Commentaires : Le crunch : retour sur un mal qui ronge l'industrie du jeu vidéo

Il y a le droit du travail, et les entreprises trouveront toujours de bonne raisons pour passer outre.
Le droit du travail ne fait juste qu’imposer des limites qui soient communes aux entreprises pour que la concurence puisse s’exprimer à égalité.

Il demeure un problème important, l’économie est mondialisée et le droit non.

« Il demeure un problème important, l’économie est mondialisée et le droit non. » => Tu mets le doigt sur le point qui pete tout. Et c’est selon moi idiot de vouloir mondialisé le droit. On voit les méfaits des systemes tout centralisés, inadaptés à faire des différences là où il faudrait en faire…

Maintenant, je suis personnellement plutot un libérale. Je pense qu’on ne doit pas imposer des règles trop strictes (Moins il y a des règles, mieux on se porte, c’est mon point de vue). Maintenant, je suis pas teubé, je suis pas pour épuiser les gens… Mais je pense pas par exemple que 35 heure tout le temps ce soit forcément réaliste. Y a des moments où il faut bosser plus longtemps. Perso je suis à 40 heure en moyenne (Parfois plus) et je pourrais personnellement pas faire mon taff en moins d’heure (Et encore on a souvent des retards). Maintenant oui, c’est pas encore les 70 heures. Hors de question d’embaucher plus pour le moment (On est rentable, mais on le serait plus avec plus d’employé. Il nous manque un ou deux investisseurs) Moi si l’entreprise rend ensuite ce temps ou le paye de manière correct . Ca me pose pas de soucis. Tant que l’entreprise respecte ce pourquoi j’ai signé, ça me va
Maintenant, il faut pas oublier qu’un dev, il a de gros moyens de pressions sur les entreprise (Au moins en France), il peut facilement se tirer ailleurs.
Ce n’est pas le cas pour tous les secteurs… Mais je pense pas que dans le dev, on soit limité au point de devoir accepter des jobs qui ne nous conviennent pas.

effectivement, trop de législation et c’est le bazar, on le voit bien avec le code du travail français bien trop complexe.

Pour autant, sans réglementation, c’est juste l’offre et la demande qui régule, et un salarié n’est que très rarement en position de force.

si il n’y a pas un minimum de réglementation, c’est la loi du moins disant.
et on se retrouve en europe en conccurence avec des boites qui utilisent quasiment des esclaves, et rejettent tranquillement leur déchet.

Nivellement pas le bas, celà veut dire toujours travailler plus, être pisté davantage.
ça c’est déjà le cas aujourd’hui.
Bientôt la surveillance par caméra couplée à de l’IA. Bienvenue dans ce monde qui s’offre à nous.

La réglementation est bien le seul rempart de la liberté, c’est paradoxal.

« et on se retrouve en europe en conccurence avec des boites qui utilisent quasiment des esclaves, et rejettent tranquillement leur déchet. » => Si ça concernait que les boites privés. Ma femme bosse pour la fonction publique en tant que contractuelle et je peux te dire que pour le coup, elle a un boulot avec des conditions bien plus précaires que les miennes. C’est simple, meme le week end, elle doit travailler (RDV téléphonique, préparation…). Pourtant sur le papier, elle est au 35 heures, avec soit disant plein d’avantage… partagés entre trois établissement éloignés et les heure de transport compte pour de la pause.

c’est une conséquence qu’il n’y a plus beaucoup d’argent dans le public, car les entreprises qui créent de la richesse (et paient des impots directs ou via ceux de leurs salariés), ont délocalisé dans le meilleur des cas ou sont plus simplement mortes pour les raisons que j’ai précédemment énoncées.

Pas du tout. On est un des pays où il y a le plus d’argent public de dépensé (Mille milliard de prelevement par an, l’argent ne manque pas). En fait la principale raison dans le cas de ma femme serait plus : Un probleme d’organisation général (DOnt elle se plaint tout le temps), les tire au flancs (Qui profitent et s’arrangent pour etre tout le temps absent) et les aleas des choses tout simplement impossible à éviter (Genre elle doit voir quelqu’un, mais cette personne n’est disponible que le soir à 19 heure).

on dérive, je propose de nous en tenir là, on est pas loin d’être d’accord.

Il faut neuf femmes pour faire un bébé en un mois !
C’est pas si simple que ça malheureusement.

