Bah on n’achete plus et c est réglé !! Mais c est comme dans tout les gens parlent mais ils vont payer et basta LOL
Encore une bonne raison pour ne pas fréquenter les libraires gauchistes / écolos qui ne savent que vivre de privilèges, comme le cinéma et la TV.
Hou la la ! Et encore une entourloupe a la mord moi le noeud ! Pour sauvegarder les petites librairies où personne ne va plus on va taxer le consommateur, j’habite à la campagne, pas de librairie dans mon patelin bien sûr ! Je dois monter à la ville où le libraire me dit je vous le commande, il sera là dans 15 jours… et je dois retourner une deuxième fois en ville, bonjour l’empreinte CO2 ! Ça me donne la même impression si je devais payer 3€ sur mon KW d’électricité pour sauvegarder les marchands de charbon ! Une aberration vous dis-je.
@MattS32 Oui, exact, mauvaise lecture de ton msg hier soir, fatigue bla bla bla
…mais arnaque d’Etat quand même, car la Poste ne facture pas la TVA à Amazon mais celle-ci la fait payer en supplément aux clients finaux.
D’autre part, les frais de port dans la plupart des commandes sont mal interprétées par beaucoup de gens. Il faut lire « frais de port ET d’emballage » car il n’y a pas que le timbre ou la vignette d’affranchissement dans le prix (carton, papier et ruban adhésif, bulles ou chips pour combler, main d’oeuvre)
Pas de souci, il était tard Et ça m’a permis de creuser et de constater qu’en fait c’est pas forcément 20%, ça peut aussi être 5.5% quand le colis contient de la marchandise taxée à 5.5%, ce que je ne savais pas (je ne vend pas de bouquins, du coup de mon côté j’ai toujours taxé à 20%)
Non, pas d’arnaque : la TVA est une taxe à la consommation payée par le client final, pas par les entreprises. Donc de toute façon si La Poste facturait de la TVA à Amazon (en fait, elle le fait d’ailleurs, si elle facture Amazon France, puisqu’Amazon, les fois où elle passe par La Poste, passe par Colissimo, pas par les lettres simples), Amazon se la ferait rembourser en la déduisant de la TVA qu’elle collecte auprès de ses clients.
Tout a fait. Et même plus précisément « participation aux frais de port et d’emballage », car bien souvent le montant facturé est inférieur au coût réel, surtout sur les grosses plateformes comme Amazon (particulièrement vrai avant à 1cts la commande de bouquin, mais ça restera le plus souvent vrai à 3€).
Tant qu’on y est, interdisons l’imprimerie qui a ruiné les moines copistes…
Plus sérieusement, cette mesure n’est là que pour favoriser le secteur de la distribution des livres vers les librairies, qui (comme c’est étrange) est un monopole de Hachette Distribution Service, via ses filiales. Et Hachette appartient à Bolloré.
Ensuite, on nous vend la mesure sous couvert d’aider les libraires.
Une mesure qui aurait (par exemple) étendu les tarifs postaux dont bénéficient les grands groupe vers les petits éditeurs et les indépendants aurait eu du sens d’un point de vue culturel. Pas cette gabegie.
C’est rigolo de taper sur Jeff Bezos pour favoriser Bolloré… Ah, l’exception culturelle française…
… C.
. Gros lecteur, je profite honteusement des E-books avec Amazon prime. Ma liseuse Kindle ou mon Tel font maintenant partie de mon quotidien. Et oh sacrilège… je n’ai aucun remord.
Mes séries de SF sortent plus vite que je n’arrive à les lire. Un vrai bonheur. S’il fallait que j’achète tous ces centaines de bouquins len librairie au lieu de les lire grâce à Amazon prime pour 9€ par mois, ma paye ne suffirai pas. Donc pour ma part le compte est vite fait !.
Il m’est arrivé plus d’une fois de ne trouver un livre que chez amazon justement parce que en comptant les livres référencés par amazon et les libraires tiers j’ai pu trouver des livres plus rares et même parfois non réédités que mon libraire refusait même de chercher (trop long pas assez rémunérateur). Justement sur amazon il y a des dizaines de revendeur de toute l’Europe c’est un immense champ de « contact » avec des possibilités de recherches que je vois mal un petit libraire avoir.
