Commentaires : Interdiction de l'IVG aux USA : les apps de suivi du cycle menstruel vont-elles devenir des mouchards?

C’est quoi un mariage « pas traditionnel » ?

Trois exemples qui me viennent en tête :

  1. Un mariage entre deux personnes d’âge très différent.
  2. Un mariage entre deux personnes de couleur de peau différente.
  3. Un mariage entre deux personnes de même sexe.
  1. pourtant on en voit plein des conservateurs, y compris le plus adulé et aimé des culs bénis américains, trump, se (re)marier « traditionnellement » avec des femmes 20 ou 30 ans plus jeunes… Tradition à deux vitesses ?

  2. donc un mariage traditionnel est forcément raciste, un.e chrétien.ne blanc.he ne peut se marier avec un.e chrétien.ne noir.e ? C’est interdit dans la bible ?

En fait, en vrai, la tradition c’est à 90% la religion quoi…

La tradition, c’est le ciment qui emprisonne les pieds de l’humanité pour l’empêcher d’avancer.

Plus ça va, plus je déteste la « tradition ».

La différence entre le père noël et dieu ?
On arrête de croire au premier à 12 ans, et personne n’est prêt à tuer pour l’imposer aux autres…

Ah mais là c’est différent, quand c’est l’homme qui est plus âgé ce n’est pas mal vu. :sunglasses:

@duben
« Toute loi contre l’IVG devrait s’accompagner d’une obligation d’un test de paternité et/ou d’une reconnaissance de l’enfant pour le père. Avec obligation d’assumer derrière.
Si on retire aux femmes le droit d’échapper à une maternité non désirée, aucune raison de laisser le père y échapper »

Va dire ça à ceux qui se sont retrouvés sur le fait accompli !

Assumer, ça peut n’être « que » financier
Obliger le père à subvenir aux besoins de ce qu’il a engendré, car un bébé ça ne se fait pas seul, ça permettra peut être à certains mecs de prendre conscience que la contraception c’est pas qu’un problème féminin.
Et pour les viols et autres c’est différent bien sûr, on est dans le criminel

Evidemment, l’IVG ne doit pas être remis en cause, mais si c’est fait, comme au USA, aucune raison de mettre tout sur le dos des femmes

Il n’y a vraiment aucune raison de verser ne serait ce qu’une larme pour les américaines, avec leur droit régressé sur l’IVG. Et cela montre un peu au peuple américain dans toute sa suprématie, qu’il est loin d’avoir toutes les libertés qu’il imagine, tout en méprisant partiellement d’autres populations plus malheureuses…

Et qu’est-ce que c’est censé vouloir dire, exactement ?

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Il existe ce système en France (je ne connais pas la loi américaine). C’est une « procédure en reconnaissance de paternité forcée ». Ça permet à la mère d’obtenir une pension alimentaire si le père biologique, prouvé avec une preuve ADN, refuse de reconnaître l’enfant.

Assumer, ça peut n’être « que » financier
Obliger le père à subvenir aux besoins de ce qu’il a engendré, car un bébé ça ne se fait pas seul, ça permettra peut être à certains mecs de prendre conscience que la contraception c’est pas qu’un problème féminin.
Et pour les viols et autres c’est différent bien sûr, on est dans le criminel
Evidemment, l’IVG ne doit pas être remis en cause, mais si c’est fait, comme au USA, aucune raison de mettre tout sur le dos des femmes

D’un autre côté, résumer la paternité juste à un rôle financier, parfois même sans jamais rencontrer l’enfant, n’est ce pas aussi une forme d’abus ?

Si on admet le droit à l’IVG pour ne pas qu’une grossesse non désirée ne foute en l’air la vie d’une femme, pourquoi considérer qu’a l’inverse, un homme devrait juste avoir le droit de subir sans aucun droit ni choix quelque chose qui aura des répercussions cataclysmiques dans sa vie ?

Il faut avoir conscience que les abus ne sont pas que dans un sens. Il existe aussi des femmes qui ne veulent pas d’un homme dans leur vie, mais qui veulent bien d’une bonne poire qui financera l’éducation d’un gamin… qu’il ne verra jamais.

Bref, je ne prétends pas savoir quelle est la bonne formule, car de toute évidence, le problème n’est pas simple. Ce que je veux dire, c’est juste qu’on ne résoudra pas le problème avec des loi simplistes.

Parce que c’était aussi à lui de prendre des précautions pour que ça n’arrive pas ?

Parce que c’était aussi à lui de prendre des précautions pour que ça n’arrive pas ?

Attention, je n’ai pas dit le contraire. Bien sûr que c’est aussi à l’homme de prendre des précautions.

Sauf que cela n’a pas de sens de pardonner à la femme un manque de précaution afin de ne pas détruire sa vie et à l’inverse de dire que l’homme devrait tout assumer(parce qu’il n’avait qu’a…), même si ça détruit sa vie.

J’applique simplement le même raisonnement pour les deux sexe de façon égalitaire, dans le but d’éviter des vies gâchées, homme ou femme et au bout du compte un enfant qui n’aura pas une vraie famille.

Parce que fonder une famille et avoir des enfants, c’est d’abord une aventure humaine, pas juste une histoire de fric.

Et rappelons que l’intégrité d’une capote, ça se détruit d’un simple coup d’ongle. Donc ne croyez pas que c’est la solution miracle pour se protéger d’une personne mal intentionnée qui veut juste soutirer une pension.

