Commentaires : Le premier parc éolien flottant semi-submersible au monde dépasse toutes les attentes en matière de puissance

Le tout premier parc éolien offshore semi-submersible du monde a produit plus d’énergie que prévu en 2022. Une réussite qui permet d’assurer le fonctionnement de plus de 25 000 foyers.

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Question : ce parc éolien est-il visible depuis la côte ?

@Greee : en principe non, la distance moyenne sans obstacle c’est environ 5 km.

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A quelle distance se situe l'horizon d'un observateur ? | CNEWS.

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C’est intéressant techniquement et ce taux d’utilisabilité de plus de 90% est remarquable mais je vois pas ce qu’il y a de fantastique dans le fait que le parc fournit 5% de plus que l’année dernière et qu’il évite 33000 T de co2… Comme le dit le chef du projet, c’est surtout la collecte de connaissance qui est appréciable… Est ce que l’éolien offshore est une alternative valable pour remplacer les centrales classiques, ça reste à voir car le cout du kwh produit est probablement très conséquent et l’impact écologique de ces parcs doit être encore évalué…

La distance sans obstacle est de 20 km environ selon la météo. Donc perceptible par temps clair.
25 000 foyers quand il y a du vent et s ils n allument pas leurs chauffages.

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Etant donné que ces éoliennes ont un rotor de 164m de diamètre, on peut estimer qu’elles font jusqu’à 180m de hauteur lorsque une pale pointe à la verticale vers le ciel. Ce qui donne une distance visible d’environ 49km.
Mais je ne vois pas l’objet de la question. On vois bien le tas de ferraille que représente la tour Eiffel au milieu de Paris, et çà ne gêne plus personne. Pareil pour les châteaux forts qui ne sont que des bunkers médiévaux, ou les moulins à vent des siècles passés.

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De toute façon qu’on soit pour ou contre, il faut bien reconnaître les avantages: c’est décentralisé (on voit bien le problème avec le bombardement de 4 ou 5 centrales en Ukraine pour toute la population du pays…) et surtout ultra simple à construire et à maintenir (je vois pas où est la fierté de certains à se dire qu’on essaie de maintenir l’équilibre d’une réaction nucléaire quand un simple rotor suffit). Rien que pour ça on devrait s’y intéresser.

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Un simple rotor suffit ? Il en faut des milliers pour remplacer un réacteur nucléaire…

Voilà par exemple la zone qu’il faudrait couvrir d’éoliennes, espacées de 500m l’une de l’autre, pour remplacer la production des deux réacteurs de Fessenheim : https://i.redd.it/3izdfxpwonm91.jpg

Autre intérêt de « maintenir l’équilibre d’une réaction nucléaire », c’est que justement ça produit tant qu’on arrive à contrôler… Alors que les éoliennes, ça produit quand ça veut bien.

Il faut bien sûr intégrer les éoliennes dans le mix énergétique, tout comme le solaire, et augmenter leur part respectives. Mais ça ne pourra pas remplacer complètement des centrales totalement pilotables. Sauf peut-être en créant de nouvelles dépendances à d’autres pays (par exemple, on pourrait couvrir les besoins avec du solaire en centralisant la production dans les déserts, où l’ensoleillement est quasi garanti… mais on se rend alors dépendant des pays qui possèdent ces déserts, et qui pourraient à tout moment décider de couper le robinet à électrons…).

Attention, ce taux semble simplement être la part du temps pendant laquelle l’éolienne produit, ce n’est pas comparable avec l’information qu’on donne d’habitude, qui est le facteur de charge, et qui est la quantité que l’éolienne produit par rapport à ce qu’elle pourrait produire si elle était à 100% toute l’année.

En l’occurrence, le facteur de charge n’est pas exceptionnel, il n’est que de 35%, ce qui est mieux que la moyenne des éolienne terrestre (de l’ordre de 25%), mais moins bien que la moyenne des éoliennes maritimes (plutôt de l’ordre de 40%), et très loin des records en la matière, qui approchent des 60%.

