Commentaires : L'UE veut que les travailleurs Uber ou Deliveroo soient présumés salariés en Europe

Il y a plusieurs elements :

  • On considère que tout travail a plein temps, quel qu’il soit, qui ne permet pas a quelqu’un de vivre décemment est alors simplement de l’esclavage. Et donc tout business basé sur ce principe ne devrait simplement pas exister.
  • Tous les pays, en europe, n’ont pas le meme niveau d’acceptabilité. En allemagne ou en Angleterre par exemple on accepte des contrats de travail de quelques heures (contrat 0 heures en angleterre, ou mini-job en allemagne). Donc dans ce cas n’importe qui peut avoir un contrat de travail ‹ de merde › (appelons les choses par leur nom) qui leur permettra d’etre payé des croquettes pour tres peu de temps passé. Evidement ce genre d’emploi est économiquement idéal dans certain secteurs: ces gens ne sont pas au chômage, payent des charges sur ce qu’ils gagnent meme si c’est peu. Et c’est aussi un systeme de societé completement different : a tout moment n’importe qui est capable de faire ce genre de travail et pourra gagner 200, 300, ou 400 euros par mois par ses propres moyens et sans avoir a demander d’aide à personne. Pourquoi pensez-vous que l’allemagne et l’angleterre sont au plein emploi depuis des années ? C’est grace à ce type d’emplois.
    Ensuite il y a le cas de bcp d’autres pays, dont la France, qui considerent que si on ne peut pas te proposer un travail au moins a temps plein ou a mi-temps, alors ce sera rien du tout. Et donc chomage et aides sociales. Et effectivement, société complètement différente, car la regle pour chacun deviens soit tu as un vrai ‹ bon › travail soit tu as que dalle et tu es pris en charge par la solidarité nationale. Et donc moins de pauvreté aussi aussi (eh oui, proportionnellement à la population la france a moins de pauvres que l’allemagne… ).

Alors l’europe considère que ces travailleurs devraient etre considérés comme salariés. Ils sont donc proches de la position morale française. Pourquoi pas.

Mais le probleme reste entier, le marché de la livraison de repas à domicile existe c’est tout. Des gens veulent ce service.
Donc soit on l’accepte et on voit comment faire pour eviter les abus ou les situation delirantes, car effectivement un debile peut s’inscrire sur deliveroo et ‹ travailler › 12h par jour dans une petite ville et pourra pleurer qu’il ne fait meme pas une livraison par jour et donc ne gagne pas sa vie. Soit on refuse, et on decide donc que ces gens là doivent etre payés avec un tarif horaire et donc probablement que ces sociétés ne survivront pas, ou peut-etre uniquement dans les tres grosses villes.

A chacun de se faire une idée.

Tu as sûrement lu mon commentaire à la volé ou alors tu as lu sans réel attention, car à aucun moment je me suis plaint de me faire exploiter, ensuite tu parle d’école et je trouve ça très intéressant, tu connais le principe de la pyramide (je ne connais plus le nom exacte) qui s’apparente à un organigramme ? Uber m’exploite peut-etre, autant que j’exploite les clients avec leur feneantise à payer plus chère le même produit qu’il plairait moins chère sans passer par nos services, maintenant si tu sous-entends que je suis exploité vis à vis de mes rémunérations, alors le salariats ne fera qu’empirer cela, les livreurs just eats au bruit de couloir sont payé à peine plus le smic peu importe le nombre et la distance des commandes effectué, sachant qu’il utilise leur véhicule perso et l’essence, exploité vis à vis des droits ? Uber nous rémunére en congé maternité, accident pendant le travail, on a une couverture médical en cas de frais médicaux, maintenant c’est vrai que nos rémunérations ne sont pas compté pour la retraite, et quand bien même c’etait compté, quel retraité vit convenablement avec leur retraite ? C’est une minorité, de plus c’est pas à 65ans qu’on profite vraiment de la vie, enfin ça c’est un autre debat

Moi je me sentirais exploité de travailler la nuit pour 2 euros la course, sans retraite, mais bon si tu aimes cela, c’est ton choix.

On doit pas travailler pour le même Uber visiblement…

Ça fait des mois que deux collègues récemment devenues mères bataillent avec Uber pour ce fameux congé maternité qu’ils se refusent à donner alors que c’est pour toutes les deux leur premier enfant (Déliveroo c’est la même).

Pour l’accident, c’est une moyenne de ton CA sur tes 6 derniers mois, et durant un temps limité. Du coup si t’as moins de commandes et qu’en prime elles sont moins payées, ben tu fais moins de CA… Donc t’es moins indemnisé. Quel système!

On a une cotisation retraite quasi inexistante, pas le droit au chômage, pas de congés payés, pas de prime de risque. Alors tu me répondras que c’est normal, que nous sommes indépendants. Sauf que … Ben non.

Arrêt de la cours de Cassation de novembre 2018, et désormais cette directive.

La Commission européenne prend le parti de proposer une présomption–simple-- de salariat pour les travailleurs des plateformes. Cette solution que l’on pourrait qualifier de courageuse n’est pourtant que de bon sens; elle laisse les travailleurs et les plateformes libres de créer un véritable statut de travailleur indépendant: encore faut-il que cette indépendance ne soit pas fictive, comme le soulignait la Cour de cassation dans son arrêt du 4 mars 2020. Ajoutons ceci: la Commission fait le choix équitable d’écarter la précarité et de faire porter le coût de la protection sociale des emplois créés sur le client final. Plus fondamentalement, la Commission affiche clairement qu’elle n’entend pas s’incliner devant ceux qui affichent des créations d’emplois (précaires) en s’affranchissant du respect des lois… Et qui sollicitent ensuite des gouvernements une modification de l’ordre juridique pour préserver ces emplois!

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