Une startup du Massachusetts développe une nouvelle architecture de batterie capable de doubler l’autonomie des véhicules électriques. La technologie ETOP refond complètement la fabrication des batteries en éliminant les composants inutiles. Avec une autonomie de 1 600 kilomètres, on touche du doigt le rêve jusqu’ici inaccessible du trajet longue distance en électrique.
Quid de la réparation? Ca change rien? Où c’est pire?
Ah les promesses quasi quotidiennes sur les batteries, surenchère de vaporware… ça avance, mais pas vraiment aux plannings annoncés…
L’aller retour Paris Marseille ce n’est pas 950 km, il y a 650 km en ligne droite donc 1300 aller/retour, et si l’on prends vraiment la route environ 770 km donc 1540 km.
Je pense pas du coup qu’avec 1600km la batterie suffise pour faire l’aller retour, en terme de kilomètre probablement, mais en ajoutant les arrêts, les bouchons/ralentissement qui vont nécessairement allonger le temps de parcours et la consommation la marge de 60km me paraitré assez faible pour être certain d’y arriver.
startup du Massachusetts = ancun avenir avec trump et son 100% fossile (l’energie, pas le bonhomme, quoi que)
Ils avaient peut être Trump en tête en écrivant leur annonce (la source) en effet, on lit par exemple
« significant advantages for U.S. manufacturers »
« The U.S. must advance battery innovation, not just scale production to close the gap with competitors overseas. Our 24M ETOP offers U.S. manufacturers the technology they need to leapfrog Asian counterparts »
Pour avoir une voiture électrique, c’est pas tant l’autonomie qui est important, faut qu’elle soit de 150 km ont est d’accord…Mais plutot la vitesse de recharge.
Si cette batterie tient ses promesses, elle tuera le thermique toute seule comme une grande, pas besoin ou peu importe l’action d’un gouvernement autoritaire petrolophile (cas US), ou petrolophobe (cas UE).
Laisser les gens choisir la meilleur solution plutôt que leur imposer d’en haut, quelle horreur !
200km d’autoroute et une charge en moins de 10min pour récupérer ces mêmes 200km d’autoroute, c’est ce qu’il faudra pour espérer convaincre tout le marché.
Ce type d’évolution fait aussi baisser le poids, donc la consommation, donc augmente l’autonomie du véhicule à capacité de batterie équivalente.
Encore faut-il que ce soit un truc vraiment réalisable et pas une énième entreprise qui mise sur le dépôt de brevets et se fait mousser en communication pour trouver un repreneur à un bon prix.
Moi maintenant sur les batteries j’attends qu’on me parle de modèles de voitures, plus des floppées de promesses de révolutions à venir…
Faut voir aussi quel impact ça a sur la maintenabilité… Parce que tel que décrit, j’ai bien peur que ça fasse de la batterie un gros pack monolithique, à remplacer intégralement en cas de défaillance d’un élément, alors qu’au contraire l’industrie s’oriente plutôt aujourd’hui vers des solutions plus modulaires, permettant de remplacer à moindre coût un élément défectueux.
Tout faux. En fait, ce qui consomme le plus sur une voiture électrique, c’est de rouler en ligne droite sans arrêt parce qu’elle n’utilise pas le freinage régénératif qui récupère environ 30% de l’énergie dépensée. Donc l’autoroute sans arrêt va bouffer un max de batterie.
A contrario, les bouchons vont au contraire régénérer la batterie. Surtout qu’à l’arrêt, ce n’est pas comme une thermique, elle ne consomme quasiment pas d’énergie (à part l’éclairage et la climatisation si elle est active, qui elle par contre consomme pas mal.)
Ouep, j’ai pensé à la même chose. Mais, peut-on toujours rêver, peut être que le pack, vue les économies imaginées, pourrait revenir moins cher qu’un module ? Oui… on peut toujours rêver
L’énergie récupéré au freinage étant toujours inférieure à celle consommée pour atteindre la vitesse de croisière, pour une même distance tu vas quand même moins consommer en roulant à vitesse constante qu’en roulant à vitesse variable et avec des arrêts.
Le fait que l’autoroute consomme plus, c’est pas parce que la vitesse est constante, c’est parce que la vitesse est élevée.
La circulation dense et les bouchons feront effectivement consommer moins, mais pas grâce au freinage régénératif, simplement grâce au fait qu’on roule moins vite…
En allant plus au fond des choses, la pente de l’autoroute est un facteur très important, même en ligne droite sans virage, un léger faux-plat et on voit l’indicateur de consommation monter lentement mais sûrement et c’est l’inverse avec une légère descente, surout si l’on dispose de la « récupération intelligente » qui fait appel à des tas de paramètres, au gps et à des radars (c’est le cas chez Mercédès).
Dans la vallée du Rhône, avec un fort mistral, la consommation d’une grosse berline diesel V6 peut varier de presque 2 litres à 130 km/h avec vent de face ou vent dans le dos, sur une électrique ca va faire au moins 10% d’écart.
Bah c’est exactement pareil sur un thermique, pas besoin de récupération pour ça… logique qu’en descente ça consomme moins qu’en montée
on touche du doigt le rêve jusqu’ici inaccessible du trajet longue distance en électrique.
Inaccessible ? Aucun problème de mon côté…
Qui fait plus de 500 km sans une petite pause ?
Ça m’arrive. 5½ heure de route, ½ h de pause, et re 5½, histoire de faire entre 1000 et 1100 km dans la journée.
Ok, ça TE arrive, mais ce n’est pas conseillé, et heureusement ce n’est pas le cas de beaucoup de monde
Parce qu’on se repose plus lorsqu’on reste 15 min debout à boire un café ? Perso, je suis comme Martin, j’ai besoin de me dégourdir les jambes tous les 500 km mais c’est juste une question de circulation sanguine. Je suis bien plus reposé à avaler les km assis en écoutant de la musique.
Si déjà on arrive à faire juste l’allé simple sans recharger, ça sera une belle avancée technologique pour les VE.
Intellectuellement, oui. Parce qu’on fait un changement d’activité, ce qui permet de « détendre » le cerveau, plutôt que de rester concentré sur la même activité pendant 5h.