Commentaires : Full Self Driving : Tesla stoppe la bêta de son mode autonome en raison de problèmes logiciels

Wouaip, ben va dire ça à Boeing ou à Airbus … les logiciels en version 1.0 qui fonctionnent, ça existe, mais ça coûte plus cher.

Nan, la machine ne fait pas d’erreurs.
Elle fait scrupuleusement ce qu’on lui a dit de faire. Si c’est d’la m****, ben elle fera très vite et de manière mécanique d’la m****

La communication entre les voitures se basent sur le principe qu’un problème peut se résoudre en point à point. Ce n’est qu’une partie de la réponse, et elle trouvera ses limites dans celles de l’esprit humain et de sa capacité à créer une intelligence « supérieure à la sienne ».

L’autre partie reste la régulation du traffic de manière globale.

C’est comme un être vivant, il faut programmer localement les cellules et leurs interactions respectives mais aussi (et surtout ?), les organes qui les organisent et les « vehiculent » de manière globale (les globules rouges, les artères et le coeur).

Donc pas besoin de viser une autonomie à 100% si des IA de régulation rentrent dans le jeu avec une maîtrise locale des infrastructures.

Chaque localité se rendra responsable d’étendre le réseau autonome au fur et à mesure comme pour la téléphonie…

Nos approches sont complémentaires (mais la mienne répond plus globalement au design de l’ensemble).

Oui elle sait réagir. Elle s’est mise sur le côté pour un vélo en sens inverse, et a stoppé son départ à des carrefours où les voitures sortaient de sens uniques à contre-sens.

Ceci dit, il faut encore rappeler que le conducteur est explicitement notifier à chaque démarrage qu’il est le seul responsable de la réaction de la voiture en mode beta, et que c’est lui qui doit être toujours attentif. Ça va changer radicalement lorsque ce sera au point.
N’empêche que même imparfaite, elle a déjà sauvé plusieurs accidents, blessures et même des vies. Statistiquement, l’IA conduit déjà mieux que n’importe quel conducteur moyen.

La raison est la lenteur et la basse résolution du radar qui faisait ramer tout le reste du système de perception et d’analyse en temps réel. @norwy Et c’est quand même vrai que tous les réseaux routiers ainsi que la signalisation sont conçus pour les yeux uniquement. Or, ces voitures ont des yeux et des oreilles tout le tour de la tête, sont toujours 100% attentifs…

Lorsque ça va fonctionner optimalement, il n’y aura aucune raison de modifier ou d’ajouter des aides sur les routes pour la conduite autonome.

parce que dans le monde des transports public, ce n’est pas le public qui sert de test…les bugs sont corrigés en amont tout simplement (suite à des campagnes de test généralement longues et couteuses)…
je pourrais dire que 100% des bugs sont éradiqués, mais boeing prouve le contraire.

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C’est là que nos avis divergent.

Tu pars du principe que l’omniscience permet à une voiture d’éviter tout danger.

Sauf que tu exclues qu’une voiture, tout comme un individu peut-être soumise à un danger qui le dépasse :

  • une véhicule qui change de file
  • un poid lourd qui change de file ou provoque un accident
  • etc.

Il peut exister beaucoup de cas ne laissant aucun choix juste, censé et sécuritaire. C’est pour cela que des IA d’infrastructure « maîtres » pourraient palier à plus de situations qu’une voiture ne peut en maîtriser.

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Donc c’est pas autonome

Peut être, mais une autonome doit fonctionner en plein ‹ désert › avec une ribambelle de véhicules ‹ normaux › avec des conducteurs sans permis.
Le bon test est de réaliser ça à Lagos.

Les constructeurs historiques ne font pas debugger leurs machines par les utilisateurs. C’est bizarre comme concept, Telsa devrait être responsable de tous les accidents sur des véhicules bêta et non le conducteur.

Imaginons un robot barbier, tu veux une un rasage de prêt… Es-tu volontaire pour un dérapage du rasoir sur ta jugulaire ?

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C’est un bien grand mot bien vague. C’est comme implanté. La différence est que l’intelligence artificielle n’est pas bêtement programmée comme nos ordinateurs… Grâce aux processeurs neuraux, elle apprend par elle-même. Bien que je ne saurais l’expliquer dans le détail, elle fait exactement comme un bébé qui explore ses sens, acquiert de l’expérience et parvient à marcher, puis à courir tout seul.

Si tu regardes sur YouTube, tu trouveras tout plein de situations ou la voiture a évité nombre de collisions dans les situations que tu cites. C’est au moins depuis 3 ans qu’elle a appris à éviter le mec qui se colle un peu trop ou qui change carrément de voie sans regarder.

