Commentaires : Le comble : cet artiste se fait bannir car sa création ressemble trop à ce qu'aurait fait une IA

Nicgrover, ça fait plaisir de lire un avis de cette qualité. :+1:

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C’est bien moche, juste une batterie de filtres, aucun design.
Combien de travaux volés pour obtenir ce résultat ? Rien ne se créé à partir de rien, il faut des milliers (ou plutôt des millions) de créations humaines à la base pour servir de matière à l’IA.
Si le studio ne peut sourcer ses bases, le risque de contenus volés est élevé.

À savoir que pour la reconnaissance d’image, les GAFAM font travailler des millions de petites mains pour « éduquer » l’IA (y compris avec les captchas visuels). Alors pour la « création », mettre des filtres sur des images, les mettre dans des cases et maquetter le tout avec les pieds, OK. mais d’où proviennent les images de bases ? Le fling par exemple ? Les IA ne peuvent inventer les millions d’objets, de paysages, de créatures sous tous les angles et avec toutes les expressions. Tous les ordinateurs du monde n’y suffiraient pas. Sauf à utiliser les mêmes techniques que pour la reconnaissance d’image et en plus, en volant les contenus sans payer les créateurs d’images.

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Loposo : « J ai certainement fais autant de musé que vous voir plus »

C’est un gag ? Retournez-y, ne serait-ce que pour apprendre l’orthographe du mot Musée. :wink:

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Si vous insultez l’IA, insultez aussi tous les apprenants. Car on apprend tous des précédents, et des contemporains aussi… On fait exactement la même chose.

Avez-vous conscience que ça ne veut rien dire ?

Quel discours ?
Toutes les oeuvres d’art vont-elles avec un discours ?
Je l’ai justement mentionné en précisant « Pourquoi une oeuvre se définirait-elle uniquement par sa « démarche intellectuelle » ? Est-ce que toutes les oeuvres considérées comme telles rentrent dans cette définition ? J’en suis pas sûr, très loin de là. ».

Je ne suis pas certain que Van Gogh, par exemple, quand il réalisait des tableaux pour survivre en les vendant trois fois rien, avait une réelle démarche intellectuelle derrière autre que « put@in j’ai faim, donnez-moi à manger contre la seule chose que je sais faire et que j’aime faire » ? :wink:

La démarche intellectuelle, c’est parfois un prétexte. Souvent/parfois/des fois, on crée une oeuvre pour le plaisir de la réalisation (parfois davantage que pour le plaisir de l’avoir terminée).

Enfin, vous citez fort à propos ceci : « « Ce sont les regardeurs qui font les tableaux » »
Donc la démarche intellectuelle, ou la définition d’art, au final, c’est les regardeurs qui la feraient ? :wink: Cette réponse me va très bien, perso’ ! Et je la trouve plus honnête.

Certains « artistes » se cachent derrière ça, justement. Parfois parce qu’ils n’ont juste pas de démarche. :smiley:
Et parfois ils en ont une, mais se gardent de la donner pour x ou y raison.

Bref, l’art, on peut s’amuser à le/les codifier, mais en réalité chacun y fait ce qu’il veut et y voit ce qu’il veut.

Mais que l’artiste, systématiquement, accompagne son oeuvre d’un discours, c’est une fable. Et ça l’a toujours été.

Par ailleurs, dans des concours, les artistes ne font-ils justement pas que suivre un cahier des charges un peu moins souple qu’un ouvrier ? Et un peu plus souple qu’un ingénieur ? :wink:

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Est-ce qu’un artiste qui ne vit pas de son travail n’est pas un artiste ?

Je veux bien les définitions d’artiste.
La votre me semble très capitaliste.
Pas qu’elle soit fausse. Juste que ça pose question.

Surtout avec le ton assez hautain que vous prenez pour répondre à l’ensemble des personnes n’ayant pas votre avis.

Cultivez-vous aussi. Et apprenez l’humilité, vous en avez bien besoin.
Après seulement vous pourrez émettre un avis qui, éventuellement, vaudra quelque chose et sera moins rassurant pour votre propre façon de voir les choses. :slight_smile:

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Que de lieux communs. Aucune hauteur de vue, vous prenez tous les propos de nicgrover au premier degré pour les monter en épingle et vous exciter avec. Plutôt que de lui rentrer dans le tas version gros bourrin, essayez de relire ce qu’il a écrit, humblement. :blush:

Pour la culture, c’est une tâche de chaque jour. Pour l’humilité, bien sûr, on en a tous besoin. Pour le reste, reprenez la réponse formulée juste avant.

Bah non justement.
« Il est une chose mille fois plus dangereuse que le bourgeois , c’est l’artiste bourgeois » —
Baudelaire

« Balayer devant sa porte » : S’attaquer à reconnaître et/ou corriger ses propres erreurs, manquements, limitations, problèmes…avant de prétendre s’occuper, en paroles ou en actes, des erreurs, manquements, limitations ou problèmes des autres.

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Alors, en fait, y’a pas de premier degré à toutes les sauces.

Par contre il y a de vraies interrogations. Vous pourriez avoir la décence d’y répondre, pour qu’on échange quelques pensées intéressantes, plutôt que votre pathétique agressivité ?
Qu’en dites-vous ?

Au contraire, je ne suis pas du tout rentré dans le tas de Nicgrover. J’ai trouvé sa réponse intéressante, même si je ne suis pas forcément d’accord avec.
Et ce n’est pas parce que je ne suis pas d’accord avec quelqu’un que je lui « rentre dedans » quand je lui réponds. On appelle ça échanger, discuter, etc.

