« Balayer devant sa porte » : S’attaquer à reconnaître et/ou corriger ses propres erreurs, manquements, limitations, problèmes…avant de prétendre s’occuper, en paroles ou en actes, des erreurs, manquements, limitations ou problèmes des autres.
Alors, en fait, y’a pas de premier degré à toutes les sauces.
Par contre il y a de vraies interrogations. Vous pourriez avoir la décence d’y répondre, pour qu’on échange quelques pensées intéressantes, plutôt que votre pathétique agressivité ?
Qu’en dites-vous ?
Au contraire, je ne suis pas du tout rentré dans le tas de Nicgrover. J’ai trouvé sa réponse intéressante, même si je ne suis pas forcément d’accord avec.
Et ce n’est pas parce que je ne suis pas d’accord avec quelqu’un que je lui « rentre dedans » quand je lui réponds. On appelle ça échanger, discuter, etc.
Je le disais justement plus haut : apprenez l’humilité, mais maintenant j’y ajoute aussi qu’il serait plus efficace dans vos conversations avec d’autres humains que vous appreniez à comprendre ce que vous lisez. Humblement, mais en passif-agressif quand même, honnêtement. ![]()
On récolte ce qu’on sème. Parce que vous, dans le genre bourrin, vous vous posez bien. Mais on peut mettre ça de côté, et avoir une vraie discussion.
Mes questions à Nicgrover tendaient plutôt vers cette direction. Maintenant, à chacun la décision de la voie à prendre… et ça, je ne peux humblement rien y faire. ![]()
Ça s’appelle monter d’un cran avant de redescendre plus calmement.
Ce que j’ai fait dans mon message suivant.
Ce n’est pas admissible non plus de laisser ses messages où il « rentre dans le tas » d’autres personnes sans la moindre remarque de la modération, au moment où j’écris du moins. ![]()
Dans la vie réelle, on ne laisse pas quelqu’un nous parler comme ça sans lui faire remarquer. Plus ou moins poliment.
Je n’ai pas été particulièrement gentil, mais je n’ai pas été injurieux non plus.
Chat GPT va bientôt assigner en justice tous ceux qui essayent d’écrire quelque chose sans passer par lui.
Genre un commentaire sur un site internet par exemple.
Hé m…
Le problème de beaucoup de membres est qu’ils manquent de recul et de vue d’ensemble pour juger de certaines choses, à commencer par ce que fait la modération.
Avec 127 sujets vus et 2,2 k messages lus, tu entres dans cette catégorie. Personnellement, je compte 41,0 k sujets vus et 532 k messages lus et j’ai également une très bonne mémoire. Voilà ce que j’appelle avoir une vue d’ensemble, qui permet de savoir quelles sont les attitudes habituelles et récurrentes de l’un ou l’autre membre.
Etre un modo sur Clubic s’apparente au rôle d’un contrôleur aérien : d’un côté il y a les pilotes qui savent d’où ils décollent, où ils vont et qui s’adressent à leur personnel de cabine et aux passagers. De l’autre il y a le contrôleur qui surveille une large zone, sait ce qui s’y passe et communique avec tous les pilotes.
Ah bon ? même pas le crayon graphique, le fusain, le pastel, la sanguine ? ![]()
Ca ne doit tout de même pas être si compliqué de prouver qu’il s’agit d’une véritable oeuvre humaine. Si c’est de l’art digital (je n’ai pas suivi), il dispose d’un historique de la réalisation de l’oeuvre, si ça a été fait à la main il peut envoyer des zooms sur la technique de dessin.
A part ça, il faut reconnaître que l’oeuvre est très quelconque… mais tous les artistes ne sont pas des Dali ou des Da Vinci, c’est le résultat d’années et d’années de pratique. Envoyer bouler quelqu’un qui possède tout de même une certaine technique parce que « c’est pas assez bien » est très violent et contre-productif. Qu’on lui laisse le temps d’acquérir un véritable style et de se perfectionner.
