Commentaires : Le jeu vidéo rendrait les enfants plus intelligents

@rexxie je veux bien qu’on critique la qualité de l’article hein et de l’étude mais tout de même la définition utilisée de l’intelligence est donnée dans le papier. Ce serait bien de lire avant de donner des leçons non ?

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Encore faudrait il définir l’intelligence et c’est pas gagné ! Le mien passe beaucoup (trop de temps à mon gout) sur la console (1h à 2h par jour le we uniquement). Quand je lis l’article je me demande quand ils ont une place pour apprendre ce qu’ils doivent apprendre. Par ailleurs ce qui ne ressort pas dans cette étude c’est la modification du comportement et la gestion de la frustration induite par les jeux… Le mien devient execrable lorsqu’on lui demande d’arrêter et qu’il est en plein milieu d’un niveau. Ceci dit il est toujours au milieu d’un niveau :).
Bref, il me semble que l’étude ne traite pas de tous les aspects du gaming et qu’il faudrait une vraie étude basée sur autre chose que « l’intelligence ». Par ailleurs on oublie de dire que du coup ils sont nuls avec un marteau ! et franchement vaut mieux se servir d’un marteau que de faire 25 kills sur un jeu.

Pour le côté frustration je ne partage pas. Pour le reste je suis assez d’accord. J’explique un peu. Un enfant (et même un adulte) qui échoue X fois à un niveau ou une étape du jeu. Quelle va être sa réaction? Il balance la manette :). Du coup on repassera pour la gestion de la frustration.

Pour le côté frustration je ne partage pas. Pour le reste je suis assez d’accord. J’explique un peu. Un enfant (et même un adulte) qui échoue X fois à un niveau ou une étape du jeu. Quelle va être sa réaction? Il balance la manette :). Du coup on repassera pour la gestion de la frustration.

Justement, les jeux vidéo bien conçus sont étudiés pour éviter cela.

La progression dans la difficulté doit être régulière et bien dosée afin d’éviter qu’un joueur reste bloqué trop longtemps à un point.

Il ne doit jamais y avoir de blocage trop long, un effort raisonnable doit toujours aboutir au déblocage de la situation.

Si l’enfant balance la manette devant une difficulté ? Il finira par se calmer. Et tôt ou tard, il reviendra au jeu et franchira la difficulté. Il comprendra au fur et à mesure que balancer la manette n’était pas la bonne façon de faire pour gérer la situation.

Vous me direz qu’il existe des jeux à la difficulté mal dosée ou dont la solution n’est pas logique. Et bien oui, le jeu vidéo, c’est comme tout. Il y a des mauvais livres qui vous dégoûtent de la lecture, des mauvais films qui vous dégoûtent du cinéma. Et des jeux vidéo à vous dégoutter des jeux.

Mais le fait de tomber sur quelques jeux que l’on ne parviendra pas à battre n’est pas dramatique en soi. C’est quelque part une leçon qui nous enseigne l’humilité et le fait que dans la vie, tout ne se pliera pas devant notre volonté.

Titre d’article pas très intelligent. il y a au moins 8 formes d’intelligence, et la dépendance aux jeux vidéo peut bien booster quelques facultés, mais c’est au détriment du développement moteur et spatial de l’individu, si fondamentaux.

Certes, vous avez raison sur un point, à savoir que le jeu vidéo ne stimule pas toutes les capacités, mais seulement certaines.

Donc quelqu’un qui ne pratiquerait que cette unique activité aboutirait effectivement à devenir un individu au développement incomplet, avec des manques.

Mais si on y réfléchit bien, c’est le cas d’absolument toutes les formes d’activité dans la vie, car aucune n’est complète, aucune ne stimule toutes les capacités en même temps.

Ma conclusion personnelle, c’est que si on veut aboutir à un individu complet, la solution est de diversifier les activités.

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Bof. J’ai commencé les jeux vidéos à 4 ans, y passant plusieurs heures par jours (Apple ][). Et au contraire la frustration n’existe pas vraiment à cet âge-là, on essaye en boucle sans arrêt.
La frustration vient plus tard (probablement avec le développement émotionnel pendant l’adolescence et avec le temps libre qui se raréfie).
Bonus : 4 ans plus tard j’ai découvert la programmation sur le même Apple ][, essayant de porter des jeux d’autres plateformes. Et ça m’a bien servi.

