Je suis également opposé au solaire photovoltaïque, très polluant et encombrant; en revanche le solaire thermique sur les bâtiments a un grand avenir, et peut produire énormément de chaleur (même si ça ne suffit pas à faire tourner des turbines électriques, s’il faut encore un peu d’énergie pour atteindre un point d’ébullition on peut avoir un complément photovoltaïque limité sur une partie des surfaces, ce ne serait pas efficace, en revanche on peut utiliser la combustion propre, par exemple des algues produites de façon très efficace par le solaire thermique).
Je pense même qu’on pourra produire du biocarburant par le solaire urbain dans des tubes de cultures d’algues, qu’on pourra aussi disposer dans plein d’endroits sans les saccager (par exemple le long des routes, et non sur la route comme la tentative faite avec du photovoltaïque, cher, fragile, et polluant).
Et on a des tas de ressources possibles de biocarburants qui ne doivent pas être des surfaces de culture dédiées: usines de méthanisation, traitement des rebus agricoles, des ordures ménagères (au passage convertir toute la pétrochimie des plastiques, à l’agrochimie avec les nouvelles matières plastiques bio compostables à base d’amidon ou mieux encore à partir de déchets végétaux ligneux non consommables et tous les résidus de nos industries agroalimentaires).
Enfin on doit réduire et même éliminer ou reconvertir la plupart de nos emballages (on a trop de plastique, l’industrie cartonnière peut aussi utiliser les déchets végétaux ligneux, sans forcément puiser dans des forêts, mêmes gérées, qui elles peuvent servir de « puits de carbone » nettement plus efficaces: l’énergie solaire la plus efficace est celle consommée par les végétaux, à condition de les choisir moins dépendants des ressources en eau, et nettement améliorer les systèmes d’arrosage et d’irrigation).
L’eau on peut aussi mieux la gérer pour ne pas la gâcher et qu’elle ne lessive pas les sols. Hors nos campagnes ont été trop massivement remembrées, alors qu’elles étaient des filtres et des éponges. On doit restructurer nos paysages pour retenir les sols, l’eau, limiter les dégâts des inondations, et les convertir à la production efficace d’alimentation (même sur des surfaces plus petites faisant la place à la diversité, aux haies, aux petits fossés, aux marais et surfaces humides dont on peut exploiter la production ligneuse aussi bien pour nos textiles que pour nos emballages, tout en protégeant nos villes et redensifiant nos réseaux hydrauliques de ruisseaux et de petits étangs).
Et sinon je ne comprend pas l’opposition des écolos contre les bassines qui permettraient de réguler la ressource hydraulique durant l’année et servir de retenues contre les dégâts des orages, en plus du fait que ça favorise la biodiversité: on ne protège pas assez nos zones humides, on continue de les assécher et de transformer nos campagnes (et même maintenant aussi nos montagnes) en déserts soumis au lessivage et aux inondations flash et glissements de terrain dévastateurs.
Ne peut-on pas restaurer le bocage et nos marais en France et en faire une ressource à la fois en eau et en production bio utilisable? on peut en faire des puits de carbone très efficaces, et des productions d’algues, et d’insectes comestibles riches en protéines pour l’alimentation animale et même humaine et très intéressants aussi pour la biodiversité. Et au bout de cela avoir une influence sur le climat des villes à côté.
De même on peut végétaliser beaucoup plus nos villes (notamment les murs non utilisés pour le chauffage solaire) et là encore s’en servir aussi pour l’isolation (une des plus grosses sources d’énergie puisque l’énergie la plus rentable et la plus efficace est celle qu’on ne consomme plus).