J’ai donné en exemple l’œuvre de Duchamp « Fontaine » signé R. Mutt de 1917. Nous avons bien à faire à une œuvre d’Art accompagnée d’un discours.
La notion de discours sur l’œuvre est plutôt récente et re-apparue avec l’Art Conceptuel, le discours existait déjà chez les grecs quant à la sculpture ou l’architecture et tout au long de l’histoire…
Que ce soient Duchamp, Kosuth… il devenait important d’expliquer une démarche qui dépassait le simple regard pour une vision plus intellectuelle de l’Art contemporain. Le passé a laissé aux critiques le soin d’expliquer (en bien ou en mal), d’éduquer les regardeurs (la bourgeoisie en mal d’académisme).
« Olympia » de Manet en est le parait exemple, elle qui trône aujourd’hui face à la « Venus » de Cabanel au Musée d’Orsay. Autant la « Venus » n’a pas besoin de discours autant « Olympia » ne peut s’en passer.
et non les artistes n’ont pas toujours accompagné leur œuvre d’un discours. Une œuvre de commande demandait ce que contrat exigeait. A la Renaissance, la quantité de poudre de Lapis Lazuli était même rigoureusement précisée, au gramme près.
De quels concours parlez-vous ? Avez-vous des sources ? Dans un concours d’Architecture l’architecte est libre de ses choix du moment qu’il tient compte du lieu et de la finalité du projet. Le cahier des charges viendra bien assez tôt quitte à adapter la vision de l’architecte. Le centre George Pompidou en est un exemple. Lancé par le président de l’époque il ne parlai pas de cahier des charges, celui-ci étant inhérent à l’architecture (art de la construction) et le résultat a étonné tout le monde à commencer par Piano et Rodgers. Les critiques de la « Raffinerie » se sont perdues dans les couloirs du temps.
@palou, je pense qu’il voulait dire qu’étudier l’art n’est pas équivalent à apprendre les techniques de création artistiques. Un peu comme une école de technique cinématographique (réalisation, production, ingé-son, image, etc) n’apprendra jamais à ses élèves à devenir acteurs.
Il va certainement falloir encadrer ça d’un point de vue légal. Car pour l’instant c’est flou, et ça pourrait engendrer des problèmes. L’IA a été entraînée avec l’œuvre d’humains. Est-ce que des portions d’une œuvre ne pourraient pas se retrouver dans une image générée? Et là, c’est quelque chose qui pourrait être sujet à polémique de la part d’un auteur.
La critique que j’ai vu sur un autre site c’est que des artistes qui mettent des heures à réaliser une œuvre originale pourraient être désavantagés car des gens vont se servir d’IA pour créer une image qui a l’air originale mais sans fournir aucun travail. Pire, cela pourrait inclure des éléments et le style d’autres artistes. La comparaison qui a été citée était « Imaginez que l’on porte des jambes artificielles qui permettent de courir un marathon plus vite que les meilleurs humains, est-ce que l’on pourrait être méritant face à des athlètes qui se sont entraîné dur pendant des années? ».
« La critique que j’ai vu sur un autre site c’est que des artistes qui mettent des heures à réaliser une œuvre originale pourraient être désavantagés car des gens vont se servir d’IA pour créer une image qui a l’air originale mais sans fournir aucun travail. »
Mais c’est le but même de la machine de désavantager le travail humain.
Un robot d’usine va désavantager l’ouvrier, la moissonneuse le faucheur.
il n’y a pas de scandale particulier au fait que ça soit les artistes qui soient enfin « à portée de machine »
Pire, cela pourrait inclure des éléments et le style d’autres artistes. La comparaison qui a été citée était « Imaginez que l’on porte des jambes artificielles qui permettent de courir un marathon plus vite que les meilleurs humains, est-ce que l’on pourrait être méritant face à des athlètes qui se sont entraîné dur pendant des années? ».
