Commentaires : "L'État français a menacé de nous poursuivre et propage des idées entièrement fausses", GrapheneOS s'explique

Ciblée par les autorités et les médias généralistes français qui l’associent aux communautés de cybercriminels, l’équipe derrière le système d’exploitation sécurisé GrapheneOS a récemment annoncé qu’elle quittait le territoire français. Contacté par nos soins, un porte-parole du projet, anonymisé sous le pseudonyme Dave Wilson, réfute les allégations de collusion avec les réseaux criminels et pointe l’ignorance de la police judiciaire.

On a tous quelque chose à caché, surtout depuis que les gouvernements veulent prendre des virages autoritarisme comme au Royaume-Uni.

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Vraiment ce gouvernement est multi incompétent c’est à s’arracher les cheveux. ça me rappel l’époque où Christine Albanel a expliqué que les logiciels vendus par Microsoft sont pré-équipés de pare-feu, et que « sur les logiciels libres, il peut y avoir des pare-feu ».

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Il est « normal » qu’un gouvernement (ou un politique en général, ou même un patron) soit incompétent sur la technique, son taf c’est de prendre des décisions éclairées. Ce qui n’est pas normal, c’est que les conseillers qui doivent les aider (les éclairer!) ne le soient pas!
Pour avoir fait pas mal d’assistance à certaines personnes haut placées sur des sujets pointus, j’ai vu pas mal de parasites plus doués en bla-bla et cirage de pompe qu’en bon conseil…

Pour en revenir au sujet, les articles sont effectivement biaisés car pas assez ouverts aux différents points de vue. Bien sûr qu’un téléphone saisi avec GrapheneOS l’est pour protéger une activité répréhensible! Cependant tous les articles devraient AUSSI souligner que ce n’est qu’un outil répondant à un besoin plus global que juste la criminalité, c’est à la base pour la protection de la vie privée et du business qui ont aussi besoin de confidentialité.

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Quand on développe un OS qui répond au cahier des charges idéal pour le parfait criminel, il ne faut pas s’étonner après d’avoir des problèmes avec les autorités.

Si ces gens n’ont rien à se reprocher, pourquoi témoigne-t-il sous pseudonyme ?..

Quand on fait des recherches sur les individus derrière cet OS, on peut se poser des questions…

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Bonjour Binbin,
Deux sophismes en une seule réponse, c’est pas mal :clap:

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Accuser un OS sécurisé d’être “pour criminels”, c’est confondre outil de protection et outil de délit. Avec ce raisonnement, un couteau deviendrait une arme par nature, une voiture un moyen de fuite, et une bombonne de gaz un dispositif explosif. On parle pourtant d’objets neutres dont l’usage dépend uniquement de l’utilisateur.

Le droit à la vie privée est un droit humain universel, pas une faveur accordée à quelques initiés. Un OS durci sert avant tout à empêcher la collecte abusive, les failles et les intrusions qui ciblent tout le monde, pas seulement des profils extrêmes.

Quant à l’anonymat des développeurs, c’est une mesure standard dans les projets sensibles pour éviter pressions et ingérences. La sécurité se juge sur le code, les audits et le modèle de menace, pas sur l’identité des contributeurs.

Réduire un outil de protection à un signe de déviance, c’est une erreur de logique. C’est l’équivalent numérique de suspecter un foyer parce qu’il possède un couteau de cuisine.

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Je vais préciser mon propos, parce que tu en tires un raccourci erroné.

Quand je dis que GrapheneOS coche le « cahier des charges du parfait criminel », je ne dis pas que ses utilisateurs sont tous des criminels ni que la protection de la vie privée est illégitime.
Je dis que ce type d’OS est très attractif pour ceux qui ont le plus à gagner à effacer ou rendre inexploitables leurs traces numériques, et ça complique forcément le travail des enquêteurs.

