@Khonar_LeBarban
Les faits sont les faits, rentrer à la NSA c’est le souhait de peu de gens de par la nature des activités exercées, c’est déjà un premier point qui pose question, quand on y rentre on sait ce qu’on va y faire, voir et risquer. Qu’il prenne des risques pour lui passe encore … Mais dans ce genre d’affaire les proches vont vivre des moments très difficiles, il le sait et le fait quand même, ça pose également question.
Le fait est ( dans nos systèmes de droit occidentaux) que seul un magistrat (juge procueur) peut ordonner la surveillance afin que les éléments soient validés pour respecter les droits constitutionnels.
Néanmoins croire que l’activité de renseignement respecte les droits des individus est faux, sinon ces services ne pourraient même pas fonctionner, se privant de leur matière première et leur but de sécurité, les éléments qu’ils extraient ne serviront que difficilement de preuves (exploitables au cours d’un procès) mais ils s’accumulent et je peux vous affirmer que nous avons tous des fiches.
J’en ai eu la preuve au service militaire, quand bien même je n’ai jamais eu de casier et rien fait pour en avoir un.
Cela se déroule il y a peine 25 ans, en effet le capitaine durant le rendez-vous à l’intégration dans la compagnie savait que j’avais été viré d’un boulot d’été d’une boite de merde (il faut le souligner) au motif que j’avais causé philo avec mon voisin de margeuse … ( je ne parle pas d’un bouffon inculte arborant un che guevarra, mais d’une discussion sur le banquet de Platon et humain trop humain de Nietzsche, le boulot à la margeuse consistait à remplir une machine sans réfléchir, donc …). En parlant des études, le capitaine a pris un air amusé, a regardé une fiche et m’a dit « Muller (nom bidon) y a de la philosophie à l’usine », les faits remontaient à environ 6 mois, ça m’a littéralement refroidit ! Et pourtant pas empêché de faire une service plus intéressant, bien au contraire.
Qu’il y ait des lois qui déclarent certaines activités de surveillance est la manifestation d’un droit d’information du citoyen, tel le patriot act aux états unis.
La surveillance et le bypass cryptographiques direct en accès sur les équipements de communications des sociétés de communication privés sont accordés defacto aux services de renseignement, sinon vous fermez boutique.
Ceci, la loi le décrit, mais nul besoin de description si l’on ne désire pas mettre les citoyens au courant, avant d’être réglementés les IMSI catcher ont été utilisés et continuent de l’être, sans que grand monde s’en soucie.
Cette courte diatribe pour vous dire qu’on se moque de l’illégalité ou anticonstitutionnalité de cette surveillance, elle est là et nécessaire, invisible à vos yeux comme le serait votre système immunitaire ; et surtout, pourvu qu’elle le reste.
Finalement, apporter la preuve qu un tel système existe est une sorte d’inauguration des chrysanthèmes et s’offusquer que PRISM eut existé est une réaction d’acteur où l’on mime la surprise, un jeu de dupe pour gouvernants. Son livre que je n’ai pas lu et ne lirai probablement pas doit avoir le mérite d’apporter une description (dont on se doute ou que l’on connaissait déjà en haut lieu même chez nous) en revanche ses états d’âmes d’auteur à prétexte n’ont pas d’importance.
Sur le principe, il est impossible de se passer des services de renseignements et leurs méthodes évolutives ou non, la sensibilité personnelle ou/et les besoins de la société placeront le curseur de son importance
Pour finir, mon commentaire initial n’a rien de ridicule, il est à la limite « clivant » comme votre position que je n’oserai jamais qualifier de ridicule mais de NAIVE.
Pourtant j’ai un peu de sympathie pour lui, Snowden a jouer son avenir ( et pas que le sien) et dirigé une embarcation bien dangereuse laissant dans son sillage une petite histoire qui nous aura touché plus ou moins.