Commentaires : Impôts, CAF, Assurance maladie : 1 000 fonctionnaires se font désormais souffler les e-mails que vous recevez par l'intelligence artificielle

De plus en plus, les fonctionnaires des services publics échangent avec les citoyens à l’aide de l’intelligence artificielle, ce qui peut inquiéter, au vu de la sensibilité (Impôts, Allocations familiales et Assurance maladie) des acteurs concernés.

Vivement que cela permette de réduire concrètement la dépense publique et de baisser enfin les impôts qui étouffent les français dans le pays qui est officiellement tristement le champion toutes catégories de l’imposition.

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complètement faux c’est une affirmation sans fondement, la réalité c’est que nous sommes dans la moyenne de l’UE.

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Personne ne veut payer d’impôts, mais chacun entend profiter des services publiques quand le besoin se présente. Et puis il ya ceux qui estiment ne pas en profiter (par chance, parce qu’en bonne santé, sans enfant, sans problème juridique…) mais qui ne comprennent pas que le service publique est une richesse mutualisée, afin que chacun puisse en profiter. Ce qui en définitif profite à tous (on vit mieux dans une société qui va bien, qui traite bien, avec respect ses plus modestes).
Si ces automatismes correctement utilisés peuvent permettre de réduire de la charge à cet endroit, tant d’autres (soins, aides à la personne, enseignements, justice …) sont en déficit de postes. Les impôts sont un mal nécessaire, donc un bien (bon après un impôt avec des assiettes plus équilibrées serait assurément un mieux. Il y a bien du gras dans les couches supérieures).

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Que les besoins collectifs et que la solidarité (non l’assistanat) soient financés par de telles contributions peut tout à fait paraître juste.

Par contre, cette contribution doit demeurer raisonnable. La raison étant dans la mesure et dans l’équilibre, on peut donc estimer que l’équilibre est dans la moyenne.

En 2022, la dépense publique a représenté 58,1 % du PIB français contre 49.8% en moyenne en Europe et 40.8% en moyenne dans les pays de l’OCDE.

Si on prend l’objectif le moins ambitieux qui est de s’aligner sur la moyenne européenne et donc d’atteindre 49.8% du PIB soit 8.3% de baisse.

En 2022, le PIB français était de 2 639,1 milliards d’euros. Baisser de 8.3% pour atteindre simplement la moyenne européenne, ce serait donc une baisse de la dépense publique annuelle de 244 milliards d’euros.

Et il est simplement question ici d’atteindre raisonnablement la moyenne d’une Europe qualifiée de toutes parts de sociale ce qui est très juste car la moyenne de l’OCDE est elle de 40.8%.

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Sauf que ces chiffres ne veulent absolument rien dire tant qu’on ne compare pas tout ce qui est fait avec.

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Oui, et ça créerait plein de chômage, aussi bien dans le public que dans le privé (parce qu’une part non négligeable de al dépense publique, c’est des achats auprès du privé).

Et aussi, faut pas oublier que cette dépense publique répond en grande partie à des besoins qui ne disparaitraient pas en même temps que la dépense… Parce qu’on a quand même besoin de routes, d’écoles, d’hôpitaux, de police, de pompiers, etc… Simplement, ces besoins deviendraient entièrement servis par le privé, au lieu de passer en partie par le public. Et ça ne serait pas forcément moins cher pour les utilisateurs finals…

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La contribution demeure il me semble raisonnable pour le particulier. C’est toujours « trop ». On est évidement chagriné de voir de l’argent durement gagné s’échapper. Mais cet argent ne s’évapore pas. On profite tous des services publiques (et beaucoup d’études (bon là je n’ai pas source sous le main ce qui ne fait pas sérieux) montrent que l’argent publique ruisselle plutôt bien. Plus que l’argent privé). Il suffit juste de pointer. Et pour peu qu’on tombe salement malade… banco. Les impôts ne financent pas que « l’assistanat » (la santé, l’éducation, la justice …). Loin de là.
La France compte de nombreux pauvres. Mais aussi de nombreux riches (moult millionnaires qui ne sont pas tous victimes de l’explosion folle de l’immobilier). De nombreux rentiers. Je vis à Paris. On n’y trouve des quartiers très populaires. Mais d’autres qui si on s’y promène semblent totalement hors sol. Il y a énormément d’argent qui ne ruisselle pas. Et que ce pays aurait tout interêt pour le bien commun de venir gratouiller. Il fut un temps où les tranches supérieures étaient taxées à des pourcentages qu’on qualifierait aujourd’hui de communistes (même aux States, fer de lance du capitalisme). Aujourd’hui ces tranches supérieures parviennent sans problème à payer moins d’impôts relatif que le français moyen…

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Si les GAFAM payaient des impôts ainsi que les acteurs/chanteurs etc qui se délocalisent pour ne pas payer, on n’aurait plus de souci de finances publiques, on pourrait même surement ce permettre de baisser les parts de chacun.

