Commentaires : Les employés de Blizzard font la lumière sur d'inquiétantes disparités salariales

Année tumultueuse pour le jeu vidéo. Après que d’innombrables accusations de harcèlement sexuel ont été révélées ces derniers mois chez Ubisoft ou encore chez Insomniac Games, c’est aujourd’hui Blizzard Entertainment qui attire l’attention.

La façade idyllique du monde des jeux vidéos… Rien de neuf sous le soleil ma brave dame…

3 « J'aime »

« D’autres auraient également renoncé à l’envie de fonder une famille, sachant qu’ils ne pourraient jamais subvenir à ses besoins tant qu’ils feraient partie du « rêve » Blizzard Entertainment. »

Blizzard tente à sa manière de répondre au plus gros problème de notre époque: la surpopulation - Merci blizzard!

3 « J'aime »

Tout le monde n’a pas la chance de pouvoir quitter un boulot comme ça.
Même si je suis d’accord avec ce que tu dis, chacun sa vie, chacun ses problèmes. Après effectivement si tu as pas la possibilité de quitter pour trouver autre part, tu fermes ta gueule et tu subis ^^.

4 « J'aime »

100k$ pour les USA c’est la base en tant que dev chez Amazon ou Microsoft. Alors pour des « meilleurs éléments » ils sont vraiment pas bien payé.

Mx34 : ce que tu dis est vrai lorsque t’as fondé une famille et que tu ne peux pas prendre de risque
Mais quand justement t’as pas fondé de famille, ya aucun vrai risque a oser postuler ailleurs…
Moi je ne vois qu’une seule raison de dire ce qu’il a dit
La personne en question doit savoir qu’elle est mauvaise et qu’elle ne trouvera pas de travail ailleurs ^^

clair ils feraient mieux de créer leur propre boite et de recevoir les millions des personnes au dessus d’eux qui sont sans doute pas aussi bon qu’eux ^^

1 « J'aime »

C’est bien vrai, tu veux bien commencer le mouvement? :smiley:

Ce genre de réponse c’est juste du grand n’importe quoi.
Cela sous entend en fait que vu qu’il y a pire, ben il n’y a pas a se plaindre.

je trouve quand même logique et légitime que lorsque des personnes s’estiment lésées elles l’expriment (c’est rigolo comme la « liberté d’expression » est à géométrie variable pour certains).

C’est sûr que plutôt que d’exprimer son mécontentement et d’obtenir ce qui est promis (merci de lire les article avant de raconter n’imp) il vaut mieux dégager …
Avec un comportement pareil, il n’y aurait jamais eu 5 semaines de congés payées en France …

5 « J'aime »

C’était de l’humour au cas où :stuck_out_tongue:

Et c’est déjà fait, en gardant mon taux de natalité < ou = à 2 :smiley:

Ils n’ont qu’à aller voir ailleurs… Si le marché était bloqué a ces salaires, cette phrase serait invalide/injuste/…
Mais l’article nous dit même que dans une autre boite au bout de la rue, ils pourraient être mieux payés. Mais qu’ils veulent absolument rester chez Blizzard. Faut savoir ce qu’on veut…
À un moment donné, faut se prendre en mains, et aller de l’avant.

J’ai eu ce choix a faire y a 10ans, et je suis retourné a l’école pendant 5 ans (avec tout ce que ça implique), j’ai changé de carrière, etc… Choix facile ? Non. Mais je voulais autre chose. J’ai été chercher cette autre chose, et j’en ravis maintenant.

Avec de l’empathie, je comprends qu’ils aiment travailler pour tout ce que représente Blizzard dans les grands moments du jeu vidéo. Mais si c’est plus important que l’argent, alors qu’ils assument leurs choix, et arrêtent de râler sur leurs rémunérations…

On parle de blizzard quand même, une boite qui n’a pas hésité a virer (je crois) plus de 100 personnes, alors qu’ils avaient fait de superbes bénéfices.

4 « J'aime »

Du coup toi dans la vie, tu subis et tu baisses les yeux si tu es mieux payé qu’un gars de l’usine, tu te dis, c’est bon il y a pire que moi ?

Pas besoins de travailler à « l’usine » (d’ailleurs, ça veut rien dire, de quel métier tu parles ?) pour se plaindre de son travail peu importe ce que tu fais en fait, si les conditions sont nazes, si tu ne bouges pas ton cul ça sera toujours naze.