Je le disais justement plus haut : apprenez l’humilité, mais maintenant j’y ajoute aussi qu’il serait plus efficace dans vos conversations avec d’autres humains que vous appreniez à comprendre ce que vous lisez. Humblement, mais en passif-agressif quand même, honnêtement. :wink:

On récolte ce qu’on sème. Parce que vous, dans le genre bourrin, vous vous posez bien. Mais on peut mettre ça de côté, et avoir une vraie discussion.
Mes questions à Nicgrover tendaient plutôt vers cette direction. Maintenant, à chacun la décision de la voie à prendre… et ça, je ne peux humblement rien y faire. :wink:

Ça s’appelle monter d’un cran avant de redescendre plus calmement.
Ce que j’ai fait dans mon message suivant.

Ce n’est pas admissible non plus de laisser ses messages où il « rentre dans le tas » d’autres personnes sans la moindre remarque de la modération, au moment où j’écris du moins. :slight_smile:

Dans la vie réelle, on ne laisse pas quelqu’un nous parler comme ça sans lui faire remarquer. Plus ou moins poliment.
Je n’ai pas été particulièrement gentil, mais je n’ai pas été injurieux non plus.

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Vous y tenez ! Je vous ai déjà répondu, j’y travaille chaque jour.
En même temps, en vous lisant, je relativise. :yum:

Chat GPT va bientôt assigner en justice tous ceux qui essayent d’écrire quelque chose sans passer par lui.
Genre un commentaire sur un site internet par exemple.
Hé m…

Le problème de beaucoup de membres est qu’ils manquent de recul et de vue d’ensemble pour juger de certaines choses, à commencer par ce que fait la modération.

Avec 127 sujets vus et 2,2 k messages lus, tu entres dans cette catégorie. Personnellement, je compte 41,0 k sujets vus et 532 k messages lus et j’ai également une très bonne mémoire. Voilà ce que j’appelle avoir une vue d’ensemble, qui permet de savoir quelles sont les attitudes habituelles et récurrentes de l’un ou l’autre membre.

Etre un modo sur Clubic s’apparente au rôle d’un contrôleur aérien : d’un côté il y a les pilotes qui savent d’où ils décollent, où ils vont et qui s’adressent à leur personnel de cabine et aux passagers. De l’autre il y a le contrôleur qui surveille une large zone, sait ce qui s’y passe et communique avec tous les pilotes.

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Ah bon ? même pas le crayon graphique, le fusain, le pastel, la sanguine ? :thinking:

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Ca ne doit tout de même pas être si compliqué de prouver qu’il s’agit d’une véritable oeuvre humaine. Si c’est de l’art digital (je n’ai pas suivi), il dispose d’un historique de la réalisation de l’oeuvre, si ça a été fait à la main il peut envoyer des zooms sur la technique de dessin.

A part ça, il faut reconnaître que l’oeuvre est très quelconque… mais tous les artistes ne sont pas des Dali ou des Da Vinci, c’est le résultat d’années et d’années de pratique. Envoyer bouler quelqu’un qui possède tout de même une certaine technique parce que « c’est pas assez bien » est très violent et contre-productif. Qu’on lui laisse le temps d’acquérir un véritable style et de se perfectionner.

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J’ai donné en exemple l’œuvre de Duchamp « Fontaine » signé R. Mutt de 1917. Nous avons bien à faire à une œuvre d’Art accompagnée d’un discours.

La notion de discours sur l’œuvre est plutôt récente et re-apparue avec l’Art Conceptuel, le discours existait déjà chez les grecs quant à la sculpture ou l’architecture et tout au long de l’histoire…

Que ce soient Duchamp, Kosuth… il devenait important d’expliquer une démarche qui dépassait le simple regard pour une vision plus intellectuelle de l’Art contemporain. Le passé a laissé aux critiques le soin d’expliquer (en bien ou en mal), d’éduquer les regardeurs (la bourgeoisie en mal d’académisme).

« Olympia » de Manet en est le parait exemple, elle qui trône aujourd’hui face à la « Venus » de Cabanel au Musée d’Orsay. Autant la « Venus » n’a pas besoin de discours autant « Olympia » ne peut s’en passer.

et non les artistes n’ont pas toujours accompagné leur œuvre d’un discours. Une œuvre de commande demandait ce que contrat exigeait. A la Renaissance, la quantité de poudre de Lapis Lazuli était même rigoureusement précisée, au gramme près.

De quels concours parlez-vous ? Avez-vous des sources ? Dans un concours d’Architecture l’architecte est libre de ses choix du moment qu’il tient compte du lieu et de la finalité du projet. Le cahier des charges viendra bien assez tôt quitte à adapter la vision de l’architecte. Le centre George Pompidou en est un exemple. Lancé par le président de l’époque il ne parlai pas de cahier des charges, celui-ci étant inhérent à l’architecture (art de la construction) et le résultat a étonné tout le monde à commencer par Piano et Rodgers. Les critiques de la « Raffinerie » se sont perdues dans les couloirs du temps.

@palou, je pense qu’il voulait dire qu’étudier l’art n’est pas équivalent à apprendre les techniques de création artistiques. Un peu comme une école de technique cinématographique (réalisation, production, ingé-son, image, etc) n’apprendra jamais à ses élèves à devenir acteurs.

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