Il y a un 4ème critère: un mariage entre 2 personnes de religion différente. Et bien sûr, quand les 4 critères sont réunis en même temps, c’est encore moins « traditionnel ».

La société américaine est très religieuse - « God bless America » ou « In God we trust » sur les billets de banque - surtout chez les évangéliques protestants, même si c’est officiellement un pays laïque. D’ailleurs ceux qui sont contre l’IVG aux USA sont très pratiquants et commencent presque toujours un repas par une petite prière, surtout pour les grandes occasions.

Le peuple américain - Démocrate? - n’imagine rien, le droit à l’IVG au niveau national était dans la Constitution américaine depuis 1973 (Arrêt Roe v. Wade, qui protégeait constitutionnellement le droit à l’avortement).

Non, le droit à l’interruption volontaire de grossesse n’est justement pas dans la Constitution américaine, et c’est bien là le problème.

L’arrêt Roe vs Wade de 1973 se base sur le quatorzième amendement de la Constitution des États-Unis, qui garantit le droit à la vie privée. La Cour Suprême a considéré, à l’époque, que cela garantissait aux femmes le droit d’avorter, et donc que les états américains ne pouvaient pas interdire l’avortement. Aujourd’hui la Cour Suprême estime que l’interprétation faite alors du quatorzième amendement est incorrecte, et donc que les états peuvent légiférer sur l’avortement comme bon leur semble.

Si le droit à l’avortement avait été inscrit dans la Constitution, ce qui arrive aujourd’hui aurait été impossible.

En effet, j’ai un peu « simplifié » les choses, mais dans l’absolu tu as raison, c’est bien une question d’interprétation, la Cour suprême de 1973 n’avait pas la même interprétation de ce problème que celle d’aujourd’hui (« merci » M. Trump). D’ailleurs il suffit de lire certains articles sur le net pour s’en rendre compte.

Après, même si le droit à l’IVG avait été explicitement inscrit dans la Constitution, une révision de cette dernière serait toujours possible, même si aux USA c’est peu probable que ça arrive, raison pour laquelle il est si compliqué de légiférer sur les armes dans ce pays.

Bien sûr ce n’est pas si simple que ça, et je ne résume pas la paternité à un rôle financier.

Mais dans le cadre d’une grossesse non désirée, et bien dans ce cas, je ne parle pas d’un bébé fait dans le dos ou là c’est très différent. Dans ce cas là, si on interdit l’IVG, il est injuste de tout faire porter sur la femme alors qu’il y a un homme dans l’histoire. En tant que « co responsable » de cette grossesse, il devrait être mis à contribution d’une façon ou d’une autre.

Bien sûr, l’idéal c’est qu’on garde le droit à l’IVG, mais on voit bien que ce n’est pas un droit gravé dans le marbre

C’est différent, ce n’est pas le cas d’une grossesse non désirée si une femme a fait un bébé dans le dos d’un homme.
Mais si ni la femme, ni l’homme n’ont voulu de ce bébé mais qu’on oblige la femme à le garder, alors l’homme ne devrait pas pouvoir simplement partir et laisser tout le monde se débrouiller

Mais dans le cadre d’une grossesse non désirée, et bien dans ce cas, je ne parle pas d’un bébé fait dans le dos ou là c’est très différent. Dans ce cas là, si on interdit l’IVG, il est injuste de tout faire porter sur la femme alors qu’il y a un homme dans l’histoire. En tant que « co responsable » de cette grossesse, il devrait être mis à contribution d’une façon ou d’une autre.

Oui, bien entendu, il est évident que dans l’hypothèse ou l’on interdirait l’IVG, l’homme doit être mis à contribution. C’est logique et indiscutable. Le contraire serait profondément injuste pour ne pas dire aberrant.

Mais avec cette charge, les perspectives de vivre séparément sont tellement mauvaise pour l’un comme pour l’autre, qu’en pratique à l’époque ou l’IVG n’était pas autorisée, cela signifiait en pratique le mariage forcé.

Avec des conséquences parfois catastrophique, quand les deux personnes n’étaient pas du tout faites pour vivre ensemble.

D’ailleurs, si on analyse toutes les conséquences sociétales qui découlaient par le passé de l’interdiction de l’IVG, ça allait encore bien plus loin. C’est absolument énorme.

Je crois que les anti-ivg n’imaginent même pas tout ce que le droit à l’IVG à changé dans la vie des gens et comment les choses changeraient dans leur vie si on revenait sur ce droit.

Logique et indiscutable mais je suis pas sûr que ce soir évoqué dans les Loi anti IVG de certains états américains ^^

Et c’est pour ça que je parlais d"une solution financière. Que la solution par défaut ne soit pas forcément le mariage, mais comme une pension alimentaire au final.

Bien sûr c’est pas aussi simple, et il y aurait tous les cas de mariage forcés ou autre qui seraient pas mieux voir pire.

En fait je me dis surtout que, si une grossesse non désirée n’es pas qu’à la charge de la fille mais aussi du garçon, ça les motivera peut être à moins faire n’importe quoi. On voit beaucoup de cas de p’tits jeunes qui vont butiner à droite à gauche sans capotes et sans se soucier des conséquences vu qu’ils peuvent très simplement y réchapper