Commentaires : L'hydrogène moins cher est là, prêt à être fabriqué à partir d'eau de mer!

Ou l’injecter à une certaine profondeur dans le sol, comme pour le CO2.

Le sel de l’eau de mer est du chlorure de sodium. L’électrolyse produit d’un côté le chlore et de l’autre l’hydrogène et le sodium qui se converti immédiatement en hydroxyde de sodium. Si l’on met en présence le chlore produit et la solution d’hydroxyde de sodium (soude caustique), cela produit de l’hypochlorite de sodium (eau de Javel).
Dans les électrolyseurs à bain de mercure côté cathode, le sodium s’amalgame avec le mercure. Il y est donc toujours sous forme métallique jusquau lavege du mercure avec de l’eau, ce qui dégage l’hydrogène et le sodium réagit et devient de l’hydroxyde de sodium.
Dans les électrolyseurs à membrane de séparation, les produits sont les mêmes (chlore, Hydrogène, Hydroxyde de sodium).
Si l’on veur utiliser l’eau de mer et ne pas produire du chlore, alors il faut passer par un osmoseur à membrane ce qui produit de l’eau pure et comme sous produit une saumure concentrée en sel.
Mais pour les pays qui ont la chance d’avoir beaucoup de soleil, une distillation (par évaporation naturelle dans des « serres ») permets d’obtenir l’eau douce pour l’électrolyse.
Mais une autre méthode prometteuse pour produire de l’hydrogène est d’introduire de l’eau dans des couches géologiques profondes où elle réagira avec les roches en les oxydant et dont l’hydrogène (de l’eau) pourra être récupéré.

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Une autre méthode prometteuse pour produire de l’hydrogène est d’introduire de l’eau dans des couches géologiques profondes où elle réagira avec les roches en les oxydant et dont l’hydrogène (de l’eau) pourra être récupéré.

Il y a des raisons techniques qui limitent l’utilisation de l’hydrogène: problème de génération (couts, rendements), de transport, de stockage (difficultés de stockage, pressions et/ou températures délicates à gérer, rendement) et d’utilisation (coût des PAC avec leurs matériaux rares, chers et difficiles à extraire).
Pour le moment, l’utilisation est expérimentale ce n’est ni rentable écologiquement, et encore moins financièrement, mais on sait que cela peut progresser, c’est pourquoi on continue la recherche. Reste à voir si cela rattrapera le stockage de l’énergie par batterie qui luis aussi évolue vite…

En le recombinant avec le sodium récolté lors de l’électrolyse peut-être ? Le tout est de neutraliser le chlore pur sans lui permettre de se propager dans la nature.

Cet article est déroutant…
D’un côté, on nous explique que les procédés actuels nécessitent une forte consommation d’énergie et produisent de grandes quantité de chlore lorsqu’on utilise de l’eau de mer.
Et le nouveau procédé ?
Il ne devrait pas résoudre la question de la consommation d’énergie puisque cette énergie se retrouve sous forme concentrée dans l’hydrogène.
Et le chlore ? Serait-il escamoté par ce procédé ?…

pour les transport au sol je pense pas mais pour les avions oui
La vapeur d’eau émise par les avions est un gaz à effet de serre qui tend à réchauffer le climat quand elle est émise en altitude. Mais, surtout, elle est à l’origine de traînées de condensation quand les conditions atmosphériques permettent leur formation – et la transformation occasionnelle de celles-ci en nuages cirrus.

Il y a également des raisons techniques qui limitent l’utilisation des batteries, notamment pour les avions de type long-courrier ainsi que pour les navires, faute de bornes de recharge en pleine mer et dans le ciel, sans parler du poids. La mobilité se ne limite pas aux voitures.

Les lois de la physique s’appliquent aussi aux batteries, et à vouloir stocker toujours plus dans le moins de masse possible et toujours plus vite, cela aura pour conséquence de faire chauffer les piles en les rendant instables, ou au moins en diminuant leur longévité d’utilisation.

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Je suis tout à fait d’accord. Mais pour le moment, les batteries sont de loin le moyen le plus simple et le moins couteux financièrement et écologiquement pour les véhicules des particuliers.

On est pas encore limité par ses lois, ni dans la filière hydrogène, ni pour les batteries. On sait que l’on a de la marge, d’où les recherches dans les 2 domaines pour réduire les défauts propres aux 2 technologies!

Le problème est différent.
Le problème vient de l’ensemencement et pas de la vapeur d’eau directement présente dans l’atmosphère (et pas celle émise par l’avion, la quantité est négligeable, et elle serait toujours négligeable avec une avion à hydrogène en combustion ou a PAC). La chaleur + les particules émises dans certaines conditions provoquent effectivement de la condensation (contrails pour condensation trails ou traînées de condensation en bon français) et cette condensation est le point de départ à la formation de nuages. Un avion à hydrogène ne devrait pas émettre de particules => pas de contrails.

