Commentaires : Normandie : la plus grande route solaire du monde est un échec

A titre de comparaison l’installation d’une éolienne coûte 3 millions et permet d’alimenter 2000-4000 habitants. Mais avant des les implanter partout en France il a d’abord fallu réaliser des prototypes, et effectuer des tests qui sont bien plus chers à effectuer qu’une production industrielle massive comme ajourd’hui. Donc 5 millions pour un prototype censé alimenter 5000 habitants ne paraît pas délirant. Et l’objectif d’un prototype n’est même pas d’être rentable mais de valider la technologie et son rendement réel par rapport au rendement estimé vis-à-vis de sa localisation. Si on ne faisait pas ce genre de tests on en serait encore aux centrales à charbon, et il faut parfois plusieurs essais pour réussir… ou échouer, et passer à autre chose :slight_smile:

LA comparaison ne tient pas.
Une eolienne produit entre 1 et 5 GWh/an pour les plus grandes et les plus productives (le max, 5GW doit correspondre à peu près à 1000 foyer de 5 personnes, la moyenne nationale étant 4770kwh / an par foyer aussi appelé “site résidentiel”).
Cette route devait en produire 280 000 KWh/an, donc si on fait le calcul, seulement 60 foyers (et pas 5000 hab comme c’est faussement indiqué dans l’article).
Et elle n’a fais que la moitié la première et meilleure année, donc une trentaine de foyer) pour un cout supérieur (et le cout d’entretien à l’année est rédhibitoire). Expérimentation raté ou pas, avant sur le papier, y’avait déjà comme un problème non ? L’essai aurait du s’arrêter à l’étude.

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Je viens de retrouver les vrais chiffres (bref, j’ai fais le travail qu’auraient du faire les journalistes)

“D’après la société Colas, une surface de 20 m2 suffit à approvisionner un foyer en électricité (hors chauffage) et 1 km de route équipée fournit l’équivalent de la consommation de l’éclairage public d’une ville de 5 000 habitants.”.

Voila, ce km n’était pas pour 5000 hab mais l’éclairage public d’une ville de 5000 hab.

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" Et ? " je me posai la même question en voyant ton premier commentaire.

“Si les entreprises ont touché leur pognon ce n’est pas un échec puisque le but premier est atteint. Le seul effet de la transition c’est de donner de l’argent publique au privé.”

le fait que l’argent ne va pas dans les poches de politiciens douteux te dérange ?..

moi perso je préfère que cette argent comme tu dis “public” serve pour de l’emploi, rassure moi tu pense pas que le chantier c’est Ségolène qui à tout fait avec sa petite truelle ? (même si le projet est un “échec”, bien que ceci est reste un chantier test donc, échec non mais non concluant oui, car avec un localité différente et d’autres matériaux, vas savoir).

Je ne vois rien d’aberrant à faire des recherches sur l’adaptation énergétique. Ne rien faire c’est aussi se condamner à l’avenir à subir de nouvelles dépendances énergétiques quand en plus on sera encore fortement dépendant au produits pétroliers de plus en plus rare et cher et qui pourra être coupé à tout moment à la source par ceux qui en ont encore et feront un chantage avec (comme l’a déjà fait la Russie contre plusieurs pays européens).
Ceci dit on doit mettre le paquet sur ce qui est IMMEDIATEMENT rentable et utile: le solaire pour le chauffage (même si c’est pour préchauffer l’eau de quelques degrés de plus, c’est une économie énorme), de même que l’isolation thermique. Et les progrès specaculaires sont possibles dans tous les batiments industriels et agricoles qui ont aussi des toits exploitables et de bonnes expositions.
Enfin le solaire même en Bretagne n’est pas une hérésie du tout, la Bretagne est maintenant dans les régions les plus ensoleillées après la côte Méditerranéenne.
Le solaire aussi ne dégradera pas le paysage.
En revanche je ne croie pas du tout au photovoltaïque, peu fiable, et nécessitant des ressources très polluantes et rares (dont les terres rares, monopolisées par la Chine) et beaucoup d’énergie aussi pour fabriquer les cellules et les panneaux en fin de vie sont très difficiles à recycler et seront des sources de pollution couteuses. Idem pour les batteries qu’on ne peut plus produire. Alors qu’on sait utiliser la simple chaleur solaire et la stocker (et il y a de nombreux moyens pour optimiser son rendement)
Intéressant aussi: la production solaire d’algues pour produire des biocombustibles, et la biomasse (on a des réserves énormes inexploitées et c’est renouvelable, on en produit en quantité mais on la jette). Avec le réchauffement on a aussi des quantités d’algues sur nos côtes (y compris les Antilles avec les sargasses) qui constituent une biomasse énorme inutilisée (et en plein développement: actuellement c’est vu comme une nuisance polluante, et pourtant c’est une opportunité qui n’a pas encore son application industrielle; et c’est mieux d’utiliser ces algues que faire des plantations agricoles oléagineuses dont on a besoin pour nous nourrir: si on laisse se développer le bioethanol d’origine agricole terrestre, on se condamne à ne manger que des produits de l’agriculture intensive et on aura d’énormes problèmes de ressources en eau, puis une pénurie et la famine; il faut totalement interdire le “bioéthanol” agricole). Les “puits de pétrole” maintenant sont dans nos décharges et montagnes d’ordures non traitées.