Je me disais bien aussi que l’on me répondait totalement à coté de la plaque depuis un petit moment. Sauf que pour le coup, je ne pense pas que c’était une IA.

« Si les GAFAM payaient des impôts ainsi que les acteurs/chanteurs etc qui se délocalisent pour ne pas payer, on n’aurait plus de souci de finances publiques, »

tu es très loin du compte, on a besoin d’environ 500 milliards par an pour faire fonctionner seulement les dépenses de l’état.
ajoute à ça que la France consacre 33,3 % de son PIB à la protection sociale, soit 834 milliards d’euros par an.

Ce que tu pourrais récupérer sur quelques GAFAM et stars, c’est juste peanuts, c’est vraiment l’écume de la crème des besoins, le PIB lui même étant 2800 milliards, la dette étant de 3000 milliards, les seuls intérêts à rembourser en centaines de milliards.

Donc non, les quelques centaines de millions à ponctuellement un ou deux milliards, tout cumulé, des 30% d’IS que tu pourrais chopper se comptent en millièmes de l’objectif à atteindre.
ça soulagerait éventuellement ton besoin de justice, ce qui augmenterait (peut être) le consentement à l’impôt - mais guère plus

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Au delà d’une réponse générée par « IA », on dirait plutôt une réponse standard à un type de problème. la preuve, dès que ça se complique, la réponse est délirante. Donc je ne vois pas où est « l’IA » là dedans, c’est juste des réponses préformatées pour un objet particulier.
Je rappelle que IA veut dire intelligence artificielle. Et les 3/4 des articles qui prétendent en parler nous présentent juste des solutions où le programme a reçu les bonnes instructions. Je ne vois aucune intelligence derrière tout ça. j’ai juste l’impression que IA devient le terme marketing à la mode, pour nous faire passer des vessies pour des lanternes.

La contribution est totalement déraisonnable. On est factuellement champions mondiaux des prélèvements obligatoires. Les autres Etats européens financent également la santé, l’éducation, la justice et bizarrement certains obtiennent de meilleurs résultats avec … moins de moyens. La dépense publique doit également être jugée en terme d’efficacité du service rendu au regard des moyens engagés.

Le ruissellement, c’est juste un autre nom du communisme. Que le pays fasse de la solidarité, oui, mais dans le respect de ce que chacun à gagné à la sueur de son front et de ses méninges.

Quant à cette chasse aux riches digne d’une chasse aux sorcières motivée par les aspects les plus sombres de l’humain que sont la jalousie qui est ancrée historiquement et empiriquement
dans l’histoire de l’humanité comme un « péché » à combattre, elle ne fait que pousser ces personnes au départ avec leurs capitaux qu’ils iront investir ailleurs pour créer de l’emploi ailleurs.

Le fait d’encourager l’investissement privé est vital d’autant plus lorsqu’on voit ce qu’ont donné les exemples de pays qui ont tourné le dos à cela. Le communisme n’a pas été un succès, bien au contraire…

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Beaucoup de services peuvent être profondément rationnalisés (il y a parfois 3-4-5… structures qui ont la même mission). Il y a énormément (et je pèse mes mots) de dépenses publiques qui peuvent être réduites et challengés.

Les autres Etats européens ont également un système de santé, de police, de pompiers… et pourtant ça leur coûte beaucoup moins cher. Peut-être faut-il regarder comment ils font et s’en inspirer pour faire évoluer nos politiques publiques.

Et de toute façon les intérêts annuels de la dette vont passer de 35 milliards d’euros cette année à 75 milliards d’euros en 2027. Avec les taux qui ont explosés et la planche à billets dont on sait qu’elle est la principale cause de l’inflation et de surcroit une dette de plus de 3000 milliards d’euros qui questionne de plus en plus, le recours à la dette pour absorber cette augmentation des intérêts va être très compliqué. Les deux seuls leviers restant seront la réduction de la dépense publique et l’augmentation des impôts. On verra ce que le pouvoir va choisir mais le ras-le-bol fiscal général risque à mon avis de faire profondément pencher la balance pour la première solution… Et tout cela sera pimenté par un contexte économique qui va encore se dégrader d’avantage.

Il ne faut pas oublier un principe fondamental de la solidarité : pour donner de la richesse encore faut-il la produire. Et plus on pénalise sa production, plus on pénalise au final la solidarité elle-même qui s’abreuve dans une part de cette richesse qui se réduit.

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Au-delà du montant de l’impôt payé faut aussi s’intéresser à sa finalité.

Et là…

Et ce qui est dommageable c’est qu’une bonne partie part directement dans le paiement des intérêts de la dette sans même rembourser 1€ de la dette qui culmine à 3 000 milliards voire au-delà maintenant.

Ça donne l’impression que l’argent est directement jeté à la poubelle.

