Et c’était bien leur but : sans surgénérateur, pas de nuclaire « propre » mettant à mal leurs critiques basés sur les déchets super-méga-dangereux-pendant-des-millions-d’années.
En effet c’est une escroquerie de comparer le nucléaire au seul éolien (Jancovici le fait souvent). Personne ne projette de remplacer notre parc nucléaire par des éoliennes !
Ce serait bien aussi que les Français assument leur consommation d’électricité (je pense aux gens qui veulent bien des éoliennes mais pas trop près de chez eux).
« Les centrales sont en maintenance par négligence et période de COVID aussi. »
Qu’un secteur aussi stratégique et vital que le nucléaire civil ait pu être autant affecté par la pandémie, je n’y crois pas du tout (je sais bien que notre gvt a été en-dessous de tout mais quand même…).
Je pense plutôt à des difficultés de maintenance causées par une sous-traitance en cascade et une perte générale des compétences du secteur.
Autant pour moi, en fait même un feu de quelques centaines de kg de sodium, on ne sait pas l’éteindre.
Qui peut croire que mettre de 5 tonnes de plutonium au milieu de 5500 tonnes de sodium hyper-inflammable et explosif n’est pas de la folie ?
Nos voisins suisses se sont longtemps battus pour faire fermer Superphénix, à raison.
Et de toutes façons, la rentabilité financière de l’entreprise n’était pas atteinte.
Si, si.
On ne met pas de plutonium dans le circuit de refroidissement.
Ah c’est sûr que si on arrête un proto avant de le lancer commercialement, il ne réussite pas d’être rentable…
ok Palou, mais on a l’affirmation non sourcée et « généralisante » d’un élu - probablement opposé à l’éolien, par ailleurs :
" Or, le démantèlement d’éoliennes représente un coût qui peut s’avérer bien supérieur à ce montant. Il a ainsi été estimé par qui ? qu’une telle opération peut coûter entre 30 000 et 120 000 euros par unité, selon la taille de l’éolienne et la recommercialisation éventuelle de certains composants. "
Alors justement Palou, soyons clairs :
dans tous les cas, comme d’ailleurs le reconnait l’élu :
obligation pour les exploitants …/… de disloquer l’installation, de remettre en état les terrains et d’éliminer ou de valoriser les déchets générés
Les 50k€ ce n’est qu’un fond de garantie, dans tous les cas et quelle que soit la provision, l’exploitant démonte à ses frais.
"On doit, en outre, constater que certains exploitants font faillite (combien ? ça représente combien sur nos parcs actuels et à venir ? ) et ne sont donc pas en mesure de financer l’ensemble "
Perso je ne sais pas si un forfait est de toute façon une demande logique, un forfait « par taille et type d’éolienne » me semble nettement plus logique.
démonter une 12M bipale rabattable me semble un poil moins problématique que descendre un monstre de 16 MW qui fait pas loin de la taille de la tour eiffel en bout de pale. ( un génie le legislateur qui a pondu ça … )
néanmoins, comme je te le disais, tu ne peux rien généraliser de ce couinage d’élu : les boites qui posent des éoliennes se sont consolidées en énormes structures sur la dernière décénnie, et les grands parcs terrestres sont le fait de la Compagnie du Vent, bouffée en 2018 par Engie et off-shore par EDF renouvelable, qui devront assumer l’ensemble des couts de démantèlement et ne sont pas près de disparaitre sans laisser de traces.
Cette obligation n’est que … théorique. Ces provisions sont actées, certes, mais auprès d’organismes bancaires privés et pas auprès de banques d’Etat comme la Caisse des Dépôts, ce qui fait que parfois l’argent se volatilise (étonnant, non ?).
Concernant les éoliennes terrestres, les promoteurs et exploitants ont « sur le papier » l’obligation de démonter à leurs frais, mais les contrats d’exploitations ne sont que de 15 ans pour une durée de vie supérieure … Et qui est responsable durant ces années finales après les 15 ans d’exploitation ? bah c’est aux proprios des terrains concernés de payer pour ce démantèlement vu que ces moulins sont sur leurs terres (les exploitants ne sont JAMAIS propriétaires des terrains qui sont loués). La FNSEA s’en est inquiété récemment devant les quelques cas qui commençaient, des dents grinçaient, quelques belles batailles judiciaires en vue, mais faut pas se leurrer, les embases béton (+/- 1000 tonnes par pied) resteront bien en terre, juste décapées sur 20-30 cm seulement.
oui, comme un rocher dans la terre quoi.
Je ne sais pas ce que représente les cas de la FNSEA, mais une chose est sûre pour les repreneurs « passés 15 ans » : quand on acquiert une entreprise on en acquiert les obligations, les actifs et les passifs.
Tant pis pour eux s’ils ont zappé le détail, mais aucune chance que la justice leur donne gain de cause.
Y’a eu une période far-west / chasse aux subventions dans ce milieu, avec des margoulins et des micro boites, des montages savants germano-français qui ont fait les choux gras des reportages anti-éoliens.
Avec raison.
Mais ce ne sont pas ces effets de bord qui représentent aujourd’hui l’avenir d’une filière rentable même sans subvention, et largement dominée maintenant pat EDF, total ou Engie en france (ex « la compagnie du vent »).
Des arnaqueurs par chasse aux subv tu en trouves partout même pour fourguer des isolations à un euro ou des formation qualifiantes
Vous êtes peu renseigné je pense, allez voir les sujets écrits ou vidéos concernant ce projet de St Nazaire, c’est intéressant. Mis à part la mocheté (mais en quoi c’est un argument par rapport à un site de production énergétique sur terre) sur en endroit où peu de gens voient ça… les autres facteurs sont maitrisé ou anecdotique…