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Euh ca c’est de la théorie à deux balles. Désolé mais non ! A part dans les livres, ca ne se passe pas comme ca. Pourquoi? Parce que chaque enfant est différent ! Prenez un HPI-TDAH et vous verrez que ca ne se passe pas du tout comme cela…
Par ailleurs je doute fortement qu’un éditeur de jeu pense aux enfants quand il développe. Je ne prendrai qu’un seul exemple: GTA ! Développé par des adultes pour des adultes mais vendu sans scrupule à des enfants (le PEGI c’est rigolo mais personne ne regarde).

Ca date d’une époque ou les pixels étaient verts ou noirs? Peut on à l’époque véritablement parler de jeu tels que nous les connaissons aujourd’hui. Je partage sur Arkanoïd, Pacman et compagnie. Aujourd’hui avec en plus le jeu en réseau ce n’est plus le cas.
J’aime bien votre deuxième partie car j’ai suivi un peu le même chemin mais pas pour des raisons financières :slight_smile: . On a pas les moyens d’acheter un jeu: on se le fait !

Euh ca c’est de la théorie à deux balles. Désolé mais non ! A part dans les livres, ca ne se passe pas comme ca.

Si cela ne fonctionnait pas, personne ne finirait les jeux. Et lassés, les joueurs s’arrêteraient de s’adonner à cette passion : l’industrie du jeu vidéo ferait faillite.

Faites l’expérience de modifier un jeu pour le rendre « trop facile ». Vous constaterez qu’il perdra très vite son intérêt.

La difficulté fait donc bien partie des ingrédients qui donnent de la saveur à un jeu.

Pourquoi? Parce que chaque enfant est différent ! Prenez un HPI-TDAH et vous verrez que ca ne se passe pas du tout comme cela…

Personne ne vous dira le contraire.

Il faut bien comprendre que les mécanismes des jeux vidéo du marché « grand public » sont conçus et étalonnés pour des profils de personnes standard correspondant au plus grand nombre, c’est à dire les 80% de la loi de Pareto. Avec parfois des niveaux de difficulté et des options pour tenter de s’adapter dans une certaine mesure à des variations.

Mais il est évident que quand des joueurs sont trop différents du profil standard, ces produits peuvent se révéler complètement inadaptés. Et dans ce cas de figure, il faudra se tourner vers le marché de niche (Les 20% de la loi de Pareto) pour trouver ce qui conviendra le mieux (et personne ne prétends que c’est facile).

Par ailleurs je doute fortement qu’un éditeur de jeu pense aux enfants quand il développe. Je ne prendrai qu’un seul exemple: GTA ! Développé par des adultes pour des adultes mais vendu sans scrupule à des enfants (le PEGI c’est rigolo mais personne ne regarde).

Les éditeurs pensent très bien aux enfants… quand ils développent des produits pour les enfants.

De manière évidente, GTA est un produit conçu et destiné aux joueurs adultes.

Différents produits, différentes cibles, comme on dit, il en faut pour tout le monde.

Après, le fait que des parents permettent à leurs enfants d’acheter des produits qui ne sont pas spécifiés pour leur age (ou ne contrôlent pas ce qu’ils font), c’est un autre débat. Le problème n’a d’ailleurs rien de spécifique au jeu vidéo, il se posait déjà il y a bien longtemps avec la télévision, les livres, les VHS, les cigarettes, etc…

Ca date d’une époque ou les pixels étaient verts ou noirs? Peut on à l’époque véritablement parler de jeu tels que nous les connaissons aujourd’hui. Je partage sur Arkanoïd, Pacman et compagnie. Aujourd’hui avec en plus le jeu en réseau ce n’est plus le cas.

C’est surtout qu’a l’époque, les jeux vidéo étaient bien plus durs et frustrants qu’aujourd’hui. Et je ne parle même pas des bornes d’arcade ou tu mettait une pièce de monnaie… pour te faire détruire au bout de quelques secondes.

Bien sûr, on pourrait dire que les jeux d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir. Et pourtant, derrière les graphismes 3D, les millions de pixels, les concepts de gameplay de base ne sont pas radicalement différents. Même si évidement, ils ont évolué, se sont raffinés. Et que l’explosion des capacité mémoire (RAM et masse) ont permis de rendre les jeux bien moins répétitifs et monotones.

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