Le fondateur militaire du groupe est un néonazi pleinement assumé (avec les tatouages qui vont bien, aigle nazi et écussons de grades militaires du IIIème Reich). Le nom du groupe, qui est aussi le surnom de son fondateur, est une référence directe à Richard Wagner, qui était le compositeur préféré d’Hitler.
Des symboles nazis ont également été retrouvés sur les profils en ligne de quelques membres identifiés du groupe, des croix gammées ont été tracées sur le théatre de certaines de leurs opérations. Et sur une tablette perdue en opérations, des journalistes ont trouvé Mein Kampf…
Non. Le point 10 fait explicitement références à des forces étrangères déjà sur place (puisque le texte parle de « retirer »). Or le Donbass n’étant pas reconnu indépendant de l’Ukraine par les accords de Minsk, ni les forces ukrainiennes régulières ni les forces ukrainiennes séparatistes ne peuvent être désignées par le qualificatif « étrangères ». C’est donc bien une références aux forces russes. Et c’est d’autant plus clair que l’un des autres points de l’accord prévoit de mettre en place une surveillance de la frontière entre la Russie et l’Ukraine, ce qui est évidement pour assurer qu’une fois les troupes russes retirées, elles ne reviennent pas.
Ben si. Une obligation directe de retirer les moyens qu’elle avait déployée dans le Donbass. Ce qu’elle n’a pas fait (cf article du monde que tu cites).
Oui, mais de fait ça ne ciblait quand même bien que les Russes : seuls les Russes étaient présents sur le territoire ukrainien. Et encore une fois, ça n’empêcherait pas une adhésion à l’OTAN. Un état membre de l’OTAN n’est pas obligé d’accueillir sur son territoire des troupes de l’OTAN.
Je ne vois pas à quel moment cet article dit que les russes sont de simples observateurs… Si tu penses que c’est cette phrase qui le dit, alors elle dit aussi que les ukrainiens sont de simples observateurs : " Le Russe Vladimir Poutine, l’Ukrainien Petro Porochenko, le Français François Hollande et l’Allemande Angela Merkel se sont engagés à « vérifier »".
D’ailleurs, ce format quadrilatéral avec les 2 belligérants + 2 observateurs est appelé « Format Normandie » depuis une réunion informelle entre ces 4 payslors des commémorations du débarquement. Il est évident que l’un des 2 belligérants est l’Ukraine. Je te laisse deviner lequel parmi les 3 autres est considéré comme le 2ème belligérant… Et je précise que dans un accord de cessez-le feu entre 2 belligérants, on impose quand même rarement la surveillance de la frontière entre un des belligérants et un simple observateur hein…
Par contre, ce que dit bien l’article, c’est que les russes n’ont jamais respecté la première version de l’accord : "Elle n’avait pas empêché Vladimir Poutine de continuer à livrer armes et troupes aux rebelles séparatistes. ".
Et après Minsk 2, c’est pas mieux, les séparatistes n’ont jamais respecté le cessez-le-feu, alors que de son côté le gouvernement ukrainien faisait des efforts pour respecter certains des conditions : « En dépit des offensives armées que les forces séparatistes russes n’ont pas cessé de lancer après Minsk II, l’Ukraine a adopté certaines des dispositions politiques des Accords de Minsk, et ce, en partie, du fait de pressions occidentales. […] L’encre n’était pas plus tôt sèche au bas de l’Accord que les forces hybrides russes reprenaient les tirs d’armes lourdes sur le principal nœud ferroviaire du Donbass à Debaltseve. Elles n’ont pas non plus suspendu leurs opérations militaires dans les secteurs de Luhansk et de Marioupol. » ( Tout ce qu’il faut savoir sur les Accords de Minsk en 22 questions - Fondation Jean-Jaurès )
Le même article indique même que les forces séparatistes ont détruit du matériel de l’OSCE, notamment des drones, pour l’empêcher de jouer son rôle d’observateur…
Donc dire que c’est le gouvernement ukrainien qui est responsable de la rupture de l’accord, c’est quand même un peu gros…
Et au passage, voilà ce que dit l’article de la Fondation Jean Jaurès en réponse à la question « qui sont les parties ? », montrant clairement que la Russie n’est pas là comme simple observateur :
« Il n’y a que deux parties aux Accords : l’Ukraine et la Russie. La France, l’Allemagne et l’OSCE supervisent les négociations. »
Et de préciser un peu plus loin : « On notera que le point sur le retrait des unités armées étrangères vise clairement les forces armées russes et autres ressortissants russes, ainsi que le matériel militaire russe. »