Vrai mais question prix, il y a certains éditeurs qui dédouble le roman (par exemple) ce qui fait que la publication électronique reste au prix du grand format c’est à dire plus onéreuse que la version poche !..
Alors que le prix de la version électronique devrait être de moitié de celle poche compte-tenu qu’il n’y a que l’auteur à rémunérer et quelques centimes pour l’entretien du site de vente. (pas de papier, pas de distribution-livraison, et d’autant que les auteur fournissent, de nos jours, leurs œuvres en format électronique)
Le seul truc serait peut-être que M. Bolloré paye des impôts (un peu au moins) à l’État français alors que le Jeff ce serait à Washington.
La question (culturellement parlant) serait plutôt : Comment ne pas pénaliser le consommateur qui n’a pas de fournisseur à moins de 5 km de chez lui… Et aussi de favoriser un C-discount ou autre à l’échelon UE et ainsi casser le quasi monopole amazonien et dans d’autres domaines googlien, appléien, etc. mais au niveau gouvernementaux surtout UE tout semble fait pour empêcher la création de concurrents viables.
Achetez vous une liseuse puis des e-books :
adieu fdp et gain de place !
Exactement. C’est comme La Poste qui augmente les tarifs du timbre pour compenser la diminution du nombre de lettre envoyé…
Ça c’est juste un principe économique de base : dans les coûts pour assurer un service, il y a certes une part variable qui dépend du volume d’utilisation du service, mais il y a aussi des coûts fixes, indépendants de ce volume. Par exemple, ton facteur qui passe chez toi, qu’il ait une lettre à te remettre ou dix, c’est le même coût.
Et donc quand le volume diminue, les coûts fixes doivent être amortis sur un nombre d’unités moindre, ce qui fait augmenter le coût de revient d’une unité. Si le prix n’augmentait pas, le service deviendrait déficitaire.
« 0.01 à 3€. 300% d’augmentation imposée par le gouvernement souhaitant lutter contre la vie chère. Euh non, contre la pollution. Non, pour sauver les librairies qui vivent à l’âge de pierre et refusent de se mutualiser. »
Que de haine contre les librairies qui tentent de survirvre face à de la concurrence déloyale… il faut y travailler pour voir comment le métier s’est transformé. Aujourd’hui, je dirais qu’il faut être inconscient pour se tourner vers ce métier, qui fut si beau autrefois.
Je vis en Suisse et là, c’est pire, le prix est multiplié par 1,6 en moyenne par rapport au prix en euros. Il s’agit donc de vivre avec la concurrence des grands acteurs comme Amazon, mais aussi des prix pratiquées de l’autre côté de la frontière.
Alors on peut aussi fermer tous les commerces inutiles, il n’y en aura plus aucun à très court terme (car chacun pense qu’un type de commerce est utile/inutile, mais pour moi, 90% sont à fermer).
On verra alors si ce n’était pas mieux avant quand même. Mais ce sera trop tard.
Sinon, que peut faire une librairie moribonde ? A quoi sert-elle ? En tant que client, je dirais que le choix sous nos yeux, à portée directe, est un vrai plus. Car chosiri un livre sur amazon n’est franchement pas agréable. On feuillette, compulse, on découvre, on lit quelques pages, ce qui est moins agréable sur un écran (et moins rapide).
Et surtout… on est obligé de sortir. Car aujourd’hui, on peut tellement faire de choses sans bouger que cela en devient inhumain. L’homme s’affaiblit, c’est évident. On va droit au mur comme ça. Amazon rend certes bien service, mais en même temps n’aide pas les gens à bouger, apprécier la vie au grand air.
Après, 3 euros, c’est vraiment minimum. Je ne comprends même pas le sujet tellement c’est peu. Si cela peut inciter les gens à ne pas commander un livre à 6 euros tout seul dans un colis, c’est très bien.
« libraires gauchistes / écolos qui ne savent que vivre de privilèges »
A part les préjugés de bas niveau, de quels privilèges parlez-vous ?
