Commentaires : L'UE veut que les travailleurs Uber ou Deliveroo soient présumés salariés en Europe

Le bras de fer entre Bruxelles et les plateformes digitales continue. L’exécutif européen entend faire passer des millions de personnes sous le statut de salarié.

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L’UE,j’espére qu’elle va disparaitre pour nous laisser indépendant avec nos emplois made in france.

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Et tous ceux qui ont besoin de ça pour compléter leur fin de mois ils font comment s’ils ne sont plus auto-entrepreneur (avec le libre choix du niveau d’activité) ?

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Malheureusement c’est un peu comme le travail non déclaré, à petite échelle ça semble bénéfique pour tout le monde, mais c’est néfaste à grande échelle.
Ces services ont détruit les salariés des restaurateurs qui proposaient déjà la livraison, et se prennent des marges confortables pendant qu’un livreur « qui attend » est gratuit et le fait faute d’autre solution pour avoir des revenus. Dans n’importe quelle entreprise c’est de la responsabilité du patron de donner de l’activité à ses salariés.

Il y a un super reportage intéressant sur France TV Slash « Invisibles - Les travailleurs du clic » qui évoque entre autre ce sujet.

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Quand on lit les deux premiers commentaires, je me rend compte, amèrement, que les preneurs de décisions ne devraient jamais demander l’opinion du bas peuple.

1.L’UE fait ça pour les salariés. Afin d’anéantir ce type de dumping salarial, celui là même qui vous permet d’être éduqué et de savoir lire.
2. C’est néfaste pour l’ensemble de la population.

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L’UE regarde le nombril de tout le monde, pas juste celui de ceux qui trouvent ça cool d’exploiter un type jusqu’à l’épuisement physique et morale pour 3 francs 6 sous. Le droit du travail, ce n’est pas une colonie de vacances, figures-toi, c’est du sérieux…

Ce type d’entreprises sont l’équivalent de marchands de sommeils déguisés en startups avec les discours d’hypocrites qui vont avec pour continuer la gabegie sous tes applaudissements :

  • Marchand de sommeil : « nous logeons les sans-abris et les sans papiers »
  • Sociétés de crédits conso : « nous prêtons à ceux à qui on ne veut pas prêter »
  • Plateformes de livraisons : « nous donnons un emploi à ceux qui n’en n’ont pas »
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Oui le petit peuple il subit et il ferme sa gueule,avant l’europe tous les pays vivaient trés bien,l’europe c’est se soumettre a une décision d’une poignée d’hommes qui pensent que pour leur gueule.

@Proutie66

Les deliveroo et consorts ne sont que les courroies de transmission de notre volonté d’avoir le plus bas prix quelque soit le coût humain derrière.

Ces commentaires comme tu dis - sont au moins des gens honnêtes avec eux mêmes, 99% des autres sont des hypocrites - critiquant ces plateformes mais étant les 1ers à les utiliser pour économiser qques centimes

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Non, Uber eats et Deliveroo ne sont certainement pas des services pas chers pour le consommateur. Les produits vendus ont un surcoût parfois énorme et la livraison elle-même est également facturée.

En revanche, ce qu’on veut c’est le confort de commander sur une appli unique et être sûr que le resto est ouvert et permet de se faire livrer, qu’on soit de passage dans un Airbnb à l’autre bout de la France, ou chez soi un dimanche après-midi.
Ça nécessite une infrastructure technologique qu’à apportée l’uberisation, avec 3 plateformes :

  • celle du restaurateur,
  • celle du client
  • et celle du livreur.

En soit une ville entière pourrait décider de déployer ce service, mais ça reste hors de portée pour des commerçants indépendants pas du tout reliés entre eux à grande échelle (ça nécessiterait un GIE par exemple).

Peut-être qu’un projet opensource fournissant les logiciels pourrait multiplier les initiatives (et les arnaques ? :roll_eyes:)

C’est un peu trop facile de dire que c’est la faute aux français,c’est méme classique pour dire que « c’est de ta faute ta vie économique »

Heureux de faire parti des 1% autres.
Je n’utilise pas Uber, j’en ai pas besoin.
Je n’utilise pas Deliveroo & autres, quand je veux manger au restaurant, j’y vais (le cadre fait 60% du repas).

D’autres questions ?

