Commentaires : L’IA pourrait accélérer les inégalités salariales et affecter jusqu'à 60% des emplois, selon le FMI

Non, le fait que l’IA supprime de l’emploi n’est pas un mythe, mais plutôt une réalité future presque évidente, comme le confirme la directrice du Fonds monétaire international Kristalina Georgieva. Et les conséquences pourraient être désastreuses pour les pays en développement.

Tout le monde ne sera pas perdant dans les entreprises qui utiliseront l’IA pour remplacer des postes, loin de là…

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Tout comme les allumeurs de réverbères certaines professions sont destinées à disparaitre, si ce n’est pas l’IA, ça sera la robotisation avancée

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Le problème ici c’est que la vague monstre ne va pas créer autant d’emplois qu’elle en détruira, et ça c’est complètement nouveau.

Soit on se dirige vers le social et l’entraide avec la réduction du temps de travail par exemple, soit vers un modèle US avec une précarité extrême pour ceux qui détiennent un emploi à faible valeur ajoutée.

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Ce que veulent les gens c’est un revenu comme les rentiers ,pas un travail , c’est plutôt une bonne nouvelle

Arrivée de l’informatique : « Mon dieu, ça va détruire tous les emplois non qualifiés » => Pourtant la secrétaire est toujours là

Arrivée d’Internet : « Mon dieu les indiens vont nous piquer notre travail, les emails vont détruire la poste » => Pourtant on est toujours là, la poste aussi.

Arrivée de l’IA : « Mon dieu ça va détruire les emplois qualifiés » => Non, ça va les « transformer », mais y’aura toujours du taf !

La seule conclusion est celle de l’auteur de l’article : il faudra s’adapter, mais tout comme Internet a drastiquement changé le monde du travail en 25/30 ans (surtout dans le tertiaire, mais pas que), l’IA le changera également, mais nous (ou nos enfants) serons/t toujours là.

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Plus encore que les entreprises, qui après tout ont le droit d’utiliser les outils modernes pour baisser leurs couts et augmenter leur efficacité, ce sont les universités qui m’inquiètent.

Je doute de leur capacité à s’adapter rapidement aux nouvelles demandes ou à l’absence de demande sur le futur marché du travail et de continuer un certain temps de former des gens pour des postes qui seront de moins en moins demandés.

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Je suis ancien postier. J’y ai passé 43 ans. Le seul courrier restant, c’est le colis. Là aussi, c’est automatisé.
Il n’y a quasi plus de lettres et La Poste, peine à recruter, d’autant que le métier, ne vaut plus rien.
Encore un petit peu et le facteur lui-même sera remplacé par un robot.
Tous ces gens qui ne travaillent pas, il faudra soit les nourrir et les soigner, soit les laisser mourir.
Espérons que tu ne fasses pas partie du lot. :grin:

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Comme je disais en fin de mon commentaire (et comme c’est indiqué en fin d’article) : A-D-A-P-T-A-T-I-O-N

Ces gens devront se reconvertir, et pour la grande majorité, ils y arriveront, comme après chaque évolution majeure dans l’histoire.

Tu leur expliqueras, parce que moi, je ne le ferais pas.

Il y a plusieurs façons de voir les choses… si je prends l’exemple de mon Job, il y a eu effectivement plutôt des évolutions que des révolutions, mais on ne sait pas de quoi l’avenir sera fait

plus de secrétaires, on doit se démerder pour tout faire puisqu’on a désormais des outils à disposition
la comptabilité a été externalisé aux indiens, et c’est la M…, Une grande partie du bureau d’études est externalisé en Inde, et c’est la M…

Comment imaginer une société capitaliste où la moitié des gens est sans emploi et où une toute petite partie de la population possède les machines et toutes les richesses produites par elles ? Un cauchemar dystopique…

« Il faudra s’adapter »
Ça c’est de la connerie d’un néolib qui vit dans sa bulle. On parle de la moitié des emplois détruits, dont une énorme quantité d’emplois de bureau non ou peu qualifiés. Il n’y aura jamais assez de nouveaux emplois créés pour compenser et tout le monde ne pourra pas se convertir.
Un désastre socio-économique en devenir à moins de partager les richesses produites par les machines.

