Commentaires : La "bonne idée" d'Elon Musk : un abonnement plus cher, mais sans pub, vous adhérez?

En instaurant un abonnement plus coûteux mais sans publicités, Twitter pourrait poser les bases de l’évolution de son modèle économique…

Je m’en tape, je commence à en avoir vraiment marre d’entendre parler de ce type…

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Plus que Musk, je pense que c’est l’idée du changement de modèle éco de Twitter qui est intéressante ici (ce qui ne veut pas dire qu’elle est bonne ou mauvaise, je ne suis pas juge ^^)

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Jamais utilisé Twitter mais j’aime bien suivre ce roman divertissant lol

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J’utilise rarement Twitter mais je trouve que c’est rempli de publicités. Une offre pour la retirer aurait du sens.

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c’est pas vraiment une idée, c’est une nécessité, le marché de la pub en ligne est en perte de vitesse ces derniers mois (il est un des premiers budget à être rogné depuis le début de la crise énergétique).
La branche pub de google a perdu 30 à 40% de son CA lors du dernier trimestre 2022 et la tendance n’est pas à un retour à la normale, les CPM des affichages s’effondrent.
E.Musk a racheté un truc qui avait un modele économique bancal, bah, maintenant il n’a plus de modele économique tout court (c’est con pour un jouet à plus de 40 milliards…)

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M’en contre-fiche : à part LinkedIn à l’occasion, zéro réseau social.

En effet, il se trouve que je suis encore connecté à ma vraie vie.

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Je suis d’accord

Je ne pense pas que la diminution des budgets soient liées à une ré orientation des investissements suite au Covid, mais plus à une prise de conscience de pas mal d’entreprise : la publicité ciblée en ligne, c’est du vent !

Ces dernières années, Procter & Gamble, un gros acteur des biens de consommations (les rasoirs gilette, c’est eux qui sont derrière), a diminué son budget de marketing digital (publicité ciblée principalement) de 200 millions de dollars, en le ré orientant vers les pubs classiques (journaux / affiches…). Ils n’ont vu strictement aucun impact sur leurs chiffres de vente, ou le comportement de leurs clients…

Tim Hwang, un chercheur, a justement développé le sujet dans un bouquin. Actuellement, les retours d’expérience concernant la publicité ciblée ne viennent que des acteurs dont c’est le coeur de marché (Google, Facebook, Criteo…). Aucun « client » n’a réussi à démontrer que cette publicité était efficace.
Derrière cela, il y a pas mal de raison :

  • Des algo franchement débiles (quand tu vois une pub pour un produit partout alors que tu viens de l’acheter, tu te dis qu’il y a quand même un énorme loupé…).
  • Un comportement d’évitement de plus en plus fréquent (déjà en 2010, Google avait identifié la zone du « triangle d’or », en constatant que les internautes ne regardaient plus le reste de l’écran, où se trouvait traditionnellement les pubs ; c’est bien expliqué ici : Triangle d'or sur Google. Zone chaude, froide et l'eye tracking)
  • Un environnement applicatif de moins en moins pub friendly (bloqueur de pub, cookie nécessitant le consentement, Apple qui a ouvert la boite de pandore en bloquant la collecte de données sur ses devices…).
  • Des prospects de moins en moins réceptifs à la pub en ligne du fait de la multiplication des arnaques / sites de dropshipping… Même les sites comparatifs sont devenus des blagues, avec les contenus sponsorisés, ou les testeurs mettant des bonnes notes pour continuer à recevoir des produits (suffit de voir la presse du jeux vidéo, c’est une catastrophe…).

Au final, tout l’environnement de la pub ciblée en ligne devient de plus en plus fragile. Et cela n’aborde même pas les questions d’actualité comme l’utilisation de l’énergie et l’emprunte carbone des socles d’infrastructure nécessaire à la pub.
Bref : la pub en ligne, surtout s’il y a de l’intelligence derrière, semble de moins en moins intéressante d’un point de vu retour sur investissement, et de moins en moins pérenne d’un point de vue modèle technologique (de la collecte des données à l’affichage des pubs).

