Commentaires : Que pensez-vous des nouveaux modèles climatiques?

Tu devrais contacter le GIEC en urgence, pour lui le soleil (Natural dans le graphique) n’a aucune influence :

Mais c’est justement le point d’achoppement. Pourquoi le rabâcher une fois de plus tout à fait fallacieusement en faisant semblant de le considérer comme acquis ? Il ne va pas se transformer magiquement en point agréé même en le répétant 100 millions de fois…

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Ton empathie pour les générations futures, dont peut-être tes descendants, force l’admiration.

Ah oui, merci de me rappeler ces bons moments à tailler en pièces du réchauffiste US.

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Je prédis une ère glacière en 2150.

Nous avons beau dire… Quel arbre remarquable!
Il a beau ne pas être très vieux, il est déjà tellement immense.
Il possède de puissantes racines qui se fortifient chaque jour.
Nul tempête ne semble pouvoir le terrasser et il ne laisse personne indifférent.
Il s’est tellement imposé dans notre quotidien
Que nous le regardons tel un doigt pointé vers le ciel.
Désormais, plus personne ne regarde la Lune qui illumine la forêt.

Il occulte absolument tout.

Vraiment, il faut que l’humanité dans son ensemble écoute le discours scientifique. Les scientifiques sont là pour estimer le plus finement possible ce qui nous attends. C’est ce qu’ils disent eux qu’il faut écouter, et ce qu’ils nous disent c’est que l’humanité doit changer. Ca n’est pas un choix, c’est un devoir si nous voulons perdurer. Certains dans ces commentaires parlent de notre société telle qu’elle est comme si cela devait durer car ils estiment bonne la mondialisation, entre autres. Mais ça n’est juste pas possible de faire perdurer notre système actuel, c’est un fait scientifique qu’il nous faut changer drastiquement. On ne peut pas juste s’habituer aux changements qui vont s’opérer si nous faisons rien.

Moins on on agira, et par agir il a été montré scientifiquement qu’il faut entendre un changement drastique de nos modes de vie à l’échelle planétaire, plus l’eau potable se raréfiera. On ne s’habitue pas au manque d’eau potable. Plus les rendements agricoles diminueront. On ne s’habitue pas à la famine. Plus les ressources naturelles en pétrole/terres rares/plomb/cuivre/sable/etc. s’épuiseront. On ne s’habitue pas à leur absence, nos sociétés en dépendent crucialement pour leur fonctionnement, et il n’existe pas d’alternatives à de nombreux matériaux. Plus les écosystèmes se fragiliseront et la biodiversité chutera. On ne s’habitue pas à être la seule espèce vivante, on en meurt pour tout un tas d’interactions écosystémiques dont nous dépendons.

Il ne s’agit pas de la fin de l’humanité, non. Mais il s’agit d’un drame à côté duquel la seconde guerre mondiale est une bataille de cour d’enfant. Et l’urgence est là, maintenant. Il ne s’agit pas seulement du monde que nous laissons à nos enfants, il s’agit de nous, de notre monde.

C’est admis scientifiquement ! Il est temps d’écouter. Si les sismologues de votre coin vous indiquent qu’un séïsme de magnitude 9 est attendue à quelques centaines de kms de votre maison, que faites-vous ? Vous paniquez un temps, puis vous vous efforcez de retrouver votre calme, et vous vous organisez alors à la mesure du risque annoncé. Il s’agit de ça maintenant, de s’organiser ensemble pour changer radicalement ensemble et mitiger ainsi au mieux l’impact du drame qui s’annonce.

Ce n’est pas un discours alarmiste, c’est un discours rai-son-able. La raison individuellement c’est l’ensemble des facultés intellectuelles d’un humain. La raison collectivement, c’est la somme des facultés intellectuelles individuelles, pondérées par les capacités sociales de chacun de ces individus. C’est donc d’accepter ce qui est annoncé par les personnes les plus compétentes pour faire des projections réalistes sur notre futur, à savoir les scientifiques, et de changer brutalement.

C’est pas un problème pour la planète qui s’en remettra, mais pour tous les moins de 50 ans, qui connaîtront surement un monde apocalyptique et qui, pour beaucoup d’entre eux, mourront prématurément et surement dans la souffrance… ce n’est pas vraiment souhaitable. C’est d’autant plus dramatique qu’ils paieront pour le laxisme/egoisme (rayer la mention inutile) de leurs aînés.