De même on peut faire des économies énormes (équivalent à une production d’énergie) en réduisant drastiquement notre alimentation animale : non pas l’interdire car l’élevage devrait se convertir à la seule alimentation naturelle (viser à interdire l’agriculture fourragère): la viande deviendrait très chère mais de qualité et l’élevage servirait utilement pour le désherbage et l’entretien des sols et forêts, une aide précieuse contre les incendies. Les surface agricoles libérées serviraient aux cultures vivrières, alors moins chères même en “bio” pour tout le monde: fruits, légumes, céréales, graines et coques, huile végétale, sucre. Les déchets agricoles seulement serviraient aussi alors à l’alimentation animale complémentaire sans nécessiter de ressources en eau supplémentaires.
Et l’agriculture doit aussi s’installer dans nos villes: les fermes urbaines sont à développer, elles favorisent les circuits courts, moins de transport, produits plus frais et de meilleure qualité; ils peuvent même devenir moins cher car bien plus rentables et efficaces à produire avec moins de ressources, et moins ou pas de traitements (car on y peut les protéger plsu facilement). On doit viser à réduire drastiquement les exportations agricole et mettre fin à leur marché mondialisé pour faire de la production locale. Et on a de nombreux espaces urbains bétonnés qui ne servent à rien à reconvertir.
En finir avec les inutiles gazons décoratifs: un jardin cultivé c’est aussi beau: la mise à disposition des jardins inutilisés devrait être rendue obligatoire et faire l’objet de recensement publics; une incitation fiscale pourrait aussi aider: les surfaces non cultivées seraient surtaxées au même titre que les surfaces bâties, les surfaces cultivées pour les cultures vivrières devraient être défiscalisées, avec un système comparable à la TVA: on taxe tout et on détaxe en fonction de l’usage fait, et indépendamment de la rentabilité commerciale des produits, à condition que les cultures remplissent un cahier des charges minimal: destiné à l’alimentation humaine, avec des bonus pour tous systèmes de retraitement des déchets agricoles non consommables par l’homme, les économiseurs d’eau et des compensations pour les calamités sous forme d’une assurance collective).
La distribution alimentaire doit aussi se réformer. Comme aussi les emballages (on a trop de plastiques, pas assez de distribution en vrac dans des emballages réutilisables et totalement recyclables sans plastique). Plus besoin de supports imprimés: l’information des consommateurs peut être numérique, on a juste besoin d’étiquetage très minimal: un petit code barre ou QR-code suffit pour associer tout le contenu promotionnel, publicitaire et informatif. Et sinon le produit brut en vrac montre le produit réel.
Pour la conservation, revaloriser le verre, la conserve en métal, les deux se recyclent très bien à l’infini. De même le carton qu’on doit pouvoir faire avec les déchets végétaux ligneux (y compris du désherbage) et pas avec le bois des forêts: plus besoin du “joli” papier blanc.

