La guerre en Ukraine et les sanctions internationales contre la Russie ont des répercussions inattendues. Le projet open source Linux vient en effet de retirer une douzaine de contributeurs russes de la liste officielle des maintainers du noyau, suscitant un vif débat au sein de la communauté.
Je comprends qu’il soit délicat de fraterniser avec l’ennemi politique. On ne sait pas si ces contributeurs sont loyaux et dignes de confiance non plus si leur pays est l’ennemi de l’occident. On entend souvent parler de problèmes de hacking avec les russes. C’est une question morale et de bonne conscience qui se pose par rapport au regard des autres. Ceux qui le veulent peuvent néanmoins continuer leur contribution sous l’anonymat pour ne pas faire de vagues auprès d’autres instances.
La Russie n’est pas un pays concurrent comme les autres. Ses citoyens sont en grande partie endoctrinés, victimes d’un dictateur qui maîtrise les médias et détruit toute tentative d’apporter une opposition. Il est donc parfaitement rationnel de couper l’accès au code source de Linux aux Russes, pas parce que l’on n’aime pas les Russes mais parce qu’ils vivent en dictature.
Le monde de l’open source et Linux ça a toujours été un monde obscur même entre Américains, c’est une communauté assez fermée en réalité. Même si c’est ouvert, ce sont toujours quelques privilégiés qui font partie d’une sorte de comité de direction qui contribuent, les autres leurs contributions ne sont jamais prises en considération.
Un débat qui divise la communauté ?? Le « fameux débat qui divise » a massivement été orchestré par des fermes à trolls russes, comme l’a dénoncé Linus Torvald.
La communauté Linux souhaite éviter que son système d’exploitation soit potentiellement utilisé comme outil dans des activités de piratage informatique ou dans des opérations visant à déstabiliser d’autres pays. Cette position vise à maintenir la neutralité et l’intégrité du projet open source
En fait il n’est nullement ici question de « couper l’accès au code source » mais de couper l’accès AUX MODIFICATIONS DU code source c’est quand même une nuance importante.
Non. Ça ne concerne que ceux qui travaillent pour certaines entreprises russes.
C’est en fait exactement la conséquence de la mesure qui a été prise.
Les retirer de la liste de mainteneurs, c’est simplement leur retirer le droit de pousser eux même du code sans trop de contrôle. Ça ne les empêche pas de continuer à contribuer comme n’importe quel non mainteneur, en soumettant leurs propositions de code aux mainteneurs pour validation.
Je ne sais pas, en 1940 il aurait fallu faire confiance aux contributeurs travaillant pour des entreprises allemandes ?
Là tu compares vraiment des torchons et des serviettes.
Torvald né à Helsinki et l’histoire de la Finlande ?
La linux fondation est basee aux usa et doit se conformer aux sanctions americaines contre la russie … point
Linus toward est un gros c*ns et gueule plus qu’il explique, son message est une pure merveille d’absurdité, les vrais contributeurs ont dû sans savoir vraiment defendre cette.decision brutal et sans concertation … Et les vieux contributeurs russe dont Semin un cador sur les puces arm et le.code a pris acte et dit adieu à la commu…
demain ce sera la chine et apres demain les fromages qui puent car on aura ouvert nos gueules
Tu devrais prendre des vacances, il y a des soldes à destination de : Moscou, Pyongyang et Téhéran…
« Je n’ai pas revérifié la véracité actuelle mais à un moment, il me semble que j’avais lu qu’un des plus gros contributeurs au noyau Linux (ainsi que d’autres projets plutôt critiques comme OpenSSL) c’est la NSA… »
Oui bien sûr… et les démocrates mangent des bébés dans les sous-sols d’une pizzeria…
Sinon les attaques cyber massives et coordonnées contre nos hôpitaux ça, c’est bien une réalité !
Quand on sait tous ce que les russes ont apporté et apporte au monde la tech, c’est degeulasse
juste pour savoir, tu as deja mis les pieds en russie ?
ou tu répètes juste ce qu’on t’a dit ou ce que tu as entendu ?
Les contributeurs russes à l’open source sont très nombreux et depuis de nombreuses années, ça n’a jamais posé de problème particulier de savoir qui était leur président jusqu’à présent.
Est-ce que tu crois que les Russes laisseraient des américains travaillant pour des entreprises proches du gouvernement US pousser du code dans le dépôt d’un logiciel utilisé dans des systèmes critiques russes sans aucun contrôle ? J’en doute fortement… Quand on sait tout ce que les américains ont apporté au monde de la tech, c’est dégueulasse.
Un message ayant été supprimé par son auteur, la réponse a sauté elle aussi. ^^
Par ce que vous croyez sincèrement que :
1-les systèmes critiques sont mis à jour en permanence avec la dernière version de Linux publiée sans audit de code ?
2-qu’il n’y a personne, dans la communauté open-source, qui relise les modifications de code et qui pourrait signaler toute anomalie créée par les mainteneurs (russes ou autres) ?
Hélas, oui. Et ce n’est pas une croyance, c’est un constat. Que j’ai fait à de maintes reprises (et j’ai travaillé sur des systèmes critiques utilisés dans des centrales électriques, dans des réseaux télécoms, dans des supercalculateurs, dans la banque…).
Notamment parce que quand il y a une faille critique qui est publiée, on a rarement le temps de passer en revu tout le code qui a changé entre la version qu’on a et la version qui corrige la faille. Et souvent, pas non plus les compétences pour le faire.
Voir l’exemple récent de la backdoor introduite dans la lib xz… Mais aussi toutes les failles accidentelles qu’il y a eu et qu’il continuera à y avoir dans de nombreux composants open source, qui montre bien que non, tout n’est pas vérifié, revérifié et survérifié.
C’est justement le principe des « mainteneurs » par rapport à de simples « contributeurs » : les mainteneurs sont ceux en qui on a suffisamment confiance pour les laisser pousser du code sans trop de vérification de ce qu’ils poussent. C’est exactement ça qui fait que quelqu’un est un mainteneur et pas un simple contributeur. Et donc, quand cette confiance est rompue, on retire le status de mainteneur.
C’est une bonne chose que harmony os next ne soit pas basé sur linux mais sur un kernel interne a huawei et à la chine.
Huawei aurait pu se retrouver encore une fois piegé.