Et pour info bêta-tester ça peut être aussi chiant qu’emballer du rouleau PQ, c’est juste que tu n’as aucune idée de ce que c’est, mais on aura deviné vu la remarque.

On voit bien le français de base protégé par le chômage et toutes les autres aides à sa disposition. On parle des USA la hein !
Ton discours est tellement réductif…

En fait déjà il faut se rendre compte du problème avant d’envisager quoi que ce soit. C’est ce que les employés ont fait avec leur tableur. Ensuite les employeurs de la silicon valley sont les grands spécialistes du fichage salarial et de l’organisation de l’inemployabilité des gens donc se barrer comme ça n’est probablement pas possible simplement sinon ils l’auraient fait probablement déjà.
Ont ils des clauses de non concurrence ?

Ah et se barrer ailleurs ce n’est pas avoir du courage, ce qui est courageux c’est de s’organiser collectivement pour que tout le monde ait de quoi vivre dignement. Claquer des portes en individualiste même le dernier des peigne culs en est capable…

1 « J'aime »

Le domaine des jeux-vidéos est particulièrement cosmopolite. Et c’est un problème. Il ne faut pas s’étonner de la chute des salaires quand on autorise l’hindou ou le mauricien parfaitement qualifié à venir chez vous travailler 60 heures par semaine pour un salaire de misère.

Il est bien fier le petit blanc, à réclamer un salaire décent et des conditions raisonnables quand l’étranger est prêt à accepter n’importe quoi.

Les PDG, cosmopolites ou étrangers eux-mêmes n’en ont rien à cirer du niveau de vie du blanc instruit venant de sa classe moyenne.

Bref, les pleurnicheries ne servent à rien. Il faut descendre de son arc-en-ciel et prendre les mesures qu’il faut face à l’impassibilité de monde moderne.

1 « J'aime »

Vous êtes chiant à toujours tout ramener à la race même quand c’est absurde (la californie n’a jamais été un état « blanc », dans le jeu vidéo ricain depuis toujours il y a des gens de toutes les couleurs et depuis toujours des horaires importants).

Vous n’apportez pas non plus de preuve que les salaires baissent à cause de l’immigration sur la cote ouest US. C’est probablement faux pour les emplois qualifiés.

De ce que j’en connais c’est plus l’augmentation du coût de la vie, et notamment du logement qui prend les gens à la gorge dans la silicon valley. D’où probablement la demande d’augmentation de la part des salariés.

Le problème, c’est que le salaire que ton employeur te verse est une contrepartie pour que tu réalises un travail nécessaire à ce dernier.
Si tu es facilement remplaçable (secteur demandé, compétences trouvable, turn over peu impactant), l’entreprise n’a aucun intérêt à verser un salaire élevé.
Si par contre te remplacer est complexe (compétences rares, secteur dont personne ne veut, turn over très impactant…), les salaires deviennent d’un seul coup beaucoup plus élevés. Et c’est sans lien avec les diplomes en eux même.
Regarde le salaire d’un développeur Cobol et ceux d’un développeur Ruby, cela reflète parfaitement ce que je veux dire. Ou le salaire d’un actuaire (job dont personne ne veut) / ouvrier sur une chaine de montage (turn over très impactant).

Dans le cas des testeurs de jeux, je pense qu’ils sont très facilement remplaçables, mais aussi qu’ils sont sur un job de passionné, ce qui les incite à accepter ces salaires plus bas.

1 « J'aime »

Haha t’a tout faux, mais ce que tu dis est vrai c’est tellement simple de critiquer a l’aveugle juste car une réponse censé plais pas…

J’ai bossé près de 6 ans en Allemagne et ça fait 7ans que je bosse en suisse… Pays où il y a ni syndicat, ni protection sociale. Ou mon patron peut du jour au lendemain me virer simplement car il est de mauvais poil.
Et aussi tant qu’on y est c’est mon 5eme employeur et j’ai démissionné 4 fois. Les deux dernieres avec des enfants à charge, la dernière avec enfants à charge et crédit immo sur le dos…

Donc le mec célibataire qui ose pas améliorer son cadre de vie car il est trop peureux pour se lancer ailleurs ça me fait bien rire.

Et contrairement a ce que tu penses postuler ailleurs est possible tout en gardant son job…
J’ai jamais dit que la personne devait démissionné a l’aveugle! Rien ne l’empêche de postuler faire des entretiens et poser sa démission une fois le nouveau contrat signé. Faire autrement sera de la folie.