J’ai la fâcheuse impression de lire et relire les mêmes articles réchauffés sur Clubic, ça devient de plus en plus fréquent j’ai l’impression :frowning:

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Comment ça ? :thinking:

Je comprends le commentaire de Duben. L’article sur le crunch a été remonté plusieurs fois. Il me semble que la fois précédente est assez récente.
Je me suis également plusieurs fois fait la réflexion ces derniers temps, que davantage d’articles que d’habitude étaient remis en évidence.

La pression de la dead line , de l’objectif, du chiffres a t-elle toujours existée? Probablement ( En tout cas à coup sûr depuis le début de l’ère industrielle ) , mais doit-on pour autant passer sous silence ce qui peut se passer dans certains studios de l’industrie vidéoludique?

Non, et cela pour plusieurs raisons? D’abord parce qu’il y a une différence entre penser que ça existe et le savoir. Ensuite, cela est toujours intéressant, dans n’importe quel domaine, de comprendre et d’apprendre l’envers du décor. Enfin, ne pas oublier que beaucoup de jeunes envisagent avec passion d’embrasser cette carrière et ils ne faut pas compter sur leur futur employeur pour leur parler des excès de charge de travail inhérent à cette activité, il est donc louable et utile qu’un sîte d’information comme Clubic, informe, sans être moralisateur des pratiques en cours dans cette industrie.

Je finirais, pour être tout à fait complet, par dire que oui, l’industrie vidéoludique est une jeune industrie ( disons une trentaine d’année ) car si il y a 50 ans si des jeux vidéos comme « pong » ou autre commençaient à montrer le bout de leur museau, il ne s’agissait absolument pas d’une industrie et les enjeux comme les méthodes de travail ne peut en aucun cas comparé a ce qu’est le jeux vidéo aujourd’hui! Pour rappel cette industrie aujourd’hui dépasse en chiffres d’affaires l’industrie cinématographique!

Comme dit @GRITI, article remis en avant plusieurs fois (suffit de voir l’âge des divers commentaires) et quand on est un lecteur régulier ça se voit. Et je vois beaucoup d’articles dans le même cas en ce moment, ce qui donne vraiment l’impression d’avoir du réchauffé :frowning:

Toujours impressionné par le nombres des commentaires des « Messieurs je sais tout, j’ai tout vu et j’ai tout fait »…

Il s’agit d’un article avec du contenu « froid », c’est-à-dire qu’il peut se consommer à tout moment.

Même si je comprends que cela puisse embêter les lecteurs réguliers, il faut aussi prendre en compte le fait que d’autres ne passent que de temps en temps sur le site et peuvent donc louper certains de nos dossiers.

D’où le fait qu’on remet régulièrement en avant les articles en question. De plus, écrire un tel dossier prend beaucoup de temps donc il n’est pas évident d’en proposer à un rythme régulier. Bref, difficile de faire plaisir à tout le monde :sweat_smile:

@clockover Commentaire supprimé pour hors sujet.

Je pense qu’une des raisons principales qui explique ce phénomène de pression « écrasante » mise sur les développeurs de jeux vidéo est que la plupart d’entre eux sont jeunes. Et sans doute que le fait que ce soit un univers très masculin n’aide pas particulièrement non plus.
Un homme de 25 ans mis en compétition avec ses collègues de même âge et même sexe va être nettement plus influençable qu’un employé de 50 ans qui évolue dans un environnement très peu uniforme. Là où le premier se « sacrifiera » pour sa passion et pour prouver sa valeur, le second aura davantage de recul et ses priorités seront différentes. C’est une généralisation, bien sûr, mais je pense que là où un « jeune loup » va se sentir piqué au vif si son chef lui dit (ou même lui laisse entendre) que son collègue, lui, ne compte pas ses heures et donne tout pour l’entreprise, un « vieux lion » va plutôt sourire en disant : « ah, il travaille comme un malade ? Eh bien j’espère que ça le rend heureux, mais pour ma part ce n’est pas mon délire ».
Et, au final, je pense que c’est avant tout aux développeurs eux-mêmes de faire bouger les choses. La solution ne peut pas venir des joueurs ou d’acteurs externes. C’est aux développeurs, en particulier ceux ayant une légitimité dans le milieu, de dire « stop » et de s’associer plutôt que d’être en compétition.