Cette découverte est encourageante mais sans plus…
C’est seulement lorsqu’on pourra la rééditer sur une exoplanète tellurique orbitant dans la zone d’habitabilité de son étoile qu’on pourra s’extasier et commencer à explorer toutes les perspectives…
Bel ensemble de preuves et d’arguments mon cher, en attendant voici de quoi te mettre à jour.
CQFD
« la forte présence de dioxyde de carbone n’est pas forcément favorable au développement d’un environnement propice à la vie. »
« Je ne suis absolument pas un expert »
Moi non plus mais pour autant la vie ailleurs ne s’est peut-être pas crée uniquement sur le modèle terrestre, rien que sur terre quand on voit qu’à 20000 mètres de profondeur dans le noir absolu il y a la vie, faudra s’étonner de rien quand l’homme trouvera le moyen de voyager dans l’univers ce à quoi je ne crois guère.
Pour exemple le Tardigrade.
" Une équipe de chercheurs a recréé les conditions extrêmes du fond de la croûte terrestre ainsi que les premiers processus biochimiques qui ont permis de donner naissance aux toutes premières formes de vie sur Terre."
Ce n’est pas ce que je dis : les ‹ processus biochimiques › c’est pas la ‹ vie ›. Désolé.
"La logique d’une approche de type abiogenèse suppose l’existence d’un polymère à la fois auto-répliquant et ayant des fonctions de catalyseur. L’école de pensée privilégiant les acides nucléiques se subdivise en deux classes d’hypothèses25 :
- la première est que les premières formes de vie sur Terre ont utilisé l’ARN comme seul constituant génétique capable d’encoder l’information nécessaire aux catalyses biologiques ;
- la deuxième est encore plus restrictive puisqu’elle considère l’ARN comme la première forme de vie sur Terre, c’est-à-dire comme le premier système chimique à l’origine de l’évolution biologique, l’hypothèse du monde à ARN.
Il y a ensuite un gouffre à franchir entre les modèles décrivant la complexification croissante d’une chimie pré-biotique pour aboutir à la formation de quelques polynucléotides dominants, et ceux modélisant la cellule primitive moderne à ADN, qui semble nécessiter au bas mot quelques centaines de gènes pour produire les constituants d’un métabolisme capable de se répliquer26. Seules les protéines-enzymes y paraissent capables d’une activité catalytique, mais ces protéines sont trop complexes et variées pour être dupliquées."
Le Co2 est un des nombreux composants de l’Univers, qui sont aux nombres de 92 fondamentaux, si mes connaissances sont exactes.
Il n’y a pas de quoi fouetté ‘’un chat de Schrödinger’’, à part la prouesse de détecter des trucks de très loin, bravo. Au suivant peut mieux faire !
Amicalement votre.
Je crois que tu confonds molécule et atome.
Les « 92 éléments » sont les 92 premiers atomes les plus stables et les plus courants (en quantité décroissante, chaque atome étant constitué par la fusion d’atomes plus légers au sein des étoiles).
Il en existe d’autres naturellement présents mais en quantité plus faibles.
Plus ceux créés « artificiellement » (dans nos labs/centrales nucléaires/fission naturelle, mais à durée de vie très courte.
Décidément le réchauffement climatique est partout
Ce n’est pas ce que je dis : les ‹ processus biochimiques › c’est pas la ‹ vie ›. Désolé.
Qu’est-il le plus difficile à concevoir : qu’une structure biologique puisse être conçue à partir de « rien » (noter les guillemets avant de monter au créneau) dans des conditions très spécifiques ou qu’une structure biologique puisse évoluer d’une manière ou d’une autre en organisme monocellulaire au fil des millénaires. L’expérience a révélé que le point de départ (qui est le plus délicat) est tout à fait possible, théoriser et démontrer l’apparition de l’ARN est l’étape suivante.
Quand à la panspermie elle est restée au stade de la théorie, elle n’a jamais été éprouvée de quelque manière que ce soit.
Je ne réfute catégoriquement pas la panspermie, je pense qu’il est probable que les 2 mécanismes ont pu aboutir à la vie biologique sur Terre mais seuls les faits comptent, pas les sentiments personnels.
La plus grande profondeur enregistrée est d’environ 11.000 mètres, et uniquement dans la fosse des Mariannes qui est la plus profonde.
A 20000 lieues sous les mers, CQJVD
L’atmosphere de mars ou la temperature moyenne est de -65 est composée à 95 % de CO2 . pas pour ca qu’il ya de la vie sur mars…
Le tardigrade survit à une température supérieure à celle qui gazéifie ses constituants (eau, acides aminés, protéines) ? J’en doute. À la limite, 150°C et dans des conditions de pressions spécifiques.
Sinon, c’est simple, c’est de la physique, l’eau et les protéines, AA et autres se transforment en gaz à une température supérieure à 150/200°C (et une pression standard), donc impossible pour la créature de maintenir une cohésion physique et donc de survivre.
Tu ne peux pas être plus fort que le plus fort de tes composants.
Il y a effectivement des articles qui parlent de 340°C pour le record de survie du tardigrade (mais sans précision sur la durée). D’autres parlent de 150°. Et pour le minimum, il peut survivre à des températures proches du zéro absolu et plusieurs milliers d’années sous le 0°C. Niveau pression, il survit à 600 MPa (6000 fois la pression atmosphérique).
Mais il y a quand même un mais, il y a une précondition : le tardigrade doit être plongé dans un état spécifique (cryptobiose), dans lequel il est déshydraté, avant d’être soumis à ces conditions extrêmes. Il n’est donc pas vraiment « vivant » dans ces conditions, il est dans un espèce d’état « pause », dont il ressort quand les conditions redeviennent normales (et notamment, il a besoin d’être hydraté, un tardigrade peut rester « en pause » sec pendant longtemps, mais ne peut être « actif » qu’en présence d’eau).
Peut être les vestiges d’une ancienne civilisation qui s’est suicidée à force de trop se multiplier et trop consommer?