Commentaires : Google Maps devient de plus en plus difficile d'accès à cause des règles européennes, le géant dit "stop"

Le Digital Markets Act européen, taillé pour protéger les consommateurs, cristallise les critiques, notamment chez Google, qui déplore un accès devenu plus compliqué à Google Maps.

La solution est pourtant simple à mettre en place. Lors d’une recherche d’un lieu dans Google, ils peuvent toujours proposer un lien direct vers maps, mais il doivent aussi proposer un lien vers les concurrents, au même niveau et avec la même mise en page afin de laisser à l’utilisateur le choix du service. C’est pas bien compliqué.

PS : Perso je préfère que le service soit amputé voir indisponible, plutôt qu’une concurrence biaisée, phagocytée par 2-3 géants de la tech étasuniennes.

15 « J'aime »

Surtout que les règles du DMA ne s’appliquent pas aux start up, ce qui leur donne un avantage immédiat. Ceci dit, Google ruse, pour changer, et ne liste plus openstreetmap et consort lorsque l’on tape une adresse physique, histoire de générer de la grogne des utilisateurs contre les méchants technocrates européens qui les empêche de dominer le monde. Ce serait à Openstreetmap d’attaquer Google ne justice pour non respect du DMA, mais je ne pense pas qu’ils aient, d’une part les moyens de le faire, et d’autre part l’envie de se lancer dans une bataille de 10 ans à l’issue incertaine.

12 « J'aime »

A chaque fois c’est la même chose et les mêmes conneries: c’est trop compliqué, ça va couter trop cher, ça tue l’innovation, on va devoir licencier du personnel…
Apple est passé de force à l’usb-c après avoir lutté contre avec les mêmes arguments pendant 10 ans et, MIRACLE, la socièté existe toujours l’iphone ne s’est pas auto détruit, les actionnaires touchent toujours autant de fric et ils n’ont licencié personne et les iphone qui devaient être « tués par les réglementation incompréhensible et destructrices de l’UE » se vendent toujours autant aux mêmes tarifs.
Même Windows n’a pas disparu détruite par l’obligation de laisser d’autres navigateurs internet s’installer mais quel miracle.
Ouf on est passé prêt de la destruction totale de l’économie mondiale par les règles européennes

12 « J'aime »

Comme toujours il va falloir leur taper bien fort sur la tête mais ils ne comprennent que cela et le dieu fric

5 « J'aime »

je ne connais pas l’usage qu’ont tous les utilisateurs de maps, mais il me semble que la majorité se contente de saisir l’adresse de destination dans l’appli et cliquent sur démarrer…

Sinon je recommande Roole comme alternative, c’est Français, gratuit, ça affiche le prix et la disponibilité des carburants et ils ne stockent aucune data…

2 « J'aime »

Si tu connais directement l’adresse, ou le nom du point d’intéret, pourquoi pas en effet taper directement depuis l’appli de caragraphie.

Mais il arrive que l’on souhaite localiser un lieu obtenu à partir d’une autre appli comme par exemple « Meetup », le site de rencontre. Il y a un lien pour visualiser le lieu sur une autre carte mais malheureusement le lien est codé en dur vers Google Maps.

Ce qui n’est pas normal, parce que l’utilisation du logiciel de cartographie ne regarde que le propriétaire du téléphone. On devrait pouvoir utiliser n’importe quel logiciel de carto de manière indépendante.

vu l’état des finances actuelles de WeWork (actionnaire principal de MeetUp), dramatique, je suppose que le lien vers gmaps doit être sponsorisé, là c’est le probleme de l’éditeur de l’appli qui a su monétiser ses liens en vendant les datas de ses utilisateurs à google

Si c’est l’ITIF qui le dit on va les croire hein. On est des buses à ce point ?

3 « J'aime »

Donc 120 liens de même niveau ? :smiley: Ouais c’est pas bien compliqué ^^

2 « J'aime »

Et surtout reprendre tel quel l’argumentaire GAFAMien sans aucune analyse ou contre-argumentaire…

3 « J'aime »

Alors j’avoue ne plus savoir comment faire pour amenner Alexandre à la discussion sur ses papiers. Quand tu fais juste la remarque /ignore, si tu appuies la remarque de manière un peu provoc’ on te dis que tu te comportes pas très bien et on /ignore le fond, etc.
Je me sens un peu démunis.

Toutefois faut pas être mauvais joueur, il donne les liens vers les documents sur lesquels il s’appuie pour faire sa news et ça déjà c’est top. Merci.

Ca permet de par exemple de se poser la question sur cette « étude » :

Selon une étude du groupe de réflexion ITIF, publiée en début de semaine, l’ambitieuse régulation pourrait bien se retourner contre ses bénéficiaires supposés et même freiner l’innovation, comme le redoute Google.