Encore une mesure protectionniste pour les entreprises historiques !
Ça va nuire aux personnes qui fournissent ces services pendant leur temps libre pour compléter leur revenu.
Ma copine a une petite entreprise, et quand elle n’a pas de clients elle fait des livraisons sur plusieurs plateformes différentes. C’est pas possible si ça devient une activité salariée avec des horaires et un employeur défini. Il faudrait prendre congé pour avoir le temps d’exercer son activité principale et avoir plusieurs contrats de travail, avec chaque plateforme🙃

En quoi être indépendant / micro entrepreneur / gérant est le mal absolu ??
Je le suis depuis plus de 15 ans et tout va bien… C’est plus de responsabilité, c’est vrai…

Il ne faut pas oublier que sans les indépendants (les patrons) il n’y a pas de salarié…

@Yves64250 @lapin-tfc @nicgrover Messages effacés, certains mots n’ont pas leur place ici !

Les pauvres livreurs qui circulent à vélo ou scooter ont des salaires misérables, certains sont étudiants, d’autres sans papiers. C’est de la précarité pendant qu’uber se remplit les poches.
Uber profite du système et il ne veut pas de salariés car il sait que le magot ce sera terminé.

J’ai beaucoup ris en lisant les commentaires, parmis vous y’a qui qui travail avec Uber ? Arrêtez de faire les héros sérieux c’est lassant, j’ai un CDI 35h semaine au smic et le soir je fais Uber Eats, bah figurez-vous que je suis jamais en dessous de 9€ net de l’heure avec ubereats, après les livreurs qui chialent pour leur salaire c’est des livreurs qui sont assez bêtes pour croire qu’ils vont faire du chiffre en pleine après midi ou tôt le matin, faut réfléchir un minimum et s’adapter à sa prestation de travail, tu livre pas de la nourriture quand les gens travaillent où dorment, c’est comme les livreurs voiture en pleine metropole qui se pleins de pas réussir à enchaîner les commandes avec la circulation, soit t’es professionnel et tu vas jusqu’au bout de ce que tu fais soit tu fais pas le taff, puis le nombre de livreur qui donne même pas d’attention au client, qui donne la commande à travers la porte de voiture, juste le fait de sortir de sa voiture, de vérifier l’etat de la commande devant le client pour qu’il n’est pas de surprise, de lui demander si c’etait pas trop long, de l’appeler si vous prenez du retard, de lui souhaiter une bonne soirée et un bon appétit c’est pas compliqué, 80% des livreurs de comportent comme des salariés, quand t’es indépendant tu dois avoir le soucis du détails, tu dois aller jusqu’au bout des choses, vérifier le temps qu’il fera, s’il y a un match de foot, tu dois tout calculer pour avoir le meilleur chiffre d’affaire, si tu fais pas ça vient pas pleurer que t’as un salaire misérable (au passage être pro envers le client c’est avoir la chance d’avoir entre 10 et 20% de ton revenu en pourboire)

@valouLfifou Pour arrêter de te faire exploiter par Uber, tu pourrais retourner sur les bancs d’écoles et choisir une meilleure carrière.

Je te dis ça comme conseil.

Effectivement, c’est connu qu’il y a plein de sans papiers et d’illégaux qui travaillent pour ces services. Raison de plus de serrer la vis à ces compagnies.

Je suis représentant des livreurs de Bordeaux et j’effectue ce travail depuis 4 ans et demi. Autant dire que j’ai connu tous les hauts et bas de ce métier. Ayant assisté à la dégradation de nos conditions de travail d’années en années, ce qui me laissait indifférent au départ ( comme la majorité de mes collègues) m’a poussé à m’investir dans la lutte pour qu’on puisse tous être vraiment respectés en tant qu’indépendant.

Car OUI, la décision de la commission Européenne est une ÉNORME victoire , et s’il a été décidé une présomption de salariat c’est uniquement la faute des plateformes!
Leurs conditions de travail est un aller simple vers du salariat déguisé et elles récoltent donc le fruit de leur modèle économique. C’est un business model bancal qui repose sur l’exploitation des travailleurs dans le seul but de livrer un tacos pour 2,60 euros (tout en demandant à ce dernier de maintenir une qualité de service exemplaire, alors qu’auparavant il était payé 5 euros pour le faire).

Elles ont assez joué les cow-boy en ignorant tout ce qui est définit pourtant clairement dans le code du travail, désormais elles paient. Et ça n’est que le début.

Et puis, lorsque je lis où vois certains affirmer qu’ils se sentent indépendants avec Uber, Deliveroo & Co, c’est également une part du problème car c’est cette ignorance qui fait le jeu des plateformes. À quel moment tu négocies tes tarifs? Tu sais comment est vraiment calculé le prix de ta course? Tu bosses vraiment quand tu veux?

Rien que la réponse à ces trois questions explique parfaitement la différence entre le fantasme, et la réalité.

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Le reportage de France 3 dans lequel je suis est également incroyable. Il s’appelle « les Délivrés ».

J’avais pris l’initiative de faire 1000 bornes à vélo avec 5 collègues jusqu’à Paris pour aller discuter avec les dirigeants de chez Deliveroo.

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