Les batteries à deux cellules dans les smartphones, ça limite la puissance qui entre dans chaque batterie, mais ça ne limite pas la puissance qui transite sur le câble… Cette puissance continue de croître proportionnellement à la vitesse de charge.
Quand aux voitures, ça fait bien longtemps qu’elles n’ont plus une seule cellule, ni même deux… Les batteries de voiture ce sont des dizaines et des dizaines de cellules montées série et parallèle.
Vu qu’elles ont quasiment toutes des batteries 400V, c’est déjà à minima une centaine de cellules en série pour atteindre une telle tension. Et en pratique il y a aussi plusieurs unités en parallèle.
Par exemple, l’une des batterie 85 kWh de Tesla, elle est constituée de 16 modules montés en série, chaque module est constitué de 6 sous-modules, montés en série au sein du module, et chaque sous-module est constitué de 74 cellules 18650 (un format standard de pile bâton, un peu plus grande qu’une pile AA, 18mm de diamètre et 65 mm de longueur, la pile AA faisant pour sa part 14 sur 50… le 18650 est notamment très courant dans les lampes torches à LED) montées en parallèle au sein du sous-module. Soit au total 7104 cellules, de ~12 Wh chacune (la capacité d’une petite batterie de smartphone).
Quand le superchargeur envoie 250 kW dans cette batterie, chaque cellule ne reçoit en fait que 35W… Ce qui est finalement du même ordre de grandeur que ce que reçoivent les deux cellules d’un smartphones chargé entre 50 et 100W.

Sur ce point tu as raison, mais ton argument « … mais pas l’augmentation stupide de la puissance dont l’utilisation en masse posera de problèmes énergétiques et écologiques » ne tient plus. Ta proposition d’utiliser le graphène vise exactement le même objectif que celui de Ford avec son liquide refroidissant : recharger plus vite sans chauffer et avec beaucoup plus de courant !