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Pour que nous soyons contents de payer des impôts, il faudrait aussi que notre argent soit mieux géré. Exemple: il y a qq années, la route entre Draguigan et Salernes est remise à neuf: grosse gêne pendant qq semaines pour le trafic sur 22 km mais le revêtement est désormais nickel.
Quelques mois plus tard, BOUM, nouveaux travaux pour faire passer au milieu de cette même route une grosse ligne électrique donc re grosse gêne du trafic et un revêtement de nouveau dégradé sur les 22 km et … pour plusieurs années!!!
N’aurait-on pas pu organiser le planning pour enterrer la ligne électrique en premier et peut être même faire les 2 travaux en même temps ??

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Franchement pour le Danemark, je suis perplexe. Le prestataire leur a vendu le logiciel sans avoir au préalable mesuré son taux d’erreur ? L’administration danoise n’a pas procédé à des essais en mode simulation ? N’ont-ils aucun sens de la justice ? Au minimum un tel logiciel doit d’abord envoyer un avertissement avec tous les justificatifs et offrir la possibilité de se défendre.

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Encore une fois, le niveau de contribution est aujourd’hui bien plus faible qu’il ne l’a été en d’autres périodes (et de belles périodes économiques comme celles de l’après guerre). Les riches n’ont jamais autant échappé à l’impôt, n’ont jamais aussi confortablement prospérés (et bien des économistes libéraux pointent là un problème). Et le spectacle de ce qu’ils font de leur argent est globalement pathétique sinon odieux (et aucune aigreur dans mon propos. Du fait).
Noter que le Ruissellement, c’est l’opposé du communisme. Une théorie de la doctrine capitaliste ultra-libérale pour faire passer la pilule de l’enrichissement démesurés de certains.
Il y a assurément de l’argent publique qui est mal dépensé (de toutes façons partout où il y a de l’argent, il y a de la fuite. Volontaire ou involontaire. y compris dans le privé). Il est sain de pointer et dénoncer les dysfonctionnements (il faut aussi pointer tout ce qui fonctionne : j’ai pu conduire comme mon frère des études d’ingénieur sans que mes parents n’aient eu à débourser un sou ou presque (à mettre en vis à vis de ce que vit un étudiant US, laboratoire du libéralisme). Mes parents affectés par des problèmes de santés majeurs (et on ne choisit pas d’avoir un cancer) ont aussi largement profité de l’argent public (aux US une personne ayant un travail même pas sous-payé peut mourrir du diabète faute de finance). Je suis pour ma part largement débiteur d’où ma position).
Un aspect toujours mis en avant et il me semble bien disctutable est ce laius commun sur l’argent « gagné à la sueur de son front et de ses méninges ».
Déjà en France, une grande partie de l’argent n’est gagné qu’à la sueur de l’héritage (et plus largement des chances que te sont données ou non selon que tu tires à la naissance un bon ou mauvais numéro) et des capitaux qui travaillent plus que jamais.
En second le niveau de rémunération dégagé par une fonction professionnelle donnée est très peu corrélé au niveau de sueur et de méninges impliqués. Un infirmier, un travailleur sur un chantier, une personnes en cuisine sue significativement plus qu’agent immobilier (ce dernier étant lui sans valeur ajoutée ou presque pour la société). N’importe quel ingénieur/chercheur travaillant pour le public convoque éminemment plus de méninges qu’un business men pour accomplir ses tâches. Rien de tel que de monter un business pour s’enrichir. Mais le business ne sert souvent que l’interêt de celui qui le monte. Et dessert souvent au bien global l’intérêt commun qui n’est pas un détail car c’est ce qui nous permet de vivre tous ensemble.
Que des personnes gagnent plus que d’autres est totalement légitimes et sains. En récompense de leur qualités spécifiques, de leur engagement. Mais l’on s’enrichie rarement sur ces deux leviers là. On devient rarement riche de son Travail.

les retours danois sont toujours problématiques, parce que c’est vraiment un nano-pays, c’est 6 millions de personnes, la population d’un centre ville d’une des capitales européennes.

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Le niveau de contribution n’a au contraire jamais été aussi élevé. La dépense publique représentait globalement environ 43% du PIB sous De Gaulle et 58% aujourd’hui. Si on était à la moyenne européenne, on dépenserait … près de 250 milliards d’euros en moins par an (qui se traduiraient en baisse des impôts et d’endettement).

Tu ne gagnes pas de l’argent par hasard. Des gens qui montent de grosses entreprises avec de bonnes idées, une bonne gestion, une bonne communication, ça ne court pas les rues.

" Rien de tel que de monter un business pour s’enrichir. Mais le business ne sert souvent que l’interêt de celui qui le monte." => On dirait un récital mélanchoniste de LFI sur fond de notes communistes… Comme si c’était simple de d’entreprendre. Comme si beaucoup d’entrepreneurs ne prenaient pas d’énormes risques et se retrouvaient parfois dans des situations difficiles. Ou encore comme si un entrepreneur ne travaillait pas très dur pour monter et faire tourner son entreprise. C’est de la pure jalousie et une profonde méconnaissance de ce que c’est de « monter un business »…

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