Fluide: c’est le terme soft pour désigner un marché du travail qui méprise totalement le salarié, auquel il n’accorde aucune protection….
En gros, un marché du travail « fluide » , c’est un marché du travail sans règles ou le salarié devient simplement jetable.
Ce que je suis très curieux de voir dans 4 ans (sous réserve que le prochain président soit sain d’esprit), c’est comment tous ces gens riches et puissants - qui ne se déplacent pourtant plus qu’à genoux dés que Trump est dans les parages - vont bien pouvoir retourner leur veste et redorer leur image.
Je suis affilié à la FGTB (le syndicat socialiste en Wallonie) depuis 1984. J’ai travaillé dans diverses industries mais surtout dans la sidérurgie et les fabrications métalliques, des grèves, des conflits sociaux, des fermetures de services et des restructurations, j’en ai connu pas mal. Et dans ces cas-là, il n’y a jamais eu que deux sortes de personnes : celles qui se battaient et obtenaient quelque chose, et celles qui étaient prêtes à baisser la tête et tout accepter de la part des patrons.
Tu aurais incontestablement fait partie de la seconde catégorie.
Non, c’est un marché où la fluidité fait que les employeurs n’ont aucune peur à embaucher car ils savent qu’ils peuvent également s’en séparer. Et ça permet de s’assurer qu’un maximum de besoins se transforment en offres d’emplois.
Non, car si les conditions de travail ne me conviennent plus, je change d’employeur. C’est ce que j’ai toujours fait (et au final ça m’a toujours permis de gagner toujours plus).
Je ne me bats pas contre un patron, c’est son entreprise, pas la mienne. par contre, je n’ai aucun mal à aller lui parler et à voir si on tombe d’accord (ou pas).
Excellent ! quand on est pas content de son boulot on en change !
Vive le recrutement au mérite et la liberté d’expression sans entrave !
Justement non.
Si tu ne peux pas t’exprimer sans devoir changer de boulot, ce n’est PAS de la liberté d’expression.
Une entreprise n’est pas et n’a jamais été une démocratie, le patron décide les employés obéissent .
Si les utilisateurs ne sont pas contents ils ont le droit de quitter les réseaux sociaux .
Ou comment « interdire » aux gens de ne pas être d’accord / d’exprimer leur avis divergent.
La prochaine étape : « Tu n’es pas d’accord avec la politique du pays ? Tu t’en vas. ».
Le glissement de valeurs que personne ne veut voir …
Et on se demandera pourquoi le taux de syndicalisme est si faible en France. On peut donc en conclure globalement que tu ne souhaites pas vivre dans une démocratie et que tu es prêt à te soumettre à n’importe quoi.
T’es sensé te tenir habillé en société.
Donc tu te la mets où tu veux…
Tu ferais quoi toi si les deux hommes les plus puissants du monde t’ordonnaient de se conformer à leur idéologie, sinon c’est la prison à vie sous des prétextes bidons ?
Bah par exemple émigrer en Europe avec mes milliards, et tout faire ensuite pour dezinguer l’orange à la mécanique fasciste.
Quitte à y saborder l’entreprise.
Fluide comme une colique vite évacuée, le salarié…
C’est fou à quel point ces gens-là sont frappés de dissonance cognitive !
Pas si simple, ça n’est pas parce qu’une personne n’est plus sur le territoire US que le gouvernement n’a plus de pouvoir dessus. Et déplacer des milliards ça se remarque tout de même un peu généralement.
Après on est d’accord que c’est ce que quelqu’un de bien devrait faire, mais on ne devient pas miliardaire en étant quelqu’un de bien.
Ils peuvent aussi renoncer à leur nationalité américaine et demander celle d’un autre pays. C’est ce qui s’est passé en Belgique à l’approche du Brexit, beaucoup d’anglais vivant et travaillant chez nous ont demandé la nationalité belge. ^^
Le temps d’obtenir une autre nationalité, on peut espérer que Trump ait dégagé
Tout dépend pour qui.
Pour l’afghan du coin du village ce n’est pas une sinécure, mais pour le Pavel ou le marzurck du coin du monde, venant avec deux montagnes de billets verts, là on peut passer plus facilement les étapes, même si c’est pour plus tard se prendre un retour de bâton
Oui, mais pour déménager la boîte il suffit pas de déménager le patron…
Pour celles et ceux qui se demandaient comment le nazisme a pu prendre le contrôle de l’Allemagne dans les années 30, il suffit de lire ce fil de discussion.
Hahahahha mais c’est tellement hilarant de simplisme et caricatural. La pensée féodale dans toute sa splendeur. Au moins on ne rate pas une occasion de rire. Encore heureux qu’on puisse encore le faire.
Bonjour, le 19e siècle a appelé, il voudrait récupérer sa conception de la société et de l’entreprise.
C’est à se demander si l’on a pris le temps de mettre les pieds dans une entreprise avant de dire cela. Mais bon le raisonnement à coup de slogan a manifestement un bel avenir et tenter d’aborder la diversité des modèles d’entreprises et la diffusion (et l’efficacité économique) de modèle de structure plus aplatie sera certainement une perte de temps.