Par contre, la diminution de la pub digitale soulève un énorme problème : le modèle financier de certains GAFAM, qui sont devenu indispensables au fonctionnement de notre société en l’état (imagine si Google disparaissait : la fin de service comme Google doc serait une catastrophe pour beaucoup d’entreprises…).
On le voit aussi là avec Twitter, en constatant le poids que ce média a pris dans le traitement de l’information.

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D’accord aussi.
En lisant l’article je m’étais surtout dis que c’était la « solution » imaginée pour contrer le départ en masse des annonceurs ne voulant pas être associés à la nouvelle ligne éditoriale de Twitter (racisme, complotisme, invectives, Donald Trump etc…).
Mais bon, en fait de solution, ça sent surtout le désespoir.

Je ne parlais même pas de la crise du covid, mais de la hausse des prix de l’énergie qui impacte tous les acteurs (du moins européens) depuis l’invasion de l’ukraine et ses conséquences.

Sinon, tout à fait d’accord avec les reste de ce que tu énonces

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Google n’a pas qu’un modèle basé sur la pub : les entreprises qui utilisent Google Workspaces/GSuite, en général elles paient pour (à partir de environ 5€ par utilisateur).

Je ne sais même pas si ça joue tant que ça concernant la politique RH des GAFAM. De ma perception, les restructurations actuelles sont en grandes parties dues à un business model complètement à l’ouest.
La période Covid a donné lieux à une explosion de la vente en ligne, car il n’y avait pas de compétition possible (quand ton libraire est fermé, tu ne peux que commander en ligne…). Beaucoup de boites (notamment Facebook) se sont dit que c’était au contraire la preuve de l’efficacité de la pub en ligne et ciblée, et ont donc gonflé leurs investissements en partant du principe que leur chiffre d’affaire aller continuer à suivre. Puis 2021 leur a prouvé qu’ils étaient à l’ouest, du coup, réduction des dépenses (= licenciements + fin de projets), et recherche de nouveau business models (ici, Twitter qui décide de faire payer pour ne plus dépendre de la pub au niveau du financement de l’entreprise).

J’en parlais il y a peu sur un autre article, de plus en plus de gens sont prêt à payer pour ne plus avoir de publicité invasive (les pubs en plein milieu de vidéo, ou celles avec un volume sonore se lançant automatiquement ayant la palme actuellement, l’annonceur payant pour déranger le prospect, en espérant en retour une réaction positive).

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Sans la pub, google crève…

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Sans la pub, les services Google financés par la pub crèvent. Pas forcément les autres.

Parce que les services payants de Google, ils sont pour la plupart auto-suffisants, c’est pas la pub sur YouTube qui permet à Google de proposer Google Workspace ou GCP…

@ilyon
Peut être espèrent-ils une subvention du mégalomane excentrique.

81% du budget de google vient de la pub, pour l’année 2022 (avec certes, des marges énormes à priori).
Tu as un papier très intéressant concernant le modèle économique de google ici : https://fourweekmba.com/fr/modèle-commercial-de-Google/
Les chiffres sont basées sur les bilans financiers publiés par Google :slight_smile:

Je n’ai rien lu qui confirme / infirme ton argument. A titre perso, je ne pense pas qu’ils soient auto suffisant, mais plutot conçu comme des produits d’appels pour pousser d’autres services.
De manière générale, beaucoup de « projets » de google sont en interdépendance (par exemple, Chrome est une porte d’entrée énorme pour la captation de données + le déploiement de devices « google ads friendly »)

Les produits d’appel, ce sont justement plutôt les produits gratuits hein… Google ne vend pas du Google Workspace et du GCP pour pousser ensuite à utiliser des services gratuits de Google financés par la pub, c’est l’inverse.

Google a une version gratuite de Google Workspace (avec moins de fonctionnalités) comme produit d’appel pour la version payante (à noter que la version gratuite n’est même pas financée par la pub, il n’y en a pas dedans, sauf dans Gmail).

Pareil pour GCP, l’appel, c’est des produits de base qui sont gratuits (et là encore, pas financés par la pub, il n’y en a pas dans GCP) et les 300$ de crédit offert sur les produits payants, tout ça pour pousser à utiliser les services payants (et ça peut vite chiffrer…, nos factures GCP mensuelles, elles sont à 5 chiffres…).

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