Commentaires : Le Parlement européen a voté la fin des moteurs thermiques en 2035

Bon ben … je vais aller acheter un convecteur nucléaire chez casto.

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Ben, on fait quoi alors, on s’assoit et on attend patiemment que le monde meure.
Quant à la guerre, rassures toi, je ne crois pas que cette mesure vise les tanks, les missiles et les avions de chasse.

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D’ici 2035 tous les abaques actuels qu’on a sur l’électrique auront bougé ainsi que la répartition des revenus en Europe d’ailleurs.
La nouvelle génération de batteries a déjà des densités quasi doubles, en une douzaine d’années les constructeurs ont possibilité de considérablement baisser les prix.

En France l’entrée de gamme actuelle, la DACIA SPRING est à 20 000 euros ce qui la met financièrement à portée d’une écrasante majorité des gens.

On n’y est pas en 2035, mais je ne vois aucune impossibilité à cette évolution.

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+1 et ce d’autant plus que cela va nécessairement s’inscrire dans une tendance généralisée à moins consommer, moins gaspiller. C’est un changement de paradigme qui s’annonce et ce passage à l’électrique n’en est qu’un des signes.

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Faisons un rapide calcul.

Données :

  • 38.3 millions de VP en France,
  • kilométrage annuel moyen : 13000
  • consommation moyenne à la pris d’une voiture électrique : 20 kWh/100 km

Il faut donc 38.3M * 13k * 20 / 100 kWh = 99.58 TWh

En ajoutant les utilitaires légers, on doit arriver à 120 TWh environ.

Je ne compte que les VP et VUL, puisque l’interdiction votée hier ne concerne que ces catégories. Pour les camions par exemple, il y a des options bien plus efficaces que le passage à l’électrique (le train).

C’est donc plutôt +20/25%. Mais ça reste quelque chose de tout a fait gérable, d’autant plus que dans le même temps la consommation électrique dans d’autres domaines, et notamment le chauffage des bâtiments, va diminuer.

Mieux, comme les véhicules électriques branchés au réseau constituent une consommation pilotable, voire une réserve d’énergie avec le V2G, ce qui compense le manque de pilotabilité de la production électrique solaire et éolienne, et ça permet du coup d’augmenter leur part dans le mix énergétique sans mettre en danger la stabilité du réseau. RTE a ainsi évalué qu’avoir 40% du parc en électrique en 2035 augmenterait la consommation de 48 TWh (on retrouve des ordres de grandeur cohérents avec mon calcul plus haut) mais permettrait dans le même temps d’augmenter de 106 TWh la production d’électricité décarbonée.

RTE estime également que la recharge électrique sera en 2035 3 fois moins chère que l’essence, et ça baissera à 5 fois moins chère pour ceux qui utiliseront la recharge pilotée.

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Ou sinon tout simplement changer les habitudes, pas mal de collègue en région parisienne prennent la voiture ( possède plusieurs voitures) pour faire 10km,là où d autres type de véhicule type vélo électrique, trotinette moto 125 nouvelle norme vont moins consommer ou polluer, que tracter 1.3 tonne pour 1 personne.
Ok l hivers ou la pluie au pire quelques jours de transports en commun c est pas la mort, perso 20 ans de transport en commun, toujours vivant

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L’europe n’a aucun avantage concurrentiel sur les voitures électriques, et se tire une balle (de plus) dans le pied.

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Oui enfin la Spring n’ est pas en terme de qualité que des voiture qui coûtent 20000 en thermique. Et j’ ai bossé pour ce constructeur, ç est juste que cela reste cher surtout pour des gens qui pour mon cas qui est loin d être une généralité je fais 100km par mois ( avec peut être 1 mois a 300-400 vacances), je vais pas claquée 200000 pour ça

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Les véhicules thermiques actuels ne sont pas éternels. Donc de toute façon, ils finiront un jour à la casse. Cette interdiction de la vente des véhicules thermiques neuf ne change strictement RIEN à ça. À la limite, si ça a un impact, c’est même plutôt sur la prolongation de la durée de vie de ces véhicules : les réfractaires à l’électrique vont essayer de les tirer les plus longtemps possibles, alors qu’ils les remplaceraient s’il y avait encore du thermique neuf…

Les camions ne sont pas concernés. Mais on a déjà une alternative largement sous-utilisée pour le transport de marchandises : le train.

Ils ne sont pas concernés. Cela dit, techniquement, rien n’interdit de faire des engins de chantiers électrique.

Les engins militaires ne sont pas concernés.