Bon j’ai lu le commentaire de l’ITIF est je ne vois pas pourquoi on parle d’étude. D’ailleurs le papier est posté dans la catégorie commentaire.

Alongside our in-depth policy reports, ITIF’s long-running Innovation Files blog serves as a forum where analysts provide quick takes, quips, and commentary on the latest in technology and innovation policy.

« quick takes, quips, and commentary » sont tous des termes qu’on peut opposer au temps nécessaire à une étude. Bref, on fait passer pour scientifique un truc qui n’est qu’une compilation de commentaire (parfois issus de Twitter) comme un truc bien plus sérieux. C’est un peu trompeur (pardon mais je ne vois pas comment dire ça autrement hein).

Même chose reprendre le « témoignage » de Erickson sans signaler qu’il est editor of the Bandwidth blog.

Bandwidth is CEPA’s online journal dedicated to advancing transatlantic cooperation on tech policy.

C’est dommage. Ce n’est pas pour dire que le mossieur ment, mais ça permet de mettre en perspective. Savoir d’où il parle quoi.

Tout ça pour dire que peut être sans aller jusqu’au contre argumentaire (parce que certains pourraient y voir un côté partisan), on peut relativiser et contextualiser. Ici si on ne sait pas que l’ITIF est une machine des GAFAM et que le CEPA est pas beaucoup mieux, on risque de prendre ces « études » pour des faits. Et ce serait dommage.
Bref, l’idée n’est pas de vexer ou fâcher juste aider. Mais bon…

6 « J'aime »

@AlexLex14

Faire un article en se basant sur l’itif (le think tank financé par les gafam) et reuters (l’agence de presse du libéralisme sauvage), c’est quand même vachement partial.
Autant écrire un article sur les shooting meurtriers dans les écoles aux usa et ne prendre en considération que l’avis de la NRA.

5 « J'aime »

Oui mais c’est pas comme si c’était la 1ère fois que l’Europe ne faisait qu’emmerder le monde. Et je ne parle pas que des GAFAM mais aussi de ses résidents. Sous prétexte d’assurer une prétendue tranquillité aux européens, on impose des règles qui ne font qu’emmerder l’européen plus qu’avant.
Un exemple parmi tant d’autres le rgpd. Avant cette connerie, ok on avait des cookies, et pourtant on n’était pas plus impactés que ça. Aujourd’hui non seulement on nous fait chier avec des pop up à cliquer, sur certains sites les plugins anti pop up rgpd ne marchent pas et font planter l’affichage du site. Pire, sur certains médias bien connus tu n’as pas d’autre choix qu’accepter tous les cookies ou donner ton pognon, ce qui est illégal (mais évidemment l’europe n’en a rien à foutre tant qu’il ne s’agit pas de Meta ou Google).

Pour le coup je ne vois pas ce qu’il y a a reprocher à Reuters. Il présente les propos de Google qu’ils présentent comme étant les propos de Google et pas des vérités. Je veux bien qu’on soit dans l’idéologie mais c’est pas un reproche valide à faire à quelqu’un.


C’est du premier degré ça ?

5 « J'aime »

Donc si j’ai bien compris, le RGPD c’est une connerie, mais par contre c’est pire de ne pas le respecter (ce qui au passage est faux : il n’est pas forcément illégal de ne laisser que le choix entre accepter les cookies et payer, ça dépend notamment du montant demandé) :rofl:

Pour rappel, sans le RGPD, ils pourraient faire ça aussi, et ça serait pour le coup totalement légal, quel que soit le montant demandé. Donc du coup y en a sans doute encore plus qui le feraient…

9 « J'aime »

On peut penser A et non A en même temps. Le principe de non contradiction c’est pour les « esclaves de la raison ». (fun fact: on m’a vraiment adressé ce reproche :smiley: )

4 « J'aime »

Reuters c’est pas l’afp ou ap, c’est un organe politico économique à la solde des gouvernements anglais et américain (au moins jusqu’en 73), et ils se sont diversifiés en faisant du risk management et en proposant des produits transactionnels. Reuters a pour concurrents Bloomberg, Thomson Financial et Dow Jones, pas les agences de presse classiques.

Donc Reuters quand ils évoquent un sujet tel que les Gafam, j’ai même du mal à les lire sérieusement.

3 « J'aime »

Don’t feed the troll

3 « J'aime »

Même en acceptant la premisse, la conclusion c’est qu’il faut lire ce qu’ils écrivent sachant cela, pas le balayer par principe. C’est aussi peu judicieux que l’attitude inverse pourtant décriée ici.