Avec des gosses et un crédit c’est un délire risqué (même si je l’ai fait et oserait le refaire). Mais célibataire avec un job mal payer ou t’ose même prétendre qu’a cause de ce job t’es dans la mrde… il faut surtout pas se gêner et tenter sa chance ailleurs! Une situation de mrde a plus de chance de s’améliorer que d’empirer.

A chaque fois que j’ai changé de job j’ai augmenté mon salaire de 15% minimum…
Je gagne aujourd’hui 4 fois plus qu’à mon premier job… Si je l’avais garder j’aurai sans doute eu 30% d’augmentation au mieux peut être même moins…

Dernier petit point : aux USA il y a aussi des allocation chômage… Donc essayer ailleurs et ne pas réussir la période d’essais ne te laissera pas sans revenu… mais ne pas réussir sa période d’essais c’est soit qu’on postule a un job qu’une correspond pas a ton savoir, soit que tu bosses pas, soit que t’as mentis lors de l’entretiens que tu t’es vendu comme une star alors que t’es quelqu’un de moyen… Et donc forcément les attentes de l’employeur sont très exigeantes.

Voilà pour la petite histoire .

3 « J'aime »

+1 c’est absurde d’avoir un discours pro FN.
Ok ya des boîtes qui font appel à des gens d’autre pays qui viennent s’implanter dans le pays. Mais eux aussi sont bien vite confronté a la réalité. Une fois qu’on a le même loyer, les mêmes charges, qu’on discute avec les collègues et apprend qu’on gagne moins, il est rare qu’on persiste dans l’absurde.
Et se plaindre de son salaire en prétextant la faute de l’étranger …
Si on est bon on peut se vendre plus cher.
Ou tenter sa chance a l’étranger.
Rester où on est et pester sur l’autre n’ameliorera jamais sa propre situation :stuck_out_tongue:

1 « J'aime »

Comme dans toute grande entreprise (classique), les disparités sont très fortes entre les rôles-métier et l’expertise-métier. Pour vivre à Montréal, où de nombreux grands éditeurs sont présents et avec plusieurs proches dans ces entreprises, même un salaire de développeur peut varier entre CAD 60k et 180k (junior-intermédiare-senior), et dépendamment de si on est sur les Projets (jeux) ou les services internes (Infrastructure). Quand à un testeur, ce sera plutôt du 40k-60k.

Travailler dans ce milieu n’a rien de facile bien que vous trouverez des gens très heureux. On peut vous demander de travailler dans un sous-sol sans fenêtre avec un petit bureau avec votre équipe pendant plusieurs mois si un jeu est jugé confidentiel, et parfois vous ferez du 60h sur plusieurs semaines pour respecter ces fameux plannings de sortie. Après, on vous laissera tranquille (« repos forcé » pour souffler). La mutation interne est difficile.

Aux États-Unis, les disparités sont encore plus grandes car le modèle économique et sociale est ultralibérale. Dans la Silicon Valley, vous trouverez beaucoup de développeurs gagnant entre USD 80-120k mais vivant en colocation à 5-7 car la vie y est trop dispendieuse. Alors imaginez pour un testeur dont le salaire est au moins 50% moins élevé (voir en réalité beaucoup moins).

Alors souvent, les grandes compagnies compensent par une série d’avantages sociaux attractifs. Mais là encore, il y a une différence entre « avoir officiellement ces avantages » et « pouvoir les utiliser en toute équité ».

Bien souvent, ces compagnies raisonnent « économiquement ». Soit la personne a un rôle « de création de valeurs », soit un rôle de « coût structurel » (centre de coûts). Mais ce qui est le plus affligeant, c’est la non-responsabilité du risque pour les grands responsables. Si un jeu ne se vend pas bien ou est un échec, ce ne sera pas les grands responsables exécutifs mais les équipes techniques qui en seront tenus responsables. Les 1ers ne verront aucune incidence sur leur salaire. Un haut salaire doit correspondre à prendre des décisions et des responsabilités à un haut niveau de risque.

Le jeu vidéo n’a rien inventé. C’est le même modèle pour le Cinéma et les productions audio-visuelles. Et les deux ont exactement les mêmes dérives : salariales, sexismes, favoritismes, culture fantasmée.

Bon, je brosse un tableau assez sombre, et évidemment, il ne faut pas en faire une généralité. Mais c’est une réalité que quiconque travaillant dans le jeu vidéo (gros éditeurs) connait, sans forcément le vivre directement.