncer à l’informatique.
Bien sûr, un ado cherchera toujours à contourner les règles — cela fait partie de l’apprentissage de la vie en général, et c’est aussi vrai avec les outils informatiques. C’est même une démarche intellectuelle intéressante, d’ailleurs.
Sur le papier, oui, c’est séduisant.
Mais dans la pratique, j’ai du mal à y croire : un appareil plus libre, plus configurable, plus complexe… attirerait forcément un public plus réduit. Ce serait une bonne idée techniquement, mais probablement trop exigeante pour le marché grand public.
Je pense néanmoins que l’évolution viendra, mais sous une autre forme. Peut-être des lunettes type Google Glass (beaucoup plus abouties), peut-être des assistants vocaux omniprésents… L’interface écran telle qu’on la connaît n’a, à mon avis, pas un avenir éternel.
Aujourd’hui, l’écran sert surtout à lire, écrire et jouer. Or on voit déjà que la lecture/écriture peut être réalisée autrement ; pour le jeu, il existe d’autres plateformes. Ça ne se fera pas demain, mais le basculement finira par arriver.
Il ne faut pas oublier le point de départ de tout ce débat : le vrai problème, ce sont les réseaux sociaux, pas le smartphone en lui-même.
C’est pour cette raison qu’on parle d’interdire le téléphone à l’école.
Mais interdire le téléphone, c’est agir sur le symptôme, pas sur la cause.
On coupe l’accès au support, mais on ne traite pas ce qui rend ces plateformes toxiques.
Et en plus, cette stratégie est incohérente : même en interdisant le smartphone, des élèves utilisent un ordinateur portable dans certain cours.
Or ces ordinateurs permettent tout aussi bien d’accéder aux réseaux sociaux.
On n’a donc rien réglé : on déplace juste le problème.
Si l’objectif est réellement de protéger les élèves des dérives des réseaux sociaux, alors il faut réguler les plateformes, pas le téléphone.
Sans action sur les algorithmes, les mécanismes de captation d’attention, les notifications et les modèles économiques basés sur l’engagement, tout le reste n’est que bricolage.
Et il faut ajouter un point important : sans les réseaux sociaux, le smartphone serait possiblement moins attirant pour la majorité des jeunes. Ce ne sont pas les fonctions utiles du téléphone qui posent problème, mais les plateformes qui maximisent le temps passé dessus. Le smartphone n’est que le vecteur : l’addiction vient des réseaux sociaux, pas de l’appareil en lui-même.
+1000
Je me permets d’intervenir. J’ai 25 ans d’expérience dans les métiers du support informatique et, il y a encore deux mois, j’étais responsable réseau dans une entreprise. J’ai déjà commenté ce sujet en expliquant que nous assistons aujourd’hui à une véritable fracture dans l’usage de l’informatique.
Là où les générations précédentes cherchaient à comprendre les outils et respectaient ceux qui les maîtrisaient, beaucoup de jeunes employés se contentent désormais d’une logique « smartphone » : tout doit marcher immédiatement, sans effort ni bonnes pratiques. Résultat : ignorance des bases (sauvegardes, dossiers partagés, formats standards), désintérêt pour la philosophie des systèmes, et perte de respect envers les administrateurs qui deviennent des exécutants soumis aux caprices des utilisateurs. Cette mentalité de simplification à outrance dégrade la sécurité, la rigueur et la qualité du travail collectif.
La jeune génération (en partie bien sûr), en s’appuyant quasi exclusivement sur le smartphone, adopte une technologie qui reste totalement incompatible avec l’outil informatique professionnel, avec les exigences de sécurité, et qui finit par générer une frustration diffuse dans tout le cadre de travail.
Pour conclure par rapport à ton argument que j’entends : le smartphone, bien qu’étant stricto sensu un outil informatique, ne permet pas de rendre un individu pleinement « computer ready ». Je suis totalement d’accord avec toi sur l’importance fondamentale d’apprendre dès le plus jeune âge à utiliser et comprendre l’informatique. En revanche, je ne pense pas que le smartphone – quelle que soit sa forme – puisse être un bon tremplin pour cela. J’irais même jusqu’à dire qu’apprendre avec le smartphone est parfois plus problématique que de ne pas avoir appris du tout, dans certaines circonstances.