C’est exactement ça. Une phrase entendue dans un film, prononcée par un policier et qui résume bien cela : Il y a 3 choses qu’un flic ne fera jamais, conduire une Cadillac, utiliser son véhicule personnel pendant le service et voter démocrate. ^^
Euh, Peter Thiel, entre autre. Apparemment, vous ne suivez même pas les personnes qui sont de votre bord.
Meta abandonne sa censure, MacDo met fin à sa politique DEI.
Un grand vent de liberté commence à souffler. Espérons qu’il traverse l’Atlantique.
Pour les mâles blancs hétéros…
Pour tous les gens qui ne jugent pas sur la couleur de peau, qui n’assignent pas les gens à leur origine, qui ne votent pas en fonction de critères ethniques, sexuels, ou religieux.
C’est mignon de dire ça quand on adule des mecs ouvertement racistes et xénophobes, ou encore une personne qui considère que sa fille est morte parce qu’elle a changé de genre Vraiment, aucun jugement sexuel là dedans.
Ce que je me demande, c’est si tu crois vraiment à ces âneries, ou si c’est juste pour essayer de te donner bonne conscience
Clair, ils en ont même fait une chanson dis donc !
Et c’est marrant ça pourrait être la définition même de « l’altright », ou la bonne vieille extrême droite en bon vieux Frenchie :
Tiens, un petit texte de 2017 pour égayer ton weekend :
"Les monopoles ont ceci de néfaste que, lorsqu’ils ne reposent pas sur la performance, ils confèrent à leurs bénéficiaires un sentiment de toute-puissance qui leur permet de s’abstraire des réalités, de vivre dans le confort rentier de leurs illusions incontestables et de museler ceux qui, d’aventure, auraient l’audace de les remettre en cause.
C’est le cas de la gauche morale, qui impose son monopole intellectuel sur le débat public en France depuis des années, excluant ceux qui s’en distinguent.
Simone de Beauvoir, sous-entendant que la droite revendiquait la possibilité de rester dans l’ignorance, écrivait : « La vérité est une, l’erreur multiple. Ce n’est pas un hasard si la droite professe le pluralisme ». Le message était clair : la gauche, elle, n’a que faire du pluralisme : dès lors qu’elle détient la vérité, toute dissidence d’opinion ne sert qu’à multiplier les risques d’erreur (et une erreur délibérée est une faute…).
Parmi les vérités à défendre, il y a celle selon laquelle les victimes ne peuvent pas être des bourreaux. Toutes n’ont cependant pas cet honneur : un policier frappé par des jeunes émeutiers n’est pas vraiment une victime ; c’est un dommage collatéral de l’expression d’une souffrance sociale. Celles qui ont toutefois la chance d’être désignées ont le privilège de l’irresponsabilité : on peut, par exemple, être jeune de banlieue (donc, implicitement, victime même inconsciente du colonialisme et de son héritage) et délivrer un discours antisémite, homophobe et raciste décomplexé. Une victime ne peut pas avoir délibérément mal fait : soit elle exprime de manière maladroite un traumatisme qu’elle a subi (c’est l’excuse sociale) ; soit elle doit être dans une forme d’expression artistique (c’est… n’importe quoi !). Voilà comment certains en sont venus à défendre Mehdi Meklat.
Les monopoles finissent souvent par s’effondrer, leurs certitudes alimentant leurs turpitudes. Ils subissent l’assaut des modèles alternatifs, qui étouffent de subir leur pression injuste et leur position injustifiée. Le monopole de la gauche morale s’effrite ainsi depuis quelques années, sous les coups de butoir des électeurs humiliés par la déconnexion qu’ils perçoivent entre le discours officiel et leur réalité sociale. L’affaire Mehdi Meklat vient de faire exploser un peu plus la forteresse. La concurrence des idées va reprendre de la vigueur ; mais il est à craindre que ce ne soit au profit de celles de la colère révoltée…" (Erwann Le Noan, 2017).
C’est beau de voir un monopole qui s’écroule de jour en jour.