Vous avez raison sur toute la ligne, le problème c’est que pour limiter les dégats, il faudrait avoir un mode de vie pré ère industrielle. Un sacrifice que (presque) personne n’est prêt à faire. Que ce soit les occidentaux trop accros à la société de consommation, ou aux peuples en voie de développement qui ont tellement envié ce mode de vie, et qui commencent à le toucher du doigts

Si vous vous renseignez sur tous les sujets écologique sensible, et pas seulement le réchauffement climatique, vous en arriverez naturellement à la conclusion que d’ici 50 ans, ça va être vraiment la m… Renseignez vous sur les différents pics de ressources, sur l’acidification des océans, sur la perte de la biodiversité… Même sans le changement climatique, c’est déjà apocalyptique. Ajoutez par dessus un +4 ou 5 degré… pas besoin d’attendre 2100 pour voir que l’humanité va prendre une sacrée claque…

Je ne suis pas d’accord. Ce que vous dites serait vrai si il n’existait que deux états futurs à notre planète. Etat 1 : apocalypse, état 2 : la vie continue. Et qu’il s’agissait donc uniquement de répondre à cette question : “Évitera-t-on l’apocalypse, y arriverons-nous ?”. Ca n’est pas une bonne question, ça n’est pas une bonne façon d’approcher le problème, car il ne se pose pas en ces termes. La question est “A quel point y arrivera-t-on ?”. Car on y arrivera ! Dans le sens où la vie ne va pas disparaître sur terre et une extinction de l’humanité est un scénario très très improbable. La question est donc “Dans quels conditions y arriverons-nous ?”

En préparant une salade tomate-mozzarela-olives, ne reconnaissez-vous pas une différence entre une petite pourriture sur le côté d’une de vos tomates et un saladier entier de vos tomates en putréfaction avancée ?
Cela illustre pourquoi le discours “a-quoi-bon-on-y-arrivera-pas” est une erreur. Ce que nous ne faisons pas maintenant, cela engendrera l’aggravation future de nos conditions d’existence. C’est graduel, il ne s’agit pas d’un switch binaire entre “ah c’est foutu” et “ok on est sauvé”. Non il s’agit comme tout dans la vie d’une graduation du mieux vers le pire, et nos efforts détermineront là où se situera le curseur. Nos conditions d’existence futures, c’est nous qui les déterminons ensemble par nos choix politiques, par nos choix consuméristes, par nos choix familliaux, par nos choix ludiques, par nos choix professionnels. Si vous décidez que “ah c’est foutu”, ne perdez donc pas de vue que c’est un choix que vous faites car vous préférez ça au changement, ce n’est pas une fatalité non. Il y a de nombreux entre-deux entre “c’est foutu” et “c’est ok”, une infinité d’entre-deux, et à nous de choisir dans lequel on se situera. Ca ne sera pas complètement ok et loin de là, c’est sûr, c’est acquis, mais plus on change, plus cela s’en rapprochera. Il faut donc changer, le plus possible, et le plus rapidement possible. C’est l’objectif, et plus grand sera le nombre de gens l’ayant compris, mieux on y arrivera.

Seule une politique de grande ampleur parviendra à ce que de forts changements soient opérés. Mais actuellement, le frein ne vient pas seulement de la classe politique. Il vient aussi du peuple, qui manifeste une encore assez timorée volonté à changer. Cette volonté va cependant croissante au fur et à mesure de la dégradation de notre monde. C’est pour cela qu’un discours éducatif est important. Il s’agit d’éduquer, pour pousser les gens à orienter massivement leurs choix politiques vers l’écologie, et à exprimer leur envie d’un changement. Massivement.

Je ne vois pas une phrase de ce commentaire qui ne le soit pas (alarmiste).

La Science est une méthode d’investigation avec ses limites, pas un système de croyance infaillible ou un bréviaire de prêt-à-penser. Les opinions des scientifiques ne sont que cela, des opinions : elles doivent être jugées sur la base d’arguments considérés dans leur globalité ce qui inclue leur incertitude.

Il est difficile s’élever au-dessus de son propre aveuglement cela dit.

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Tu parles en connaissance de cause. Le problème du réchauffiste, c’est qu’il se contente de suivre soit parce qu’il n’a pas le niveau soit parce qu’il est fainéant. Rare sont ceux qui ont fait l’effort d’aller plus loin que le discours officiel. Le minimum d’honnêteté intellectuelle voudrait que quand on ne maîtrise pas un sujet scientifique (ie pas de sociologie consensuelle), on ait le courage de s’abstenir de disserter dessus.

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Ce ne sont pas des insultes :

Sot : qui est dénué d’intelligence, de bons sens. Cela convient parfaitement dans ce contexte, même si je l’aurai placé en fin de § pour conclure.
Ignare : qui manque d’instruction, de culture; qui est profondément ignorant. Ici aussi c’est approprié.

Quand on interprète erronément comme “insulte” ce qui n’est que qualification argumentée, cela les confirme juste (s’il le fallait encore). Pour ton édification, voici une liste d’insultes.

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Tu as mal interprété : cela s’appliquait au fil en question (celui avec ton obsession sans rapport d’un pseudo “consensus” élevé en dogme “scientifique”).

