Commentaires : Seuls deux constructeurs automobiles sont en phase avec les objectifs climatiques, découvrez lesquels

J’ai des études qui disent bien que le cycle de vie d’une électrique est largement meilleur que celui d’une thermique.

Et j’ai les références :

Et en plus les émissions « cycle de vie » réelles d’un VE ont toutes les chances d’être inférieures à celles théoriques au moment de sa mise sur le marché (car il va bénéficier tout au long de sa vie des améliorations sur la production d’électricité), alors qu’un VT c’est plutôt l’inverse, il ne bénéficiera d’aucune amélioration au cours de sa vie, et au contraire sera pénalisée par le rendement décroissant de l’exploitation pétrolière (l’impact environnemental moyen de l’extraction d’un baril de pétrole augmente avec le temps, car on doit de plus en plus exploiter le pétrole non conventionnel, plus dommageable pour l’environnement).

En outre, quand bien même les émissions « cycle de vie » seraient les mêmes, le VE serait déjà largement préférable. Parce que sur un VT, le gros des émissions sont au pot d’échappement, donc rejetées directement dans l’air ambiant sur des lieux de vies. Alors que sur un VE le gros des émissions sont à l’usine lors de la fabrication et lors de la production d’électricité. Sur le plan du réchauffement, ça ne change rien, mais par contre d’un point de vue santé publique, c’est largement préférable (moins de pollution atmosphérique ambiante dans les lieux de vie), et surtout, ça ouvre beaucoup plus de possibilités pour récupérer et retraiter ces émissions… Si par exemple on trouve un moyen efficace de récupérer le CO2 ou les particules fines émis, c’est bien plus simple de le mettre en place sur quelques milliers d’usines que sur des centaines de millions de pots d’échappement…

Le lithium est bien recyclable. Il y en a une petite fraction qui est perdue à chaque cycle, mais globalement, le plus gros est récupéré, et les processus de recyclage de dernière génération (celui d’Umicore par exemple) donnent en sortie un lithium de qualité (pureté) suffisante pour en refaire des batteries.

Et même si à chaque cycle on ne pouvait récupérer que 95% du lithium (mais c’est déjà plus), moins de 5% de pertes sur quelques dizaines de kg tous les 20 ans (durée de vie minimale d’une batterie de voiture en comptant sa seconde vie en stationnaire), c’est quand même BEAUCOUP moins de matière perdue que 100% de pertes sur 10 tonnes de matière (quantité d’essence brûlée en 20 ans d’utilisation d’une thermique, en comptant 13 000 km par an et une consommation moyenne un peu optimiste, de 5 l/100), nécessitant l’extraction de 24 tonnes de pétrole… C’est bien joli de vouloir comparer avec la recyclabilité de l’aluminium, mais en face du lithium, c’est du pétrole qui est brûlé par les voitures thermiques, elles ne roulent pas à l’aluminium (par contre l’aluminium est l’un des principaux composants des batteries de VE, dont il représente plus de 20% de la masse, donc sa recyclabilité à l’infinie est un argument en faveur des VE…).

Même si l’extraction d’1 kg de lithium fait plus de dommage que celle d’un kg de pétrole, il est évident que l’extraction d’1 kg de lithium (la perte sur 20 ans) fait moins de dommages que l’extraction de 24 tonnes de pétrole et la combustion de 10 tonnes d’essence…

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