L’Agence spatiale européenne (ESA) peut se réjouir. À une époque où on parle partout de budgets contraints, elle voit le sien exploser grâce à la première économie du continent.
Il n’aura pas falu longtemps à l’Europe de l’Allemagne pour récupérer Ariane… Qui pour rappel, repose à l’origine sur la technologie des missiles confisqués à ce pays après la seconde guerre mondiale. Retour à la maison, merci la France d’avoir tout fait pour nous, il ne manque plus que le Rafale est on est bon !
Ça fait plus de 40 ans qu’Ariane est européenne : depuis Ariane 4, c’est l’ESA qui a récupéré le projet… ce qui permet à la France de développer à moindre coût ses fusées, en bénéficiant des financement apportés par les autres pays européens plutôt que de le financer intégralement elle même. Merci l’ESA, donc.
Ces titres, bon sang.![]()
Vous ne vous demandez jamais combien de lecteurs vous faites fuir avec ce genre de pratique ?
Alors je ne comprends pas comment on peut dire de quelle chose qui est européen que c’est récupéré par un pays ? A la limite qu’un pays ait le leadership. … mais une institution européenne par essence est supra nationale les pays y participant en fonction de leur budget…![]()
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Il n’y a pas grand chose de national…![]()
Techniquement, je n’ai vu aucun lien entre le titre et le sujet traité. Et, à moins de sourcer la chose, je ne vois pas non plus le rapport entre le financement allemand et la présence d’un allemand dans le programme.
« Mais comme annoncé récemment, si un Français, un Italien et un Allemand seront les premiers habitants du Vieux Continent à y mettre les pieds, l’ESA a donné la première place parmi les trois à un citoyen de l’Allemagne. » Je suis perplexe sur la tournure de la phrase : soit ils sont les premiers, soit il y a un premier (mais je doute que l’allemand fasse le voyage seul).
Pas génial niveau journalistique… ![]()
Ariane est avant tout un projet Français dans lequel l’Allemagne ne voulait pas investir, mais à changé d’avis une fois que les USA leurs ont fait à l’envers en volant leurs technologies sur les satélites de télécom. L’ESA sans Ariane n’est rien. La France a toujours financé à plus de 50% et n’avait pas besoin des autres pays, c’était juste par courtoisie et faire des économies.
Tel que je le comprends, ils sont les trois premiers parmi les Européens (ie. il y en aura d’autres ensuite), et parmi ces trois là, le premier à y aller sera l’Allemand.
Je pense que l’article veut simplement dire que l’allemand(e) sera le premier a poser le pas sur la Lune, suivi des deux autres.
Ce n’est pas exactement ce qui s’est passé, la France n’a accepté de financer le plus gros du budget qu’en échange de certaines choses. Si elle a accepté l’implication des gouvernements allemand et anglais ainsi d’ailleurs que celle d’autres pays européens, c’est bien parce qu’elle n’aurait pas pu le faire seule.
Malgré l’échec du lanceur Europa 2 en novembre 1971 et l’abandon des études d’une version plus puissante, l’Europa 3, le gouvernement français de l’époque propose la création d’un lanceur dans le prolongement de l’expérience réussie du petit lanceur Diamant, le L3S (Lanceur de 3e génération de substitution). Le lancement du projet ne put avoir lieu fin 1973 qu’après de délicates négociations entre les gouvernements de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni : les Britanniques préféraient financer leur satellite maritime MAROTS, les Allemands leur module Spacelab emporté par la navette spatiale. Les États-Unis tentèrent de détourner les pays européens de leur intention de développer leur propre lanceur mais les restrictions imposées en échange de l’utilisation de leurs lanceurs, en particulier pour le lancement des satellites Symphonie apportèrent des arguments à l’appui de la position du gouvernement français qui souhaitait que l’Europe devienne autonome pour le lancement de ses satellites. Le 31 juillet 1973 à Bruxelles, les pays européens parvinrent à un accord qui permettait de financer simultanément les projets préconisés par les principaux participants dont le projet Ariane.