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Des pâtes,des pâtes,oui mais des Panzani ( bien qu’il n’y ait pas 2 fêlés chez Lustucru )…

Alors là,permettez moi de vous féliciter pour votre commentaire plus que scientifique,qui en tant que retraité d’une entreprise spécialisée ttes énergies,avait mise au point ce procédé dit "d’osmose inverse "pour dessaler l’eau de mer,afin de fournir de l’eau potable à des pays plus riches en pétrole,qu’en eau…bravo pour votre savoir !

L’avion en lui même est un problème. Du moins l’utilisation massive qui en est faite. Faire voler un objet nécessite une quantité astronomique d’énergie. Pour les bateaux, produire local pourrait éviter d’en utiliser une grande partie. Et le bateau pourrait utiliser des genre de serf-volant/ Kite qui permettraient d’économiser de grande partie de carburant. Ensuite l’homme traversait déjà les océans sans aucun carburant jusqu’au 19e siècle.

L’utilisation massive de tout moyen de transport est un problème, d’une façon ou d’une autre, car la pollution émise ne se limite pas au CO2 par km.

En effet, et lancer des satellites est très polluant, donc faut-il s’en passer ?

C’est juste, il traversait aussi les continents avec des vrais chevaux ! :cowboy_hat_face:

la vapeur d’eau rejeté à haute altitude n a pas du tout le même comportement que la vapeur d’eau au niveau du sol et c est un puissant aerosol à effet de serre donc si ca poserait pas mal de probleme
D’autant que s’il semble apporter une solution écologiquement intéressante pour la mobilité terrestre, la question se pose un peu différemment dans les airs. Les piles à combustible au cœur des véhicules à hydrogène, les turbines, ne rejettent certes que de la vapeur d’eau. « Mais la vapeur d’eau, c’est un gaz à effet de serre. Et si ces rejets semblent insignifiants en regard des émissions naturelles sur la terre ferme, des avions à hydrogène émettraient, eux, de la vapeur d’eau, à la limite de la troposphère. Or en 2005 déjà, des études avaient montré que les traînées de condensation pouvaient participer à hauteur de 5 % au forcing anthropique. Une contribution bien supérieure à la contribution du secteur de l’aviation aux émissions globales de gaz à effet de serre qui est estimée à moins de 2 %. La question des rejets de vapeur d’eau n’est donc pas anodine. »

Et il faut ajouter à cela que la combustion de l’hydrogène à température élevée conduit à la formation d’oxydes d’azote, les fameux NOx. Ils contribuent peu au réchauffement climatique, mais ils ont un effet certain sur la qualité de l’air que nous respirons. Notamment dans les zones aéroportuaires. Car « ils seront émis en plus grande quantité dans les phases de décollage qui mobilisent 100 % de la puissance de l’appareil. »

Je pense que l’utilisation massive de vélo comme moyen transport n’est pas un problème.
Pour les satellites, il faudrait calculer la participation au réchauffement climatique, mais je ne pense pas qu’il soit important, on envoie pas de satellites tous jours dans l’espace.

Effectivement, totalement négligeable à ce jour. De l’ordre de 100 000 tonnes de CO2 par an au niveau mondial (sur la base de 500 tonnes de CO2 par lancement et 200 lancés annuels). Soit les émissions de 10000 français moyens.

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Si tu veux parler de vélo électrique, ça pourrait le devenir à cause des millions de batteries à produire et à recycler, dans l’hypothèse où il y aurait quasiment autant de vélos électriques en circulation que d’habitants. D’autant plus que l’intérêt est discutable sachant qu’un vélo classique ne pollue pas, en dehors du CO2 expiré par la personne qui pédale.

Reste à savoir si le recyclage des batteries pour vélos sera aussi encadré que celui pour les VEB, ce dont je doute. Je ne compte même plus les gens que je connais qui laissent dormir leur vélo électrique au garage une fois que l’effet de nouveauté est passé.

Nous devrions tous regarder ceci, ce concept de voiture à l’hydrogène est fonctionnel comme vous pourrez le voir sur le lien ici —> Water Firing Hypercar with NASA Technology | Hyperion - YouTube et pour mieux comprendre à quel point nous en sommes, en lisant ceci —> Projets, concepts et prototypes de voitures à hydrogène, sur le développement des voitures à hydrogène.

J’aimerais vous proposer ceci —>Hyperion XP-1 Reveal | 1000mi Range Electric Hypercar - YouTube à nouveau sur l’Hyperion XP1 et tenter de vous faire comprendre à quel point Nikola Tesla était en avance sur son temps, avec cette vidéo ci-contre —>Watch Before They DELETE This. - YouTube, voilà.
Oh oui, j’oubliais, ces liens sont tous en anglais, si vous voulez les voir avec des ST FR, allez sur la version YouTube et cliquer sur « sous-titres », puis paramètres et régler en STFR, good watching and « Good reading »

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J’ai un doute aussi, surtout quand les batteries sont intégrées dans un tube de cadre non démontable