Si l’on a tendance à croire que le piratage est néfaste pour les séries, la réalité est tout autre, les plateformes numériques traditionnelles devenant au final un atout pour les programmes.
Merci d’avoir rétabli sa juste appréciation au modèle gratuit : des gens qui finissent invariablement par contribuer à la chaîne de valeur même en ne souscrivant pas directement au service proposé.
Dans ce cas, le mot piratage n’est pas approprié. Les gens qui regardent Game of Throne depuis un épisode téléchargé ne sont pas des pirates, pas plus que la personne ayant participé à la distribution de la copie de l’oeuvre…
@feladan :
« Il se pourrait ainsi bien que le buzz généré sur certaines grandes plateformes en ligne, comme YouTube ou Twitter, soit plus bénéfique pour les séries que le piratage leur serait défavorable »
« il y a quelques années, l’un des réalisateurs de la série Game of Thrones avait souligné que le piratage contribuait à créer une sorte de « buzz culturel » qui a pu augmenter le nombre d’abonnements à la plateforme HBO. »
c’est surement un très bel exemple de « petite série »
Ca reste des pirates par le fait que ce n’est pas légal.
Que le piratage ne soit pas une perte financière sèche n’a rien à voir!
De plus on ne pourra jamais prouver quoi que ce soit, ce sont juste des estimations au cas par cas.
[…] « l’effet indirect qui médiatise le buzz internet est positif », font remarquer les chercheurs. Le buzz provoqué par des critiques d’épisodes publiées sur YouTube et les réactions par milliers sur Twitter « dilue l’effet négatif du piratage », ajoutent-ils.
Et tout ça rapporte de l’argent, plus que si les personnes qui ont piraté des épisodes les avaient consommé légalement ?
Ah, tiens, non.
Cette étude est donc une plaisanterie complète. Il n’y avait nul besoin d’une analyse approfondie pour savoir que la popularité d’une oeuvre est liée aux nombre de personnes qui y ont accès (légalement ou non).
Par contre le débat porte sur les bénéfices que pourrait avoir, pour le/la/les créateur/trice(s) de l’oeuvre, le fait qu’elle soit piratée. Et cette étude n’apporte rien à ce niveau.
Le piratage c’est du vol.
Qu’il ait forcé à repenser, plus vite, la distribution des contenus en streaming, c’est indéniable. Qu’il ait fait office de publicité gratuite aussi pour certains contenus, c’est sûr.
Mais reste que le piratage bafoue éhontément le droit de propriété intellectuelle.
Point final.
Rien de nouveau. C’est bénéfique parce que de toute façon ça apporte une visibilité qui se traduit par du cash d’une manière ou d’une autre (si ça se voit sur des inscriptions HBO par exemple, puisque c’est l’exemple utilisé, ou l’achat de goodies, ou l’achat plus tard d’autres supports, etc.).
Ce n’est pas nouveau. Ça a toujours été comme ça.
Les premiers jeux vidéo auxquels j’ai touché, ils m’ont été prêté par des potes. J’ai pas déboursé un centime. Une forme de « piratage légal ».
Plus tard, parce que j’y avais joué gratuitement, j’ai acheté certains jeux moi-même. Que j’ai fait découvrir, gratuitement encore, à d’autres personnes.
Et ainsi de suite.
Encore une fois, il ne faut pas confondre piratage et manque à gagner.
Ce n’est pas parce qu’on peut regarder illégalement 100 épisodes par mois qu’on serait prêt à payer pour les voir si on n’avait pas la possibilité de le faire.
Le manque à gagner est bien souvent une fumisterie, qui met en avant des chiffres délirants.
L’accès ne fait pas le manque à gagner. Alors évidemment c’est plus difficile à évaluer… Mais dans une industrie où il faut se faire connaître pour engranger de l’adhésion et de l’argent, l’important c’est le retour financier qui en découle.
Est-ce qu’au bout du compte ils sont en positif et peuvent en vivre ? Oui/Non.
C’est sûr que si 99 % des gens qui ont vu GoT l’ont fait illégalement et n’achètent rien à côté, ça risque d’être compliqué pour avoir le cash pour enchaîner une seconde saison.
Si par contre ça se traduit en suffisamment d’abonnements HBO et d’achats de goodies, livres, posters, etc. liés à l’univers, c’est gagné.
Le pire ennemi d’une création, c’est de ne pas être connue.
Tout le monde a copié dans sa vie, que ce soit une disquette, une k7 audio, un vinyle, un cd, une vhs, le film du dimanche soir sur tf1, un fichier, peu importe. Ca me fait doucement rigoler quand je vois certains jouer les saintes nitouches.
Le plus souvent ce ne sont pas les créateurs eux même qui chouinent sur le « manque à gagner » mais les majors. Bien que la production soit largement rentabilisée ces pauvres choux continuent d’en vouloir plus.
Comprenez bien que quoi qu’il en soit, un « pirate » n’aurait JAMAIS acheté l’oeuvre qu’il télécharge.
Bref, je ne serai pas faux cul comme certains : longue vie aux sites nous permettant de nous divertir sans devenir SDF.