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Est-ce que l’un ou l’une d’entre vous connaît le nombre d’habitants sur Terre en dessous du quel on pourrait considérer que l’espèce humaine serait amenée à disparaître?
Je me pose la question car pour moi, l’humain s’est extrêmement affaibli physiquement par rapport à nos “ancêtres”. Nous dépendons désormais énormément des technologies, du pétrole etc… et ne sommes plus vraiment confrontés à notre environnement: faim, soif, froid, chaud etc… Bien sur, ce n’est pas vrai dans tous les pays (certains connaissent la faim etc).
De plus, avec l’industrialisation (et bientôt la robotisation) une grosse partie des populations des pays dits riches ont perdu beaucoup de savoir-faire: construire une habitation, produire sa nourriture, fabriquer des vêtements, se soigner avec ce que la nature fournit, fabriquer des outils, chasser etc… Sans compter les maladies de civilisation.
Si nous n’avions plus nos béquilles technologiques (plus de pétrole, forte tempête solaire qui nous frappe de plein fouet etc…) est-ce que l’humanité arriverait à s’en sortir facilement ou même s’en sortir tout court si on cumule cela avec le climat qui change? (peu importe que ce soit chaud/froid ou de notre faute ou pas)
Il y a de plus en plus de phénomènes extrêmes au niveau de la planète. Imaginons que nous n’avons plus le pétrole pour acheminer secours/vivre, construire des logements, cultiver les champs, d’électricité pour les hôpitaux et refroidir les centrales nucléaires, se chauffer l’hiver dans les maisons ou utiliser la clim, rendre l’eau potable et l’acheminer chez les particuliers etc… Sommes nous encore assez résistants et résilients pour qu’il y ait assez d’humains qui survivent pour préserver l’espèce humaine?

Oui bien sûr. Dans tout modèle scientifique existe un degré d’incertitude, on parle en statistique de niveau de confiance. Donc la question qui se pose pour toi est : à partir de quel niveau de confiance choisis-tu donc de croire un modèle ? 60% ? 90% ? 99% ? Un bon exercice mental est de se poser cette question pour un problème d’une gravité majeur, et qui t’impactera à court terme. C’est pour cela que j’ai pris l’exemple d’un séisme de magnitude 9 dans un autre de mes commentaires. Alors, sachant que l’épicentre d’un tel séisme est estimé à quelques centaines de kms de ta maison et que le déclenchement est imminent selon les sismologues de ta région, disons sous quelques mois te disent-ils. Que choisis-tu de faire ? Penser que les modèles de ces sismologues sont trop imparfaits, et rester dans ta maison quitte à en crever ? Ou bouger ? Cet exercice a pour but de te montrer que cet inaction que tu choisis, ça n’est pas un choix raisonné, c’est un choix émotionnel, tel le grand-père qui choisira de rester dans sa maison quitte à en mourir car il a toujours vécu là, il ne peut pas s’imaginer vivre ailleurs, et tant pis si les sismologues ont raison ! C’est un choix qui se défend, qui se comprend, mais qui est émotionnel. Ca n’est pas tant ton manque de foi en ces sismologues qui te font rester dans ta maison que ta réluctance au changement. Donc non, tu as vraiment l’air d’être un type intelligent, alors ne te ment pas en pensant que ta position se résume à un manque de foi pour le discours scientifique. Tu choisis émotionnellement de remettre en question le discours scientifique car il te demande une remise en question trop profonde de ton mode de vie. Un discours raisonné serait de changer ton mode de vie à la mesure de ce que tu te sens capable de faire. Fais peu si tu peux peu, mais ne renie pas.

Maintenant, tu vas possiblement vouloir argumenter sur ta position scientifique, et je ne rebondirais pas, désolé ! En aucun domaine mes positions sont arrêtées, mais elles sont dans ce domaine-ci trop solides pour une discussion internet. Bonne journée !

Difficile à évaluer. Il y a des précédents d’extinction passées (sur des îles) pour lesquels la raison invoquée est un nombre insuffisant d’humains pour satisfaire le niveau minimum requis (dépendant des conditions locales) de connaissance pouvant soutenir la conservation d’une société, mais cela reste difficile à prouver.

Généralement les chercheurs se contentent d’une explication exogène facile (manque de ressources, pathogènes, climat, etc.) et donc rapidement publiable. Ce n’est pas forcément faux, mais cela revient à considérer les humains comme statiques, ce qui est difficilement acceptable.

Même le GIEC (IPCC SREX) dit que non. Le pire est ce qui est fait actuellement : le détournement des fonds de la prévention (adaptation) vers la résolution de l’ineptie CO2 (mitigation).

Et pourquoi tous les autres n’arrêteraient pas au profit de l’Inde et la Chine ?

La question maintenant c’est : qui est prêt à faire des efforts ? J’ai bien peur que la planète ne s’en sortira pas tant que les hommes seront là.

Il ne faut pas confondre les statistiques mathématiquement calculables avec les statistiques d’opinion, celles qu’utilisent le GIEC par exemple.

Les 1ères sont à considérer dans l’ensemble des arguments scientifiques, les secondes pour ce qu’elles sont : des opinions avec 0 valeur scientifique.

Sur ton exemple, on n’est pas capable de prédire ce type d’évènement. En discuter n’a donc aucun sens. D’ailleurs des gens vivent au pied de volcans susceptibles d’entrer en activité ou dans des régions à forte sismicité tout en sachant pertinemment les risques encourus.

(Épargne-moi aussi le sempiternel blabla HS et personnel sur mes “émotions” ou prétendues telles que tu ne connais pas. Assez d’individus ignares à ce propos ici ou ailleurs m’ont traité de “robot” pour t’en faire une idée approximative.)

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