A mon sens, le gros défaut du bitcoin par rapport à d’autre monnaie de crypto est la non-possibilité de créer de la monnaie à partir d’une limite fixée.
La monnaie va être de plus en plus rare, hors inévitablement la demande sera toujours plus forte parce que nous sommes toujours plus nombreux en France, et sur terre.
Une monnaie qui ne créé pas de monnaie, ce sera une première.
Ce qui en fait empêchera de l’utiliser à grande échelle comme monnaie principale, à cause de l’effet déflationniste que ça induit, qui fait péricliter le commerce (puisque tu te retrouves à devoir vendre les produits à un prix plus bas que leur prix d’achat), pose de gros problèmes dans la gestion des salaires (qui doivent baisser au fil du temps…), etc…
L’offre limitée du BTC n’empêche pas son usage, car il est divisible jusqu’au satoshi (0,00000001 BTC). Même si la valeur grimpe, on peut toujours l’utiliser en fractions, donc ce n’est pas un vrai problème.
Sur la « déflation », il faut relativiser : une monnaie rare peut pousser à épargner, mais ça n’a jamais stoppé le commerce. Les gens continuent de consommer parce qu’ils doivent vivre. L’or a circulé pendant des siècles (Nixon 1971) et des périodes de déflation existent aussi avec l’euro, sans que l’économie s’écroule .
Le vrai point faible du bitcoin, c’est sa rigidité : pas de banque centrale pour injecter de la liquidité en cas de crise. Ça le rend excellent comme réserve de valeur (« or numérique »), mais moins pratique comme monnaie du quotidien. C’est pour ça qu’on voit se développer des solutions comme les stablecoins ou Lightning.
Perso, je considère le BTC comme un socle monétaire dur, une réserve neutre et incorruptible. Pour les paiements courants, il y aura toujours des couches ou instruments au-dessus.
Si, c’est un vrai problème, et ce n’est pas le fractionnement qui va le règler… Parce que le magasin s’il doit revendre 0,0000008 BTC ce qu’il avait acheté 0,000001 BTC, il voit ses réserve fondre. Et au bout d’un moment, il n’en a plus et il met la clé sous la porte.
Des périodes de crise justement. Ça ne peut pas tenir durablement, puisque ça assèche petit à petit les réserves des entreprises.
Justement, c’est là la confusion : le commerçant n’achète pas « en BTC » pour revendre « en BTC ». Il fixe ses prix en monnaie locale (euro, dollar, etc.) et accepte du BTC comme moyen de paiement. S’il veut, il le convertit immédiatement, donc il ne subit pas ce risque de voir ses réserves fondre. Le problème que tu décris n’existe que si toute l’économie est 100% libellée en BTC, ce qui n’est pas le cas, ni même l’objectif à court/moyen terme.
le bitcoin n’a pas vocation à remplacer la monnaie existante, mais à l’accompagner comme alternative et réserve de valeur.
Donc le BTC ne peut pas être une monnaie de reférence.
Et du coup, vu qu’il n’est qu’un intermédiaire dans une économie qui en réalité fonctionne sur une monnaie fiat, il ne peut pas résoudre les problèmes économiques causés par le fonctionnement de ces monnaies fiat.
Justement, le BTC n’a pas besoin d’être une monnaie de référence pour avoir de la valeur. Son rôle est différent : il sert de réserve indépendante, rare et incorruptible, là où les monnaies fiat sont inflationnistes et manipulables . Qu’il fonctionne en parallèle suffit déjà à offrir une alternative et une protection contre les dérives du système fiat (c’est seulement mon avis et ça n’engage que moi).
Il ne remplace pas, il contrebalance.