Toute installation a besoin d’une maintenance. Le PV n’échappe pas à cette règle.
Toutefois le ratio coût exploitation du PV est très nettement inférieur à l’hydraulique, l’éolien, etc.
Aucune pièce mécanique en mouvement, uniquement des panneaux et des onduleurs.
Le nettoyage des panneaux dans 80% des cas le particulier peut le faire lui même avec le jet d’eau de son jardin. Si la pluie ne l’a pas fait elle même.
Aucun produit spécial n’est nécessaire pour ôter la poussière.
Le problème c’est plutôt les fientes d’oiseaux, les résines et les fruits portés par le vent dans certaines régions qui se collent durablement sur les panneaux. Et qui nécessite une action mécanique pour les décoller.
Pour les installations classiques branchées en série la baisse de rendement d’un seul panneau fait baisser le rendement de toute l’installation.
Dans les installations récentes chez les particuliers il est souvent proposé des micro onduleurs (1 par panneau) cette solution a moins d’impact sur le rendement global.
Pour la maintenance des onduleurs. Pour les particuliers les produits installés sont du genre TOR. Ça marche ou ça ne marche pas. Si ça n’est pas réparable on change l’onduleur.
La durée de vie moyenne d’un onduleur c’est 10 ans.
La perte de rendement dans le temps ne suit pas du tout une courbe exponentielle.
Et Estimer une baisse de rendement à l’année n’a pas de sens. Il faut raisonner sur la durée de vie de l’installation.
Suivant la marque du panneau et la technologie ils ne se comportent pas tous de la même manière en vieillissant.
Certains panneaux n’atteignent le maximum de leur rendement qu’après plusieurs années.
Le rendement à l’instant T est infiniment plus sensible à la température qu’au vieillissement.
Les logiciels de calculs actuels tiennent compte de ces facteurs. Donc ces données sont connues des l’origine.
Déjà Un panneau PV n’est pas conçu pour réfléchir la lumière mais pour l’absorber et la transformer en électricité. C’est son principe de base.
Son coefficient de réflexion est inférieur à une simple vitre.
Ce que vous citez existe mais cette situation est anecdotique.
Le phénomène d’éblouissement est obligatoirement ponctuel parce qu’il dépend de nombreux facteurs.
La position de l’observateur, la position du soleil, la puissance de la source lumineuse en candela, l’angle d’incidence, etc.
Si le sujet vous intéresse allez voir l’étude extrêmement complète de l’aviation civil qui défini très précisément les possibilités d’installation de panneaux sur les aéroports.
Quant au problème des arbres je ne vois pas trop.
On parle ici d’installer sur les toits.
On n’installe pas du photovoltaïque en pleine forêt.
Les pros du PV tiennent compte des ombrages proches et lointains.
Si votre toiture est dans l’ombre du fait d’un arbre, d’un immeuble, d’une colline où d’une orientation Nord, y installer du PV n’a aucun sens.
Il arrive que des arbres trop proches soient taillés mais c’est loin d’être un cas général.
Et un arbre taillé sa ce compense en le replantant ailleurs…