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Les éoliennes flottantes, c’est l’avenir !
Placées au large où il y a quasiment tout le temp du vent, elles tournent 95% du temps et elle ne gênent pas les habitants ni les pêcheurs. De plus on économise des tonnes de béton et les énormes coûts de gros-oeuvre et de maintenance en pleine mer des éoliennes ancrées. Et un parc éolien commence à produire seulement quelques mois après le début du chantier (à comparer aux 5 à 15 années nécessaires pour un nouveau réacteur nucléaire).

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On économise des tonnes de bétons par rapport à quoi? Tu crois qu’elles flottent sur des bouées ces éoliennes ?

Ben oui, sur des bouées, les éoliennes FLOTTANTES.
Car il y a la version au sol et la version flottantes pour les éoliennes en mer

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Oui. Mais les flotteurs sont en bétons, et pèse 5000 tonnes. Donc je ne vois pas par rapport à quoi Drifter dit qu’on économise des tonnes de bétons

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"Grâce à cette production qui dépasse de loin les attentes, ce sont près de 33 000 tonnes de CO2 qui n’ont pas été rejetées dans l’atmosphère. "

En comparaison à quelle autre moyen de production électrique qui produit la même quantité ?

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Si on fait le calcul, ils ont estimé que le gain est de 423 g/kWh, ce qui peut correspondre à du gaz (en France, RTE considère en moyenne 429g/kWh pour le gaz, 777 pour le fioul et 986 pour le charbon). Ce serait assez logique, puisque c’est bien souvent le gaz qui sert de premier relai aux EnR.

Ou alors, ils ont fait la somme des mix moyens au moment où les éoliennes produisaient.

en acier, 2500/4000 tonnes, en béton 10000 tonnes selon un article du Monde (flotteur + turbine)

dans le cas présent, du semi submersible, c’est acier.

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Je comprends pas bien cette histoire de nucléaire… c’est mieux d’être dépendant d’un dictateur russe, d’un dictateur saoudien ou d’un dictateur africain pour ses apro en énergie ?

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Non, mais quitte à dépendre d’un dictateur, c’est mieux de pas en plus flinguer le climat…

Accessoirement, les pays dont on dépend pour l’uranium ne sont pas franchement des dictatures africaines hein, et ceux qui peuvent être qualifier de dictature, c’est vraiment pas au niveau de la Russie… Nos 5 plus gros fournisseurs actuels, ce sont le Niger, le Kasakhstan, l’Ouzbékistan, le Canada et l’Australie.

Au Niger, le président actuel a été élu démocratiquement il y a un peu plus d’un an, dans une vrai élection, avec des vrais candidats s’opposant entre eux, et il n’a d’ailleurs fait que 40% au premier tour. Le Canada et l’Australie, pas de souci à ce niveau. L’Ouzbékistan, c’est effectivement un régime relativement dictatoral, il n’y a pas de vrai opposition politique, beaucoup de corruption… Mais il y a tout de même un net assouplissement sous la présidence actuelle. Et le Khazakstan, c’est du même ordre, ça s’assouplit petit à petit.

Les deux derniers restent de toute façon incomparable avec le régime mis en place par le taré du Kremelin, et il vaut clairement mieux dépendre d’eux que de lui…

L’uranium provient de nombreuses sources différentes:

En 2016, plus des deux tiers de la production mondiale d’uranium provenaient des mines de trois pays : le Kazakhstan (39,4% de la production mondiale en 2016), le Canada (22,5%) et l’Australie (10,1%)(4). Suivent la Namibie, le Niger, la Russie et l’Ouzbékistan.

Donc c’est mieux lorsque tu as plusieurs fournisseurs, tu peux faire jouer la concurrence. Tu n’es pas figé sur un lieu de production, contrairement au solaire dans le Sahara.

Bref, 35% de facteur de charge (78000/(8.4x3x24x365)), ce n’est pas exceptionnel. J’avais lu quelque part que sur le champ de Kincardine en Ecosse (même technologie de flotteur, même entreprise principale, éoliennes un peu différentes), le facteur de charge avait atteint 48%, soit prêt de 2x celui d’une bonne éolienne terrestre. Reste à savoir si doubler le facteur de charge est réellement rentable étant donné les surcoûts, mais c’est un autre débat.