Rien à l’heure actuelle ne permet de lier l’apparition des sargasses aux antilles aux réchauffement climatiques (et pour les cotes bretonnes par exemple, c’est encore moins vrais, là c’est l’agriculture). Dans les 2 cas, ce sont des causes écologiques (déforestations, nitrates …bref, l’agriculture intensive) mais aucun lien prouvé avec une quelconque modification climatique (j’ai bien regardé les journaux, ils disent “réchauffement” les semaines de canicule, les autres semaines ils disent “modification”) .

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T’es un petit marrant toi.

Il y a tellement plus simple : manger moins.

parce que EN PLUS pour que ça marche faut de la manipulation climatique (qui NOUS coûte la peau des fesses !)

n’oublions pas que les politicards ne savent pas lire !

“Manger moins”, c’est la solution des riches.
Certains n’ont pas le choix et le problème qui arrive maintenant ne sera plus celui de “manger trop” mais de “manger assez” pour tout le monde (et pas des saletés qui nous intoxique et ne nous nourrit pas vraiment, comme ce que produit l’industrie agroalimentaire maintenant: non seulement ça ne nourrit pas mais ça provoque aussi l’obésité, et toutes sorte de maladies car ce qui fait “grossir” est justement ce qui ne sert à rien pour le corps et qu’il stocke pour rien et au final finit par nous empoisonner et nous tuer tout en épuisant inutilement des tas de ressources naturelles qu’on gaspille vraiment pour rien au détriment de l’alimentation utile).
Pire maintenant on veut faire de l’énergie en utilisant les ressources agricoles. Et c’est bien un problème global.
On n’a pas le choix que de revenir à la production agricole locale, aux produits de saison, à l’élimination des transports, à la fin des industries agroalimentaires et à la normalisation abusive des produits alimentaires. On aura peut-être moins de choix dans nos magasins mais on aura la variété selon les endroits et les saisons et on refera vivre bien plus de monde, en utilisant moins d’énergie et d’eau, moins de pesticides et pharmachimie ultrapolluante car plus de résistance aux maladies grace à la variété (plus facilement adaptable aux changements et naturellement résistante, et on n’aura plus l’épée de Damoclès des pandémies que le système actuelle développe et qui menace maintenant la Terre entière de façon de plus en plus rapide à cause d’échanges internationaux beaucoup trop développés et très peu traçables)
On est à la merci complète de catastrophes gigantesques pouvant toucher des milliards d’individus en quelques jours: on a créé pire que les bombes atomiques avec nos systèmes agroalimentaires “modernes” où tout est standardisé et pas facilement remplaçable car on a tué massivement la diversité.
Il faut le dire: on ne peut pas nourrir tout le monde avec un produit standard sans mettre en péril tout le monde en même temps. L’agroindustrie est le pire danger qui nous menace la planète (et ses effets sont encore plus rapides et sans doute plus catastrophiques à terme que le changement climatique qui pourtant s’annonce déjà comme catastrophique dans le monde entier en quelques décennies seulement, mais l’agroindustrie pourrait accélérer les choses et nous tuer tous bien avant)

Donc non la solution “manger moins” n’en est pas une. C’est même le contraire car on a déjà plus assez pour tout le monde (et on en voit les effets au plan social et politique, on risque aussi un conflit mondial majeur pour l’accès aux ressources de survie, et les problèmes de migration actuels sont en rien comparables à ceux qu’on va connaitre bien vite, et on n’aura plus aucun moyen de les arrêter: ce ne sont pas de nouveaux murs qui éviteront ces catastrophes, ils ne feront que freiner un peu l’inévitable et si le mur est trop résistant il engendrera vite une situation guerrière). Les situations de guerre se multiplient partout dans le monde, sur tous les continents (il n’y en a plus un seul qui soit en paix viable) et dans toutes les grandes aires urbaines du monde, tandis que les zones rurales se paupérisent et se désertifient à grande vitesse et qu’on vide nos océans de leur substance et l’atmosphère de son air respirable). L’homme n’agit plsu que pour gérer l’urgence, il n’a plus aucune vision à long ou moyen terme, il réagit à très court terme et spolie tout ce qu’il peut encore dans une guerre déjà sauvage qui ne profite qu’à quelques-uns et tue tous les autres.