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Avec un aussi faible kilométrage, tu n’as vraiment pas besoin d’acheter une voiture neuve, une occasion de quelques années fera parfaitement le job. On peut même se poser la question de la pertinence d’être propriétaire d’une voiture avec un aussi faible kilométrage, car tu as du coup quand même des frais fixes qui te reviennent très cher au km…

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2035, un peu tard … j’aurais laissé 5 ans, 2027 max.
Il s’agit des VE neufs, et tous les constructeurs on ça en catalogue. Pour les réacs, le marché de l’occase est bien suffisant.

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Ca fait pourtant parti des domaines ou on est plutôt bon et ou un départ « en retard » est facilement rattrapable.

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Sans en avoir conscience, ton bon mot fleurte avec le point Godwin. :smile:
Car le CTL (coal to liquid) a surtout permis d’alimenter les Stukas et les Tigres…
Liquéfaction du charbon — Wikipédia (wikipedia.org)

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sauf pour les ferrari cf amendement ferrari😫
en gros tu es ultrariches tu as le droit d epolluer tant que tu veux
Fin des moteurs thermiques et « amendement Ferrari » : les voitures de luxe les plus rares échappent à l’interdiction

je ne sais pas, tout ça me semble transitoire. Un moteur électrique produit en masse c’est beaucoup beaucoup moins cher qu’un thermique, c’est aussi moins de contrôle, d’électronique, de dépollution.
Ajoute à ça la disparition de la boite de vitesse.
Actuellement ce qui coute cher, c’est deux choses :

  • en premier, l’amortissement des énormes frais de changement de plateformes ( > 30 MDS en moyenne par constructeur, mais on a des chiffres parfois énormes, > 50 MDS pour Kia )
  • en second la batterie, sauf que de ce coté, la tendance historique ( pas conjoncturelle, du fait de l’explosion de la demande actuelle et des soucis post covid, mais conjoncturelle) est celle-ci :
    https://www.eqinov.com/wp-content/uploads/2017/08/img-vehicle-to-grid-prix-batterie-775x825.png
    Alors non, dans la durée, la voiture a toute les chance de devenir bien moins chère que du temps du thermique.
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Non, on ne parle pas d’interdire la circulation des voitures thermiques, mais interdire leur vente en 2035.
Le bon vieux moteur a encore de belles années, même après 2035, donc.
Et d’ici là d’autres progrès auront été faits (carburants de synthèse, batteries bien plus performantes, système non encore développé, etc).
La transition sera encore plus rapide si les villes de leur côté se mettent à créer partout des ZFE interdisant l’accès aux véhicules polluants.

Symboliquement, c’est sûr que c’est minable.

Après, d’un point de vue impact sur la pollution, c’est plus que négligeable. Ça concerne les voitures produites à moins de 1000 exemplaires (donc même pas toutes les Ferrari), alors qu’il se vend 15 à 20 millions de voitures par an en Europe, et ces voitures sont en plus des voitures qui roulent en pratique très peu, personne ne fait 10 000 bornes par an au volant d’une Ferrari.

En plus si j’ai bien compris cette exception n’est valable qu’un an (ce qui d’ailleurs la rend encore plus ridicule, je vois pas trop ce que un an de délai supplémentaire va changer…).

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Bien que ce problème ait déjà été relevé (et souvent balayé d’un revers de main), avoir un parc automobile électrique reporte l’émission de co2 et de polluants sur le mode de production de l’électricité. A moins de n’alimenter les bornes de recharge qu’avec de électricité d’origine solaire (par ex), on n’a pas de voitures (globalement) propres !
D’autre part, un parc de véhicules exclusivement électriques nous rend fragiles : si panne électrique générale, retour au cheval…

Pas propres, non (même avec du solaire). Mais moins sales, assurément. Et en plus, elles évolueront avec les progrès de la production électrique, alors que le niveau d’émission d’une thermique est figé à la fabrication (et même se dégrade au fil de la vie de la voiture…).

En cas de panne d’électricité générale suffisamment longue pour que nos voitures se trouvent toutes « à sec » (la plupart auront en réserve au moment de la panne de quoi tenir plusieurs jours, surtout en se limitant aux déplacement vitaux), le fait de ne plus pouvoir utiliser nos voitures sera le cadet de nos soucis… Accessoirement, dans une telle situation, les thermiques seront tout aussi vite à l’arrêt : sans pompe électriques dans les stations service, le carburant reste dans la citerne…

Et en cas de panne d’électricité courte et/ou localisée, les voitures électriques sont au contraire une aide, puisqu’avec les V2L/V2H/V2G, qui vont forcément se développer, les voitures pourront servir de backup au réseau électrique dans la zone touchée pour alimenter les équipements les plus essentiels.

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