Voici un petit crash course de ~25 minutes par le chef de l’IA de Tesla, Andrej Karpathy, sur ou en était l’IA il y a 2 ans (ce qui est très long dans ce secteur bouillant qui évolue très rapidement.)
Ça m’a aidé à comprendre que l’intelligence artificielle est rendue pas mal plus loin que ce qu’on en pense habituellement.
Désolé, c’est en anglais.

On est d’accord que c’est incompatible. Sauf qu’il y a des milliers de protos qui roulent chaque jour dans le monde avec du soft ou de la mécanique en cours d’évaluation. Pour moi le principal problème vient que les « testeurs » ne sont peut-être pas assez formés par rapport à un testeur salarié d’un constructeur… Comme sont-ils choisis?
J’ai un mauvais souvenir d’un proto qui a tout perdu (boite de vitesse, assistances de direction et de freinage) suite à une défaillance générale du calculateur principal (tout les systèmes sont passés en safe mode). Même si c’est le genre de chose auquel tu est préparé, ça secoue un peu! Alors avec monsieur tout le monde qui somnole dans sa Tesla, c’est embêtant… :-/

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pour avoir participé à ce type de validation dans le domaine ferroviaire, mon curseur perso est proche du tolérance 0 erreur…et je n’ai pas envie de servir de cobaye.

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Je n’ai pas travaillé dans l’analyse d’accidents de voitures mais je vois régulièrement des compte-rendus d’incidents aéronautiques et je peux te dire que les confusions (quelques fois ridicules, voir même affolantes), même avec des pros entrainés, sont très courantes. Il faut surtout arriver à une fiabilité supérieure de la machine sur l’humain.

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Mon domaine c’est plutôt l’aéronautique. Mais on aussi des procédures d’une grande rigueur pour la validation des softs. Tous ceux qui peuvent être prouvés mathématiquement le sont. Malheureusement, ils sont de plus en plus nombreux à avoir une complexité trop importante et trop d’interactions pour ça. On compte donc sur des campagnes de tests intensives et des procédures permettant la limitation de l’impact des problèmes, mais des bugs graves peuvent toujours passer.
Les phases de beta à très grande échelle sont le meilleur moyen de déverminer de manière profonde les systèmes. Tesla est un des rares boites à avoir la possibilité de le faire (beaucoup de clients volontaires), donc ils le font.

le ferroviaire est bien plus simple, un train n’évolue que dans une seule dimension…

et il n’y a pas vraiment de soucis avec les interfaces homme machines , alors qu’elles semblent véritablement complexes dans l’aérien.

Je ne fais que paraphraser tes propres explications :

« Or, ces voitures ont des yeux et des oreilles tout le tour de la tête, sont toujours 100% attentifs. »

Je parle d’accidents qui peuvent arriver bien en amont de l’endroit où se trouve la voiture et qu’elle pourrait empirer en s’y rapprochant, un classique.

Ce type d’informations ne viennent pas de ses capteurs mais actuellement de services en ligne. Sauf qu’une IA pour l’infrastructure ne serait pas un service mais bien une composante active du comportement des voitures qu’elles aurait à gérer dans son périmètre. Elle pourrait imposer l’arrêt où la circulation de manière coordonnée.

Derrière cela, il y a la notion de limitation du comportement individuel : aller à un endroit sans décider les règles du trajet, comme un train ou un avion…

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Oui, certainement que les informations sur le trafic et les accidents aideront, mais les Tesla (et d’autres je suppose) le font déjà et suggèrent le meilleur chemin alternatif.
En plus des yeux et des oreilles, elles se développent un cerveau, et une mémoire collective infaillible, virtuellement illimitée de situations que le plus grand voyageur ne rencontrera jamais de sa vie, comme on peut le voir dans la vidéo.

C’est sûr que le trafic connecté et coordonné va aider aussi.

Aucun humain ne pourra rivaliser avec l’IA, à terme.

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Je suis le premier à vouloir qu’on me laisse faire à ma guise et j’adore conduire, mais si l’évolution technologique dicte de se laisser conduire, il faudra bien y passer.
Il restera les sports plus ou moins extrême pour se titiller l’adrénaline :stuck_out_tongue_winking_eye:

Vous n’en avez pas marre de ressortir sans arrêt les vieux dossiers pourris et dépassés ?
Tu crois qu’ils ne mettent jamais leur logiciel à jour ?
Et mets un flic en carton sur le bord de la route, tu verras si l’intelligence humaine se comporte beaucoup mieux…

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Allons donc ! Tu ne peux pas comparer le comportement de trains sur des rails fixes avec celui de véhicules sur des routes où tout le monde joue du volant n’importe comment.

Si je devais avoir une voiture avec un autopilot, je dois pouvoir lui accorder la même confiance qui lorsque je monte dans un métro automatique…
Et aujourd’hui, on est à des années lumières de mon niveau d’exigence…je ne veux pas avoir à surveiller le truc et faire des rattrapages un-extremis.

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