Faut pas rêver, à terme, c’est la TOTALITE des emplois, qui seront supprimés.

Oui oui, c’était pareil avec la fin du charbon, agneugneugneu désastre, agneugneugneu et les mineurs? Et au final, il y a eu des reconversions, ça n’a pas été l’apocalypse.
Adaptation.

Je bosse dans l’informatique, tout le monde prédisait que les indiens / marocains / ukrainiens allaient nous bouffer, résultat on est toujours là.
Adaptation.

Sauf que quand on perd un emploi de travailleur manuel, il est généralement possible d’en trouver un autre, quitte à changer de genre de travail. Par contre, passer d’un travail intellectuel à un manuel est une autre paire de manches.

Il me semble que les emplois les plus menacés par l’IA sont précisément ceux du travail intellectuel. S’adapter/se reconvertir/se former est facile à dire, mais rien ne dit qu’une personne ayant toujours eu un travail de bureau sera forcément douée pour suivre avec succès une formation dans un métier manuel quelconque.

Un informaticien, par exemple, qui perd son emploi et veut se reconvertir fera-t-il forcément un bon plombier, menuisier, chauffeur de camions ou engins de chantiers ? rien n’est moins sûr. neutre

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Dis, c’est quoi qui te pousse à penser de la sorte, de l’optimisme, ou bien une profonde peur de l’anxiété ?

Parce qu’il est assez évident que l’IA va remplacer la plupart des boulots, puis tous les boulots une fois que la robotique sera au point. Faut pas être Sherlock pour comprendre que la raison pour laquelle on t’emploie, c’est cerveau + corps. Si cerveau = digitalisé, et corps = robotisé, et que le robot coûte bien moins cher à opérer, y’a plus besoin de recruter d’humains.

Tu penses que le but d’un business c’est quoi, gagner de l’argent, ou bien perdre de l’argent ?

Les indiens / marocains / ukrainiens t’inquiète pas, ils t’attendent au coin du couloir, dès que la conjoncture amènera une plus faible besoin en production, ils vont nous mettre une raclée. Il arrivera à l’informatique ce qui est arrivé à pleins d’autres boulot : tous les diplômés / pratiquants n’auront pas un job garanti. Je vois pas pourquoi l’IT échapperait à la règle.

En passant, pour ceux qui blâment les entreprises et s’émouvoient du sort de ces pauvres employés, on parle de gens qui sont tellement bien payés qu’ils peuvent prendre leur retraite à 35/40 ans, on parle pas de Mme Michu 59 ans qui ne pourra pas obtenir tous ses points si elle se fait virer,
et faut pas oublier que Meta c’était ~40 000 employés en 2019, puis 80 000 plus récemmeent, je suis surpris qu’ils aient viré aussi peu de gens au final, ils trainent toujours un énorme boulet à la cheville.

Ben voyons :rofl:

Mais dis moi, comment ça se fait que les Indiens / Ukrainiens/ Marocains « m’attendent au coin du couloir » alors qu’ils ont un salaire de même pas 1k€ dans leur pays et que là où je bosse (hors France), je suis à 6x plus (en super net).
Et ce depuis 15 ans en plus ? Ben dis donc, qu’est ce qu’ils attendent pour nous piquer notre boulot ?
(Je continue l’ironie ou je continue ?)

Mais au moins ton message démontre parfaitement ce que je disais avant : A toute évolution majeure on a promis la ruine car des tonnes d’emplois allaient disparaitre, conclusion 20 ans après : il y a toujours + d’emplois, mais certains ont dû s’adapter. L’IT s’adaptera, comme le reste.

Mais quels sont tes frais et charges ? parce qu’il est douteux qu’avec un salaire 6 x supérieur, le coût de la vie dans le pays dans lequel tu te trouves ne soit pas (beaucoup ?) plus élevé qu’en France. neutre