Justement, ce qui existe déjà dans les labos, ce n’est pas de la pure spéculation…
Et je n’ai jamais prétendu ne pas faire de prévisions sur l’avenir. Je te reproches juste toi d’en faire plein (et bien au-delà de ce qui existe en labo, voir de ce que la physique permet) sur l’hydrogène, tout en faisant comme si les batteries n’évolueront plus jamais…
Tous les constructeurs sont plutôt optimistes sur les gains futurs au niveau des batteries, même Toyota maintenant qu’ils s’y sont mis (ils ont récemment annoncé qu’ils comptent réduire le coût des batteries de 50% en moins de dix ans, avec au passage 30% de réduction de volume à capacité égale), alors que côté hydrogène, on est déjà face à des limites physiques incompressibles, comme l’encombrement des réservoirs.
D’accord, si tu veux, mais ce n’est pas une preuve pour autant que ça sortira forcément des laboratoires pour se retrouver sur de vraies routes. Et oui je sais, c’est aussi valable quelque soit la technologie testée en laboratoire, sauf que moi un parc automobile mondial composé à 100% de VEB, je n’y crois pas. En Europe peut-être, et encore, je demande à voir.
Moi non plus. Mais croire que les VEH pourront remplacer les VEB, ça c’est complètement illusoire.
Les VEH n’ont de l’intérêt que dans les quelques niches où le VEB ne pourra pas arriver. Mais c’est vraiment des niches. En l’état actuel, cette niche, en dehors des gens aveuglés par la technologie, c’est ceux qui ont besoin de faire de très longs trajets sans arrêts et avec très peu de bagages… C’est petit. Tout petit.
Le gros du parc mondial sera à batteries/super condensateurs dans les pays riches. Et les pays pauvres resteront sur des moteurs à combustion, mais en utilisant des biocarburants ou des carburants de synthèse. L’hydrogène sera beaucoup trop cher pour eux.
Alors on est d’accord, car je ne pense pas avoir jamais écrit un jour que c’est ce qui va se passer, mais plutôt une « cohabition » à l’échelle mondiale entre les différentes technologies, notamment avec l’hybridation, ou avec des biocarburants comme tu viens de l’écrire. Dans quelles proportions les unes par rapport aux autres, je n’en sais rien, sinon là oui ça serait de la spéculation et je n’ai pas de boule de cristal. Cela dépendra en effet de quel pays/continent on parle.
On s’est peut-être mal compris alors, parce que encore dans ce fil de discussion, un peu plus haut, tu disais que les VEH allaient prendre le relais des VEB d’aujourd’hui et des prochaines années…
@Krypton_80 et @MattS32 Merci de vous calmer; Le sujet n’est pas la comparaison entre VE et VH, mais simplement l’annonce du futur VH par Renault. Donc merci de revenir au sujet initial.
Dans le monde reel. lh2o et lelec sont encore cher. lautonomie meme si elle progresse jai du mal a imaginer le nombre de chargeurs a insraller pour des millions d automobilistes (lorsque le parc auto sera passé en majorité a lelectrique) contraints par leurs batteries de sarreter plusieurs dizaines de minutes, notamment sur les longs trajets, avec avec enfants et animaux durant les vacances et jen passe. faudra de nombreux chargeurs partout parce que plus personne ne fera darret sans chercher a charger, et des air dautoroute xxxl. bref les carburants vegetaux ne seraient pas une solution envisageable ? Ethanol, petrole de synthese ( avec des algues de culture ca existe)…
Les aires d’autoroute n’auront pas besoin d’être plus grandes. Il faudra par contre équiper de prises la majorité des places (y compris sur les aires qui actuellement n’ont pas de station carburant), qui aujourd’hui sont simplement des places de stationnement.
Concernant le temps de charge, il ne faut pas penser charge complète systématiquement. Sur un long trajet, le temps de charge requis pour un arrêt, c’est juste le temps nécessaire pour récupérer ce qu’on a consommé depuis l’arrêt précédent. Soit de l’ordre de 200-250 km. Ce que beaucoup de voitures feront en moins de 20 minutes dans 10 ans.
Et il faudra sans doute aussi un peu changer nos habitudes, et un peu plus penser à d’autres modes de transports pour les vacances, en particulier le train.
La production en gros volumes pose problème, notamment parce que ça entre en concurrence avec les cultures alimentaires et les forêts. En outre, si ça contribue bien à la diminution des émissions de CO2, ça ne règle par contre pas du tout le problème de la pollution atmosphérique et sonore.
Mais c’est effectivement une alternative pour des cas où l’électrique et l’hydrogène ne sont pas envisageable.