Du coup, je ne vois pas deux « sophismes », mais un désaccord de fond : tu pars du principe que toute montée en gamme de la sécurité numérique est un progrès neutre ; moi, je vois une zone grise où l’outil sert autant à protéger des libertés qu’à rendre la justice quasi inopérante, et ce déséquilibre n’a rien d’anodin.

Enfin, cette polémique doit aussi se lire dans le contexte actuel de fortes tensions internationales et de campagnes de déstabilisation.

Quand on voit qui est derrière le développement de cet OS, je préfère garder un minimum de distance plutôt que prendre leur parti au nom de leurs bonnes intentions affichées.

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De toute manière, les gouvernements ont cette fâcheuses manies de vouloir punir les outils, plutôt que les criminels. Ce n’est pas nouveau.

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Quand on développe un OS qui répond au cahier des charges idéal pour le parfait criminel, il ne faut pas s’étonner après d’avoir des problèmes avec les autorités.

=> C’est un OS qui répond au cahier des charges pour n’importe qui souhaitant protéger sa vie privée.

Si ces gens n’ont rien à se reprocher, pourquoi témoigne-t-il sous pseudonyme ?

=> Pourquoi l’usage d’un pseudonyme devrait forcément impliquer que cette personne a quelque chose à se reprocher ?

Tu peux prendre de la distance, mais du coup, il faut aussi prendre du recul

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@GuillaumeB Pourquoi faire semblant de ne pas comprendre ce que @Binbin dit ?

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Binbin…c’est ton prénom ou ton nom ?? Ahhh non, c’est un pseudo !!! Tu as donc quelque-chose a te reprocher…

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Parce qu’il raconte absolument n’importe quoi.
Développer un OS qui permet de préserver la vie privée et la confidentialité des informations, c’est forcément un projet pour servir les criminels ?

Tu va nous répondre « Je N’aI rIeN à CaChEr » ?

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On ne parle pas encore de la même chose.

Qu’un OS comme GrapheneOS soit utile à n’importe qui voulant protéger sa vie privée est une chose tout à fait respectable.
Ce que je pointe ici, c’est qu’un outil qui maximise la difficulté à collecter / exploiter des traces numériques devient mécaniquement plus attractif pour ceux qui ont intérêt à disparaître des radars.

Les deux réalités coexistent, et c’est justement là que se situe la zone grise.

Enfin, personnellement, je trouve étrange de faire confiance à un groupe qui même inquiété par les autorités d’une démocratie continue de garder l’anonymat.

La préservation de la vie privée est fondamentale, mais si la justice est entravée au point d’être inopérante alors un rééquilibrage s’avère nécessaire.

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Cher Super Modératrice, s’il pouvait y avoir autant de nuance de gris dans ton discours que dans ta photo, le débat démocratique gagnerait en oxygène. :slight_smile:

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De plus, le droit a la vie privee est un principe ecrit en 1948 dans la DUDH article 12 !
Soit les OS trop securisés sont interdit, soit graphenOS peut porter plainte contre l’etat francais et ses representants

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Bravo GuillaumeB pour la qualité de votre article.

Philip Zimmermann : « Si l’intimité est mise hors la loi, seuls les hors-la-loi auront une intimité ».
Quand un état insinue sans relâche que protéger sa vie privée est suspect, on peut légitimement s’inquiéter de l’avenir de notre démocratie.

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Sauf erreur de ma part, GrapheneOS, projet open-source, n’a commis aucun délit en France.
Ils ne vendent pas de téléphones.
Alors pourquoi serait-ce acceptable qu’ils soient « inquiétés » par les autorités d’une démocratie ? Cette pratique est-elle digne d’une démocratie ?

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On a croisé les mêmes faut croire :joy:

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C’est une spécialité. Ça et le silence après s’être fait mettre à l’amende. :joy:

La seule chose qui m’embête c’est qu’on ne sait pas de quoi exactement est menacé grapheneOs. Et pour quelles raisons.

Et pour ce passage

Si tu allais un peu plus loins que les allusions ou les raisonnements circulaires ce serait pas mal. @bastman a déjà répondu à ces objections mais tu boucles…