C’est une extension du même argument, le « mérite » n’a pas été un argument pour remplacer les poinçonneurs de tickets et les caissières par des caisses automatiques
L’artiste ressent juste maintenant, comme d’autre avant lui, ce sentiment d’injustice de voir une machine faire sans effort ce qui lui prend des heures.
Mais ça ne l’a pas empêché d’utiliser au quotidien des objets faits par des machines qui ont remplacé des millions d’hommes avant lui.
et sans scrupules ni remords
On a créé le terme néo-luddiste parce que les luddistes étaient ceux qui ont bousillé les premiers métiers à tisser industriel qui leurs « piquaient leurs emplois »
Oui, un métier a disparu, tout comme tous les métiers qui au fur et à mesure deviennent remplaçables.
Les artistes se sont sentis longtemps irremplaçables, à l’abri et bien au moins pour une vaste quantité de job « alimentaires » ( peut être de très loin le gros du boulot) ils ne le sont plus.
j’ai beau lire les tribunes enflammées , les commentaires , j’y vois un énorme mélange de rage, de sentiment d’injustice, de surprise, d’incrédulité, de déni, ça sent surtout la blessure narcissique …
Et l’humanité entière va ressentir cette blessure narcissique face à l’IA.
on en appelle à l’unicité de la création humaine alors qu’en face les éditeurs comment à utiliser massivement les IA - c’ets bien la preuve que ce n’est pas un critère.
( ! le dernier des Humano a toutes ses illus de marges faites sur MidJourney, … et c’est des dessinateurs de BD légendaires qui sortent de là )
Et non, l’IA ne fait pas que pomper.
je n’ai pas d’exemples humain pour ça par exemple :
et l’ensemble des essais MJ de ce mec sont incroyables, et pour moi ses prompts et leurs résultat, ben c’est bien de l’art.
Qu’un homme ait tenu le pinceau ou pas.
Personnellement, je trouve ça froid, académique* et sans âme, ça ne dégage rien et ne suscite aucune émotion d’aucune sorte. Je préfère de loin du Frank Frazetta. ![]()
- à prendre dans ce sens : « Se dit d’une œuvre littéraire, artistique (de son auteur), dont la conformité à la tradition littéraire, artistique, supplée à un certain manque de naturel et d’originalité. »
Le but de mon commentaire n’était pas de lancer une énième polémique sur l’IA. Je disais simplement que peut-être il faudrait se pencher sur certains aspects en ce qui concerne le droit d’auteur. Une IA ne fera que faire ce qu’un humain lui a demandé de faire, en lui ayant fourni des données. Jusqu’à présent, une machine n’a pas les aspects cognitifs d’un cerveau qui lui va créer des outils, rechercher une certaine harmonie, imaginer, ressentir des émotions et les faire passer.
Parmi les images du site que tu partages, je suis désolé mais ces images se ressemblent toutes et même si elles son très jolies visuellement, on peut voir que certains éléments proviennent bien d’œuvres réalisées par des humains. Il suffit qu’on ait montré à un programme à quoi ressemble un tentacule pour qu’il puisse générer des dizaines d’images qui ont cet élément, en appliquant des distorsions, en changeant la couleur etc.
Je pense que le terme « IA » c’est joli pour impressionner la plupart des gens, mais ça ne reste que des algorithmes et des maths qui ont été développés par des humains et ces outils peuvent tout aussi bien être fantastiques (ex: détecter un cancer de manière précoce) que permettre aussi des dérives, d’où la nécessité de peut-être réglementer. Comme par exemple des développeurs sur Github qui souhaitent attaquer Microsoft car son IA qui permet de générer des morceaux de codes n’a fait qu’aller se servir parmi les milliards de lignes de codes des logiciels open source qui sont sur Github. Autrement dit tu entres par exemple « Trier un tableau par ordre alphabétique » et bien il se pourrait que ce code soit effectivement celui utilisé dans un logiciel.
Mais précisément, récupérer des éléments « avec une batterie de filtres » est exactement ce que nous faisons quand nous croyons créer, et particulièrement en figuratif.