« Les premiers jeux vidéo auxquels j’ai touché, ils m’ont été prêté par des potes. J’ai pas déboursé un centime. Une forme de « piratage légal ». »
Eh bien c’est un vrai débat en soit, pour certains tu ne devrais pas prêter… d’ailleurs quand tu achètes légalement un jeu sans support (DVD) a partir d’une plateforme quelconque, il n’est pas aise de le prêter… même avec un support physique, il te faut un compte pour un jeu en ligne…
Donc effectivement le prêt est du vol…
Depuis que je l’ai appris à mes dépend avec une certaine version de diablo… bah je joue quasiment plus… Etant rancunier je ne jouerai plus a des diablos d’ailleurs… mais ça n’engage que moi !
Personnellement je pense que le Rubicon a été très largement franchi par un certain nombre de studios quel qu’il soit, et atteint directement la liberté individuelle .
A mon avis, c’est pas parce que qqun pirate un truc informatique qu’il l’aurait acheté s’il ne l’avait pas piraté.
Idem pour les montres (pas sûr que les 100 000 fausses Rolex aux poignets des Chinois auraient été transformées en 100 000 montres vendues), les habits, etc…
Probablement que dans certains cas non, en effet. Mais dans d’autres, si. Il y a donc un manque à gagner réel pour les créateurs.
Pour ma part, je ne crois pas du tout les personnes qui disent : « oui, je l’ai piraté, mais je ne l’aurais jamais acheté de toute façon », ça ressemble bien trop à une excuse bien pratique…
P.S. : On ne va peut-être pas comparé une série dont chaque épisode coûte quelques euros à des montres de luxe dont le prix se compte en milliers d’euros.
Ca me fait toujours rire les gens qui téléchargent illégalement et essaient de se justifier.
Désolé, mais il est faux de dire que la plupart des gens qui téléchargent illégalement ne pourrait le faire légalement. Il y a des abonnements a 7 ou 8€ par mois. Rien n’empêche de prendre un mois et de regarder 5 saisons ou plus, ce que j’ai fait pour GOT.
Ensuite, ils profitent du fait que d’autres paient pour eux, car si 100% des gens pirataient le système s’effondrerait.
Conclusion, une certaine partie de la population refuse de payer, profite du paiement des autres et disent « voyez on est aussi rentable que les autres ».
Je voulais dire que l’on ne devrait pas strictement parler de piratage si la chaine de valeur (et de revenus) ne se trouve pas exclusivement impactée par un manque à gagner sur l’abonnement.
Situation 1 : Games of Throne vu par 10 millions d’abonnés payant
Situation 2 : Games of Thrones vu par 2 milliards d’êtres humains et 30 millions d’abonnés payants (du fait des conversions des méchants méchants « pirates »).
Pourquoi parler de piratage stricto sensu dans la situation 2, si cela a contribué à démultiplier la chaine de valeur et la reconnaissance des auteurs et ayant droits ?
De l’illégal comme cela, tous les auteurs en rêvent !
Donc les mots sont mal choisis car du piratage, il y a en qui fait vraiment mal, ce qui ne semble pas le cas pour Game of Thrones…
Question : Je te prête un livre de Zola, c’est du piratage ou une augmentation de la chaine de valeur pour l’auteur ?
Et le plus drôle, c’est qu’il y en a dans le lot qui se moquent de ceux qui paient et les traitent de pigeons, sans même comprendre que sans ces utilisateurs en règle, ils n’auraient rien à pirater… Le parasite qui se fout de son hôte…
Sauf que ça ne semble pas être le cas avec tes chiffres arbitraires de 10 millions d’abonnés dans un cas, 30 millions dans l’autre… Mais ces chiffres ne sont pas forcément la réalité.
Ça aurait aussi tout a fait pu être 20 millions dans le premier cas, 10 millions dans l’autre… T’en sais strictement rien, tu présentes juste des chiffres hypothétiques qui t’arrangent.
Zola a été élevé dans le domaine public depuis pas mal d’années, il n’est plus « piratable ».
Après, pour un auteur encore soumis au droit d’auteur, prêter un exemplaire physique d’un livre, c’est un droit, c’est légal. Et ça n’augmente pas la chaîne de valeur pour l’auteur, puisqu’il ne touche rien sur ce prêt.
Mais ça n’est en rien comparable au piratage, qui consiste à faire plein de copies supplémentaires, et à les diffuser bien au delà de ton cercle d’amis proches… Si tu veux une analogie avec le bouquin, c’est plutôt à comparer avec le cas où tu scannerais le bouquin pour en faire un PDF et l’envoyer à des milliers de personnes…
”Nan, nan, je pirate pas, je fais une étude.”
Bon, où est-ce que je peux postuler ?
Le piratage c’est du vol.
NON. Ça n’en est pas.
La propriété intellectuelle, C’EST du vol.
Non, non, le piratage c’est bien du vol.
« La propriété intellectuelle, C’EST du vol. » Dit celui qui ne doit rien créer.
Désolé, mais si ton travail c’est de créer je ne vois pas pourquoi sa création devrait-être gratuite, sauf si cela est son choix.
Tout devrait t’être dû? Ton électricien tu le paies pas? Un architecte ca se paie pas?
Un film ou une série ça coute parfois 200 millions à produire, pour autant pour « Martin Penwald » the Rubber duck « anarchiste » cela devrait être gratuit car tout lui est dû mais lui ne doit rien à personne.
Expliquez-moi pourquoi ”le piratage, c’est du vol" est correct, donc.
Parce que c’est le problème. Le piratage CE N’EST PAS DU VOL.
Selon la loi, c’est apparenté à la contrefaçon, PAS au vol. Le prétendre, c’est faire de la désinformation, désinformation encouragée et initiée par les majors de l’industrie du divertissement.