C’est un véritable séisme dans le paysage numérique. Le département de la Justice américain veut sanctionner le « monopole » de Google par une vente forcée de l’un de ses produits phares : Chrome. Mais qui pourrait bien racheter le navigateur ?
J’imagine qu’un navigateur en tant que tel ne rapporte rien , ou pas grand chose.
Mais compte tenu du fait que c’est le navigateur le plus utilisé ça doit quand même valoir très cher.
Du coup je ne comprends pas trop la stratégie de morceler Google pour renforcer un autre géant (je vois bien Microsoft le racheter).
Et que va t il advenir de chrome os ? Ils sont très loin d’avoir une quelconque position dominante, mais sans Chrome, Google n’a plus aucun intérêt à développer l’os
« Le juge Amit Mehta, en charge de l’affaire, a jusqu’au 5 septembre 2024 pour prononcer un verdict définitif, qui a le potentiel de bouleverser l’industrie de la tech et du numérique. »
Qu’a-t-il décidé depuis le 5 septembre 2024 ?
Et DuckDuckGo?
Je commence à vraiment aimer l’ami Amit.
Effectivement, 2025, c’est corrigé. La décision du juge devrait tomber en août prochain, selon plusieurs médias US.
C’est invendable. Et il faudrait être assez bête pour acheter cela.
Cela va forcement que perdre des parts de marché si la puissance de Google ne pousse plus derrière pour l’imposer partout. Et pour gagner du pognon faut faire du Google (avoir un moteur de recherche et de la pub qui rapporte)
Bon, cela dit, je m’inquiète presque + pour les revenus de Mozilla et donc pour firefox, si Alphabet perd chrome
Bien que ça pourrait intéresser Microsoft…et encore, il est impossible que ce dernier n’ose ne serait-ce que proposer le rachat.
Est-ce « vendable » ? Plus de chance de devenir une entreprise autonome.
Clubic va racheter Google Chrome le 1er avril prochain …
Même pour devenir une entreprise autonome, il faut que ça soit vendable. Une entreprise a toujours un ou plusieurs propriétaires.
Si je dis pas de bêtises, Chrome est la version commerciale de Chromium (qui est un mix de licenses BSD et d’autres libres) dont se servent allègrement de nombreux navigateurs, tels Edge, Opera, Brave, et pas loin d’une vingtaine d’autres plus ou moins connus.
Cette volonté de faire vendre Chrome est donc par définition imbécile, car c’est juste un Fork au même titre que les autres (si on met de côté que chromium est le « brainstrom » de Chrome, donc de Google).
Dans ces cas la autant faire disparaitre tous les forks de Chromium de facon légale (MS et les autres vont avoir les boules), et faisons passer l’intégralité de Chromium et des avancées de chrome sous un license libre obligeant ceux qui l’utilisent d’y contribuer, et avec aussi l’obligation de converser son appellation d’origine.
J’ai justement peur pour le projet Chromium sur lequel il est basé,
Google reste quand même l’un (si ce n’est LE) plus grand contributeur.
Ne serait-ce alors là pas le début du déclin de ce dernier ? Est-ce que celui-ci disposera alors du même niveau de développement ?
C’est Elon Musk qui va le racheter
J’espère que c’est un poisson d’avril c’est comme si on demandait à Apple de se départir de icloud sérieux ça n’aurait aucun sens
Pour une fois que c’est pas Google qui l’abandonne …
voir le cimetière des abandons https://gcemetery.co/
Plus qu’une cession pour est simple on pourrait très bien envisager une scission, avec de multiples acteurs au capital.
C’est d’ailleurs je pense une solution pour bon nombres d’entreprises en positions de position ultra dominante (je pense notamment a ARM qui est presque invendable en l’état, même si les problématiques sont différentes).
Microsoft serait dans la même position.
D’autant qu’ils avaient eu des soucis à peu près similaires du temps de l’hégémonie d’internet explorer.
On a toujours le droit de ne pas utiliser chrome et tous les autres services de google, donc je ne vois pas ou est la position dominante.
Position dominante, ça ne veut pas dire qu’on n’a pas le droit de ne pas utiliser…
Position dominante, ça veut simplement dire qu’un acteur est dans une position de force sur un marché, qui lui donne la capacité de fausser la concurrence sur ce marché.
En l’occurrence, Google est aujourd’hui en position dominante sur plusieurs marchés, dont celui des navigateurs (tous les navigateurs majeurs à part Safari sont soit directement basés sur le code de Google, soit dépendants financièrement de Google).