Ce n’est pas parce que tu le fais « à la main » que ton cerveau a fait autre chose que ça.
Nous « reproduisons » c’est bien le terme, soit du réel direct, soit du réel « imaginé » mais qui se rapporte à de l’existant reconnaissable (sinon c’est pas du figuratif) , auquel nous ajoutons nos filtres (soi disant « perso ») .
TOUS les artistes passent par une phase de repompe massive de leurs idoles, sans que ça n’ait posé de problème.
D’ailleurs l’esthétique collagiste a justement permis non seulement de se libérer de l’hypocrisie autour de ça, en s’autorisant de directement emprunter les oeuvres des autres - mais aussi des … droits d’auteur associés, du moment qu’on les étendait, détournait etc.
Exactement ce que fait l’IA.
qu’un artiste A fasse, avec ses mains, un collage de différents éléments, ou existants ou de style - ou bien qu’un artiste B demande à une machine de le faire - avec au passage exactement les instructions qui pourraient permettre de décrire l’oeuvre B - ne permet de tirer aucune supériorité morale ou aucune variation dans l’interprétation des abus de droits entre A et B
Et c’est précisément ça qui fout la zone qui nous vaut cet article de Clubic :
on pense tellement que la machine a un statut particulier que ce qu’on pense être issu de la machine doit être arbitrairement censuré, comme une manœuvre désespérée d’arrêter la marrée avec les doigts
et du coup on se plante : l’œuvre était « à la mano » , pompée ou pas, et du coup va falloir l’autoriser, arg ! pourquoi ?
moi ça m’impressionne, et comme on dit « l’art est aussi dans les yeux de celui qui juge l’oeuvre »
Académique peut être, dans le style baroque, mais aussi avec un contre jour caravagesque, des rapports d’échelle qui me plaisent surtout si l’image est zoomée.
C’est une très bonne illustration à mon sens, ça et beaucoup d’autres du lien que j’ai donné m’irait tout à fait pour illustrer de la littérature fantastique par exemple.
Je n’ai pas voulu jusque là valider mon discours par l’argument d’autorité, et je comprends complètement à la fois ton discours, ta défense, ta réaction, et que tu l’appuies par le fait que tu es du métier pour justifier ce point de vue.
Mais je voulais juste te dire, je ne suis pas qu’entrepreneur et informaticien, j’ai eu plusieurs vies.
et … passionné d’illus et d’art depuis gosse, j’ai un DEUG et une licence d’arts plastiques, + licence et une maitrise d’Arts appliqués.
J’ai bien failli faire illustrateur, j’ai lâché le dessin tard.
Je suis rentré dans l’info par l’infographie, vraiment par le coté créatif, puis je suis tombé dans le design graphique, puis le webdesign - et de vieilles connaissances en code m’ont changer en dev.
De là j’ai bossé comme designer graph (web) ou pour des créas, pendant une bonne décennie.
tout ça pour dire que non je ne suis pas un newbie de la chose avec un regard extérieur, je voulais juste te confirmer que des gens qui ont bien conscience des enjeux, ne sont pas d’accord avec toi. Disons que je ne résume pas l’art à la supériorité créatrice humaine - qui pour moi ne représente la partie émergée de l’iceberg qu’est la prod artistique.
De mon point de vue aussi, tout n’est pas dépassable par la machine, sûrement pas les stars du domaine (les gens que tu cites entre autres) mais énormément de « moines copistes » de la créa vont l’être.
Et malheureusement, c’est en fait le gros de la production.
Il se passe la même révolution copernicienne que lorsque la photographie à balayé le métier de peintres portraitistes du 18-19ème. Il y en avait quelques centaines de milliers par pays.
Alors oui, il reste des grands artistes et des peintres du dimanche.
Et non, ça n’a pas invalidé l’intérêt du travail effectué avant par les portraitistes.
Mais le métier « d’artiste peintre de portrait » , c’est mort
Pour le reste et même si au vu de ce que j’ai écris ça te semble le contraire, je partage ton opinion.
