Commentaires : Le marché de l'aéronautique va gonfler, avec 82% d'avions en plus d'ici 20 ans, prévient Boeing

réponse démago comme souvent chez les écolo extrêmistes…
La réalité c’est que l’aviation civile mondiale tout entière représente 3% de la production de co² mondiale…

Et comme expliqué dans l’article les avions prochainement livrés seront au moins 40% moins polluant que la flotte actuelle ce qui compensera très largement l’augmentation de la flotte.

Ma voiture actuelle consomme 40% de moins que celle d’il y a 10 ans, et c’est valable pour toutes les voitures qui sortent maintenant ou presque.

Alors tout va bien, on peut augmenter de 40% la parc automobile thermique ?

Le problème c’est qu’on doit réduire la consommation totale de pétrole et énergies fossiles, pas diminuer la consommation unitaire tout en augmentant le nombre d’unités et garder le même niveau de consommation total…

Est-ce bien essentiel de partir à l’autre bout du monde dans des pays pauvres, pour passer 15 jours à jouer aux riches ?

Triste monde…

5 « J'aime »

Je ne sais pas d’où est tiré cette phrase, mais elle est complètement fausse. Le kérosène solaire n’a rien d’un carburant « écologique ».

De plus, Swiss ne vas pas utiliser uniquement du kérosène solaire pour faire voler ses avions, ce carburant ne représentera qu’une fraction de ce qui sera utilisé pour son activité.

Et même si en 2030 « la moitié des besoins en kérosène de la Suisse devait être assurée par le kérosène solaire » (ce qui, à ce stade, n’est en aucun cas une certitude), ça ne représentera qu’une goutte d’eau dans le trafic aérien mondial.

4 « J'aime »

Neutre en carbone au niveau de la production si vous préférez. C’est bien écologique.

Et ce carburant n’est pas réservé qu’à Swiss donc il est tout à fait crédible que cela ne soit pas une « goute d’eau » à terme.

Oui, mais ce n’est pas une raison pour ne pas faire d’effort majeur.
Tous les autres domaines sont également autour de quelques %… Avec ce raisonnement, il ne faut rien faire nul part! Il faut faire très attention à ce biais majeur « ça va, ce n’est pas grand chose » (avec celui qui en découle: « si l’autre ne fait rien, je ne fais rien »). Les 2% de l’aviation sont à eux seuls déjà très importants et ils faut les réduire drastiquement, comme tout le reste.

3 « J'aime »

Bien sûr que non que ce n’est pas écologique.

Si demain l’ensemble de la chaîne de production du pétrole n’émet plus de CO2, ça n’en fera pas soudainement un carburant « écologique » comme par miracle !

On a le même type de lavage de cerveau avec les véhicules électriques : « Regardez, je n’émets pas de CO2 en roulant, mon véhicule est donc écologique ! ».

1 « J'aime »

Mais bien sûr que si c’est écologique puisque le carbone est pris dans l’air ambiant avant d’être relaché. La neutralité est une logique écologique et non ce n’est pas du lavage de cerveau !

Sauf que l’aviation est l’un (voir « le » pour le transport) des domaines le plus difficilement électrifiable, voilà. S’il ne restait que l’aviation comme source de rejet, le monde vivrait autrement mieux (je me repète).

Aussi comme déjà écrit, des solutions existent tout de même comme le kérosène solaire.

Ah ? Et sans aucune consommation d’énergie entre le moment où il est « pris dans l’air ambiant » et celui où il est « relâché » ?

Si bien évidemement mais le process veut qu’il soit produit à partir de l’energie solaire.

Sauf qu’avec des raisonnements comme ça, on peut en focalisant suffisamment intégrer chaque usage dans une petite catégorie ne faisant que quelques % des émissions globales (tiens par exemple, en France, pas la peine de faire des efforts, puisqu’on ne fait que 1% des émissions globales… et quasiment tous les pays du monde peuvent dire la même chose, seule une poignée d’entre eux dépassent individuellement les quelques %), et ainsi justifier de ne faire aucun effort nulle part… Même ceux qui prennent la voiture pour aller chercher le pain à 1km, ils représentent sans doute pas 1% des émissions globales, donc laissons les faire après tout, hein…

