Commentaires : Historique ! James Webb découvre pour la première fois du CO2 dans l'atmosphère d'une exoplanète

Le télescope James Webb (JWST) ne se contente pas de nous permettre de visionner des images extraordinaires de l’univers.

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« la forte présence de dioxyde de carbone n’est pas forcément favorable au développement d’un environnement propice à la vie. »

Je ne suis absolument pas un expert en la matière. Peut-être que quelqu’un peu m’aider. Le CO2 dans l’atmosphère terrestre (à des températures plus basses, on est d’accord) n’était-il pas la source d’énergie des espèces vivantes avant que certaines ne se développent pour pouvoir utiliser l’oxygène (toxique) qui apporte une plus grande source d’énergie?

Bonjour, permettez-moi de préciser : le principe est bien que cela n’est pas « forcément » favorable au développement d’une vie ; autrement dit, le CO2 n’est pas un élément suffisant pour penser qu’un écosystème existe, il faut d’autres paramètres favorables. Par exemple, Vénus est saturée en CO2, mais les 400 degrés celsius qui y règnent empêchent que cela permette d’y voir une forme de vie s’y développer.

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Mettre la photo de Jupiter prise par le JWST pour illustrer l’article est un peu bizarre, surtout avec cette légende qui pourrait porter à confusion :sweat_smile:

Bonjour, je vous remercie pour votre commentaire, j’ai donc changé l’image pour effectivement éviter toute confusion dans la lecture. Je vous souhaite une bonne journée !

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Attention, la légende de la nouvelle photo n’est toujours pas bonne : c’est une vue d’artiste, pas une photo prise par le JWST (un indice : sur une photo prise à une telle distance, l’étoile serait beaucoup plus grande que la planète, même si elle est un poil plus loin, car à une telle distance la différence de distance entre les deux devient négligeable par rapport à la différence de taille).

WASP-96b est beaucoup trop éloignée pour être plus qu’un pixel sur une photo, même prise par le JWST.

Elle fait à peu près la taille de Jupiter (1.2x), mais est 16.5 millions de fois plus loin (en moyenne)… Donc apparait près de 14 millions de fois plus petite sur une photo prise avec le même grossissement…

On peut aussi le vérifier en se basant sur la résolution du JWST. Elle est de 0.1" d’arc. À 1100 années lumières, le périmètre fait 6911 années lumières. 0.1" d’arc font donc une distance de 0.0005 années lumières (6911 AL / 360 / 60 / 60 / 10). Soit 5 milliards de kilomètres. Il faudrait donc encore une résolution 30 000 fois plus élevée pour que WASP-96b occupe un pixel sur l’image… À la distance moyenne de Jupiter, un pixel fait environ 300 km.

EDIT : j’ai confondu WASP-39b et WASP-96b pour les calculs, mais la conclusion serait la même avec 39b. Elle est à 700 AL au lieu de 1100 et 1.3x Jupiter au lieu de 1.2x donc il ne faudrait « que » 17 600 fois plus de résolution pour qu’elle fasse la taille d’un pixel, et la résolution du JWST reste donc très largement insuffisante pour pouvoir photographier cette planète, surtout pas avec autant de détails que dans l’image d’illustration.

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une exoplanète située en dehors de notre système solaire

C’est pas la définition même d’une exoplanète d’être située en dehors du système solaire ?

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Mais, peut être qu’un genre de tardigrade y vit puisque meme sur terre le tardigrade survit a des temperature de +340 degrés Celsius, on sait jamais, la nature nous surprends souvent !!

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Effectivement, l’avenir nous dira si certaines formes de vie parviennent malgré tout à se développer dans des conditions si extrêmes !

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Je vous remercie pour ces explications et précisions très intéressantes !

« Du fait de la température moyenne très élevée, la forte présence de dioxyde de carbone n’est pas forcément favorable au développement d’un environnement propice à la vie. »

S’agissant d’une géante gazeuse, de toutes façons la vie ne serait pas possible sur cette planète.

En supposant qu’un genre de tardigrade survive dans une telle atmosphère (pression, vitesse des vents, etc…), ce qui est improbable, il doit pouvoir se nourrir. Il s’agit d’une géante gazeuse plus grande que Jupiter. La pression sur la surface du noyaux de ces planètes y rend la vie impossible même pour les espèces organiques survivant dans les situations les plus extrêmes. Un tardigrade survit jusqu’à 6000 bar, Jupiter a une pression se comptant en dizaines de millions de bar (liquéfiant les gaz autour du noyau rocheux et ionisant ce liquide en plus de l’atmosphère)
La force des vents est telle qu’aucune espèce ne pourrait se mouvoir pour rejoindre une proie éventuelle. Pour donner un ordre d’idée on a 1450 km/h sur Jupiter, 1800 km/h sur Saturne, 2500 km sur Neptune. Et ça c’est rien, sur Isis (exoplanète HD 189733b située à 60 AL) on a 8500 km/h.

Donc supposons qu’un tardigrade super saiyen supporte la pression et la ionisation, à supposer qu’il ne se noie pas dans la matière liquide ionisée, je crois que notre cher tardigrade ne touchera pas le sol avant un bon moment xD
I believe I can flyyyy

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J’espère que vous n’êtes pas un professeur de classe d’étudiants, car votre vision des choses est trop étroite, et si jamais y’a bien un super tardigrade extraterrestre ou « autres choses » qui peut très biens résister au vent aussi, eh bein tout ton raisonnement tombe à l’eau, l’univers est grand, très grand, un peu d’imagination, la faute grave, c’est d’imaginer la vie comme sur terre, alors que meme sur terre, chaque environnement a ces spécificités qui se répercutent sur sa faune sa flore, son climat, son atmosphère, ces couleurs, alors imagine sur d’autres planètes, autres galaxies, ceci on croyant qu’il y’a de la vie ailleurs, hypothèse à laquelle j’adhère personnellement.

Tout a fait. Tout comme il est extrêmement réducteur de partir du principe qu’une forme de vie aurait forcément besoin de vivre sur le sol : on trouve de la vie dans l’atmosphère terrestre au moins jusqu’à la troposphère.

Et les exobiologistes estiment également que l’un des endroits du système solaire qui serait le plus propice à la présence de vie n’est autre que la haute atmosphère de Vénus, qui bénéficie de conditions de température et de pression proche de celles qu’on a au sol sur Terre.

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Le premier problème est qu’on ne sait pas expliquer la vie. On ne sait pas ce que c’est et on ne comprend pas comment elle apparaît.

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Je sais faire la différence, c’est pourquoi je parle de vie organique et non de vie carbonée.
Je ne fais pas dans l’anthropomorphisme ou dans le mimétisme biologique, je fais dans le réaliste, le rationnel et le pragmatisme.

Et pourquoi pas aussi de la vie à l’intérieur du Soleil tant qu’on y est ? C’est bien beau d’avoir la tête dans les étoiles mais il faut savoir la garder froide.

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on ne comprend pas comment elle apparaît

Ca a déjà été reproduit en laboratoire avec succès à partir des théories endogènes (sans apport extra-terrestre).

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On parlait d’organismes multicellulaires complexes (dont font partie les tardigrades), ce qui exclue les bactéries dont tu fais allusion !

Ouais, bah, ils ont des vaches qui pètent, sauf que leur variété résiste aux hautes températures. Voilà, affaire résolue, on peut passer à l’exoplanète suivante.

(et oui je sais, c’est faux car les vaches éructent plus qu’elles ne pètent, mais on n’est pas sur le site de Science & Vie quand-même ^^)

C’est inexact.