Commentaires : Recyclage ou réutilisation : quelle "seconde vie" pour les batteries de voitures électriques?

Face à l’autonomie ou au prix des voitures électriques, la question du recyclage des batteries semble pour le moins anecdotique. Pourtant, le sujet est central à plus d’un titre, que ce soit pour réduire l’empreinte environnementale des véhicules électriques ou pour limiter le coût de la fin de vie des batteries.

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Une idée (peut être bête …) : les recycler et les transformer pour les Hybrides dont le besoin d’utilisation est moindre et moins dépendant …

il serai pas mal de vendre la voiture, avec une installation batterie de seconde vie recyclée borne de recharge

Le recyclage pyrométallurgie est une pure supercherie une vrai honte.
Tout brûler pour seulement récupérer les métaux .
Une très grande partie de la batterie est constitué de plastique qui peut-être recyclé facilement et qui est dune qualité supérieure à du plastique traditionnel pour qui résiste à de très haute température qui est partie en fumée dans les fours thermiques.
Bravo
Comme l’air n’etait pas assez pollué .
Pour c’eut qu’ils vont dire que des usines filtre ou qui récupère le monoxyde de carbone sont des escrocs.
Les particules de monoxyde de carbone ne se brûle pas mais ils devient juste encore plus petit.
C’est comme la nouvelle norme pour les foyers aux bois avec les double combustion.

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Quand on parle de voiture électrique propre on pense surtout au milieu urbain dense où on a alors moins de gaz toxiques et de bruit.
Dans cette configuration le bénéfice en terme de santé publique est énorme.

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Les hybrides ont justement besoin de batteries plus performantes: le nombre de charge/décharge est bien plus important, le rapport puissance instantanée / capacité est aussi bien plus important (la batterie est déchargée en quelques minutes) d’où un stress plus important (même chose pour la charge).
Malheureusement ton idée n’est pas intéressante.

Article très intéressant. Il ya beaucoup de problèmes à résoudre. Tout doit être mesuré pour se décider. L’article met en lumière plein de questions intéressantes.
Quelques commentaires:

  • Il y a malheureusement du nuclear-bashing dans cet article. La production d’electricité nucléaire ne produit pas de CO2, et si on prend en compte le cycle de vie complet alors en produit pas plus que l’éolien et moins que le solaire… Et demande aussi beaucoup moins de materiaux (ciment, surfaces, connections electriques, …) pour produire la meme quantité d’electricité (et quand on veut !).
  • Et du même coup les centrales électriques à gaz ne sont pas stigmatisées, alors qu’elles sont de grosses contributrices de CO2. Le gaz est tout aussi fossile que le charbon, le pétrole (dont il partage souvent les puits), et le charbon. Comparé au charbon et au petrole il ne pollue pas l’atmosphère avec de particules sales, mais il fait toujours beaucoup de CO2 en brulant. Donc il est le moins sale des combustibles fossiles. Ca en reste un et donc rejette du CO2 quand on s’en sert.
  • La problématique de la quantité de matière première n’est que partiellement abordée: l’un des avantages du recyclage est effectivement de pouvoir réutiliser les matières premières, donc de réduire les besoins en extraction. Très bien. Cependant il y est cependant écrit que le cout d’extraction des matières premières va diminuer. En est-on bien sur ? Si elle se raréfient le cout d’extraction va très certainement se remettre à remonter - pas nécessairement maintenant mais dans quelques années.
  • On manque de chiffrage: quelle capacité electrique faut-il, en France par exemple, pour alimenter les solutions envisagées ici (usines de recyclage, etc…).
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Très bon article

Merci pour cette info, ma vision des choses est effectivement erronée

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Bravo pour cet article et merci !

Je vous rejoins pour la première partie, mais pas pour la seconde. En effet, le CO brûle très bien pour faire du CO2 et en plus, fourni de l’énergie. Mais brûler du plastique, c’est brûler du pétrole, quel intérêt alors d’avoir un VE ?

Avant de parler de recyclage, il faut parler de réutilisation. Justement, depuis un an, il existe une nouvelle norme ISO15118 qui permet au périphériques électriques (VE, bus électriques, « powerwall »…) de réinjecter de l’énergie dans le réseau (c’est normalisé, notamment l’échange et la facturation). De plus en plus de constructeur automobiles se mettent à cette norme (qui est un monstre de complexité, …). L’objectif étant clairement d’avoir un système de production électrique national qui fonctionne, non plus en dent de scie (avec « le background » couvert par le nucléaire, et les dents par des usines à gaz), mais en pseudo sinusoïde (avec le haut de la vague en journée).

Les panneaux solaires sont maintenant largement rentables, avec quelques millions de véhicules stationnaires en journée ayant stocké l’énergie en surplus pouvant la restituer la nuit. Là, il y a un gain très important sur le CO2 non produit par les centrales qui n’est pas évalué par l’article. De plus, je ne pense pas qu’il soit si difficile pour un constructeur de prévoir un réceptacle fixe (une armoire électrique) pour les batteries dès la conception du VE. (Tesla et Nissan le font déjà).

Ainsi, votre VE pourrait permettre de vous faire gagner de l’argent même 10 ans après son achat, en négociant automatiquement la revente de son énergie. La différence de coût de l’énergie sur une journée varient de 50%, alors que les batteries peuvent avoir un rendement de 90%, c’est clairement rentable. La norme ISO15118 le permet, reste à avoir un fort courage politique pour enfin autoriser les particuliers à devenir vendeur sur les marchés.

@studer premier message, première erreur…il n’est pas autorisé d’insulter les contributeurs, ceux à qui les articles de Clubic ne plaisent pas sont tout à fait libres d’aller voir ailleurs jap

Merci, enfin un article sur le sujet et qui plus est… complet !
J’espère qu’il sera mis à jour avec, on l’espère, l’évolution de la filière.

L’étude WW est curieuse, elle professe d’emblée (voir graph central) que la seule batterie … représenterait le double ou presque (57 VS 29) du bilan gris d’une thermique.

Or on sait que depuis au moins 2019 c’est impossible : une batterie en est à 69 kg de co2/kWH.
Etant donné que l’étude ne se base que sur WW et ses productions … ça donne l’impression que WW ne maitrise pas bien sa filière ou est contrainte par les achats des concurrents à se rabattre sur des batteries chères et gloutonnes en co2, celles que les autres ne veulent pas.

Donc baser ses réflexions sur le gars obligé de ramasser les miettes du marché des batteries n’est pas rationnel. il eut été plus judicieux de chercher les bilan gris des batt des « gros » du moment, ceux qui assurent 80% des ventes : Tesla, Zoé, Nissan, Hyundai/kia.

Quoi qu’il en soit la clé sera le Lithium et les chaines d’assemblages sur sol européen

si urbain dense le mieux c est interdire voiture et remplacer par trotinette velo metro et bus bus autonome

la réutilisation c est juste reculer pour mieux sauter

Je pense que ca sera sûrement une histoire de cout surtout.

Acheter une batterie d’occase qui a déja été largement amortie par le fabricant/constructeur à un prix raisonnable pour de la batterie de service camping car, ou du stockage perso pourquoi pas, si on essaye pas de nous la faire payer une deuxième ou 3 ème fois.

Aujourd’hui, avec internet, tout se sait préciément et rapidement.
Si ca sens l’enflage, ca finira au crematorium

C’est sur que ça fait moins tousser et casse moins les oreilles.

Bah non.