La lutte contre les émissions de CO2 ne doit surtout pas se faire en laissant certaines catégories stagner au augmenter et en en obligeant d’autres à réduire de presque 100%, elle doit se faire en agissant en parallèle sur TOUS les postes d’émission… Pour un même résultat global, il est sans doute bien plus facile de réduire tous les postes de 10% que de réduire de 50% un groupe de postes représentant 20% des émissions totales…

3 « J'aime »

Le carburant synthétique solaire fait indirectement d’un avion l’utilisant un avion électrique… Je sais, j’aime chipoter! :stuck_out_tongue:
Oui, il y a des pistes: hydrogène (pile à combustible ou carburant), carburant de synthèse, optimisations diverse, aérodynamique, routes, altitudes, procédures, … Mais cette industrie, comme toutes les autres ne sera jamais totalement décarbonée et c’est un effort à faire dans l’immédiat.

Non. Ce qui fait qu’un véhicule peut être qualifié d’électrique, c’est qu’il tire sa force motrice d’un moteur électrique. Ce n’est pas l’énergie primaire qui compte, et encore moins l’une des énergies intermédiaires (l’électricité n’étant de toute façon jamais l’énergie primaire, sauf si on arrive un jour à capter l’énergie électrique d’une source naturelle, comme certains nuages). S’il utilise dans un moteur électrique un carburant de synthèse produit à partir d’électricité, ce n’est pas un véhicule électrique.

À l’inverse, paradoxalement, un véhicule peut être électrique tout en tirant son énergie d’un carburant fossile (voiture électrique avec « range extender », comme la BMW i3 par exemple, où le moteur électrique sert uniquement pour générer de l’électricité, il n’est jamais mécaniquement à l’origine de la traction, ce qui fait que techniquement même quand elle roule alimentée par le rex, c’est une voiture électrique… c’est juste qu’elle embarque sa propre « centrale »).

1 « J'aime »

Voilà.

Que la production de ce carburant soit moins émettrice de CO2 que le pétrole qu’on pompe dans le sol, c’est fort possible. Mais c’est une aberration et une tromperie de parler de carburant « écologique ».
Pour le produire en grande quantité, il faudra polluer énormément.

1 « J'aime »

Tout à fait !

Pas pour le produire directement non.

Je cite « Quant à la combustion de ce fameux kérosène solaire dans un réacteur, elle ne rejetterait pas plus de CO2 dans l’atmosphère qu’il n’en avait été capté à l’origine pour le produire »

L’écologie, ce n’est pas que le carbone !

Oui, mais en ne parlant que de la « combustion », ils oublient le CO2 émis pour produire l’électricité (même l’électricité solaire, elle n’a pas un bilan carbone nul, sauf si le producteur fait des actions de compensation de ses émissions) et pour transporter le kérosène de la production à la distribution (peu de chances qu’il soit produit directement sur l’aéroport…). Ce qui fait que le bilan carbone n’est pas complètement nul.

L’énergie qui ne pollue pas, aujourd’hui, ça n’existe pas. Il y en a qui polluent beaucoup moins que d’autres. Mais il n’y en a pas qui ne polluent pas.

1 « J'aime »

Oui mais comme je le disais plus haut, l’aviation est l’un des secteurs le plus difficilement electrifiable et pourtant des solutions d’electrification indirecte existent comme je l’ai répeté. Pour être sensible et significatif il faut que l’effort soit concentré sur les secteurs qui peuvent basculer le plus facilement sur de le consommation d’energie « verte ». Et il y en a un paquet.

Oui. Mais c’est un secteur où il serait par contre très facile de réduire les émissions en réduisant tout simplement l’usage de l’avion… Comme ça commence à se faire, en supprimant notamment les lignes intérieures, pour lesquelles l’avion est excessivement polluant (car les phases de décollage/atterrissage, qui représentent une consommation énorme, ne sont pas « amorties » par un long trajet), en remplaçant de plus en plus certains déplacements professionnels par des visioconférences, en partant en vacances moins loin, etc…

Mais augmenter ainsi le parc d’avions comme l’évoque Boeing, ça n’évolue pas du tout dans le bon sens… Et ça donne un mauvais signal aux autres secteurs : « Pourquoi moi je ferai des efforts alors qu’on laisse l’aviation se développer ? ».

2 « J'aime »