En réalité, ce n’est pas qu’un problème de librairie : aucun petit commerçant ne peut livrer pour 0,01 euros. Cela devrait donc s’appliquer à toute forme de commerce, en ligne ou pas : forfait minimal de livraison à 3 euros, voire plus. Offrir le port n’est possible que pour des entreprises ayant les moyens, et qui en général peuvent se permettre des pertes pendant quelques années, le temps d’écraser la concurrence d’une manière parfaitement déloyale (elles pourront ensuite augmenter come bon leur semble).
Il faut penser à plus long terme. Autour de chez moi, les commerces de proximité n’existent plus, je suis au milieu d’une vieille ville morte (les bistrots, par contre, on a le choix). C’est entre autres ce genre de pratique qui las a tués. Bien sûr, le choix qu’offre Amazon, les délais de livraison, sont impossibles à faire pour des petits commerces.
Les emballages sont aussi un problème. Beaucoup de déchet pour rien, souvent. En regroupant les commandes, on réduit le souci. Et le port payant (donc approchant de sa vraie valeur, la gratuité étant une aberration) peut contribuer à y réfléchir à deux fois.
Comme disait l’autre, l’abondance, c’est fini.
Du coup, les gens achèteront pour 35 Euros de bouquins au lieu d’un seul livre. Le bilan carbone des livraisons de livres diminuera légèrement, les gens liront plus et Amazon gagnera plus. Par contre je ne vois pas le bénéfice pour les petites librairies
« Par contre je ne vois pas le bénéfice pour les petites librairies »
Il n’est en effet pas évident, mais au moins la situation s’aplanit.
A part ça, il est évident que facturer un colis 3 euros est largement sous-estimé. Un colis, cela représente : une facture ou un bulletin de livraison à faire, un carton (pas gratuit) à choisir selon la taille / poids du bouzin à envoyer, du bourrage (pas gratuit) à ajouter, scotcher sans en faire trop, passer à la poste et attendre, etc. Tout cela mis bout à bout fait qu’un colis devrait coûter au moins 10 euros, quelle que soit sa taille. Evidemment, on envoie pas un colis à la fois ; quoique…
Je ne comprends pas ce favoritisme envers les libraires. D’autres secteurs d’activité ont subi de plein fouet la concurrence des grandes surfaces et des commerces en ligne et le gouvernement ne les a pas aidés pour autant.
Au début des années 2000, les hypermarchés et les boutiques en ligne se sont mis à vendre massivement des PC, moins chers que chez les assembleurs de quartier, immédiatement disponibles et prêts à l’emploi. En petit magasin il fallait venir une première fois, passer commande en choisissant ses composants et attendre quelques jours le montage de la machine avant de revenir le chercher. En grande surface on partait directement avec son carton d’ordinateur Medion ou Cibox sous le bras.
Incapables de travailler sur les même volumes que les grandes surfaces ou les commerces en ligne, et donc incapables de proposer des tarifs aussi bas, les assembleurs ont disparu les uns après les autres. Dans ma ville il en reste très peu, ceux qui avaient les moyens ont racheté ceux qui fermaient pour créer des sortes de franchises locales, d’autres ont passé des contrats avec des grands comptes pour assurer leur remplacement de parc. Ceux qui n’ont pas su ou pas pu s’adapter on disparu.
À aucun moment le gouvernement n’est intervenu pour prendre des mesures destinées à protéger les boutiques informatiques locales. Pourquoi aider les libraires alors ? Parce que c’est la culture ? Une boutique qui vend des livres c’est plus noble qu’un atelier de montage de PC ? 2 poids, 2 mesures, je n’y souscris pas.
Même chose chez moi : impossible de charger / décharger du matériel sans risquer une amende salée à tout moment. Il n’y a de place que pour les taxis, piste cyclable, et handicapé. Et deux places de parking provisoires tout le temps occupées par les mêmes, pour toute la place. Autant dire que travailler comme cela est assez stressant…
« Je ne comprends pas ce favoritisme envers les libraires »
En effet, les frais de port devraient être d’au moins 3 euros pour tout type de commerce. ainsi plus de discrimination.
« Pourquoi aider les libraires alors ? Parce que c’est la culture ? »
Oui, sans doute, mais cela ne devrait pas exclure des aides aux autres.