Pour parvenir à un accord, les responsables français acceptent de prendre en charge 60 % du budget et s’engagent à payer tout dépassement de plus de 120 % du programme Ariane. En contrepartie, les établissements responsables du développement sont français : l’agence spatiale du CNES est maîtresse d’œuvre et l’Aérospatiale est l’architecte industriel.
L’Allemagne grignote doucement mais sûrement le savoir-faire et la charge de travail français. Il n’y a qu’à voir le transfert de l’assemblage du moteur Vinci de Vernon à l’Allemagne. Ce moteur dont la conception a été pilotée par les équipes Françaises. Pourquoi ce transfert ? Simplement car la France n’a pas mis assez d’argent au pot
Mais quel « retour à la maison » l’Allemagne a toujours participé à ce consortium européen qui dépasse même les frontières de l’UE puisque l’Angleterre en fait aussi parti.
Avant de raconter n’importe quoi et de suggérer que tout ce qui va dans l’espace est d’abord Allemand il faudrait avoir un tout petit peu de connaissances.
C’est comme si vous affirmiez que toutes les voitures sont française parce nous avons construit les premier le fardier de Cugnot.
Et à part essayer de jeter le doute entre les pays de de l’UE en utilisant tout ce qui vous tombe sous la main même quand c’est du plus haut ridicule vous auriez quelque chose de constructif à nous dire ?
Vraiment stupide l’Allemagne investit dans l’ESA et vous la critiquez.
Si c’était la France vous auriez dit quoi…
Ce n’est PAS ce qu’à écrit @MattS32 , tu dois confondre avec eggmaster à qui il répondait
Non c’est un projet européen.
Il y’a eu un projet de lanceur français mais il a foiré.
On est européen
L’Allemagne, […] porte sa contribution à […] plus de 5 milliards de dollars. Un chiffre qui lui permet de s’installer devant la France (3,6 milliards d’euros) et l’Italie (3,5 milliards d’euros)
L’auteur de l’article mélange les devises, soit par lapsus (l’Allemagne est le cheval de Troie des USA en Europe et utilise ses devises), soit par erreur non volontaire.
Si c’est en dollars, ça correspond à 4.3 milliards d’euros, ce qui, en rapport du PIB Allemand vs celui de la France (en gros, 1.5x supérieur) signifie qu’elle investit bien moins dans l’espace que la France. Si c’est en euros, alors l’Allemagne vient juste de rattraper la France (mais reste toujours en dessous, rapport investissement).
Je ne pense pas qu’il y ait un lien de cause à effet entre le choix de l’astronaute Allemand et le choix d’investissement, ça ne matche pas niveau date. Après, j’ai pas vérifié si c’était une clause pour leur investissement…
C’est en fait 5 milliards d’euros :
Notons au passage que l’Allemagne était déjà le plus gros contributeur sur le budget précédent.
Et aussi sur le précédent :
C’est un peu le contraire en fait.
Il y a eu un premier consortium européen où les tâches étaient repartie de façon égalitaire et ça a été une catastrophe.
Après il y a eu l’ESA dont la France a pris le leadership avec Ariane. Et là ça a bien marché.
Arianespace reste leader en Europe pour le pilotage de ce type de projet mais l’ESA accepte aussi maintenant d’autres projets italiens, allemands et autre et même d’autres acteurs privées pour des satellites, de nouveaux lanceurs etc.
Et maintenant Ariane 6 est une plateforme standard avec des composant conçus par l’Italie par exemple comme son premier étage (le même que la fusée Vega C)
En réalité le budget spatial français est de 6,6 milliards d’euros, donc devant l’Allemagne.
Aux 3,6 milliards d’euros de contribution directe à l’ESA, il faut ajouter les 3 milliards de budget du CNES, l’agence spatiale française.
Et le CNES participe en son nom aux programmes européens. Par exemple le financement du Centre Spatial Guyanais est partagé à 50/50 entre l’ESA et le CNES.

