Commentaires : Fin de partie pour un des plus anciens sites pirates de téléchargement

Son nom ne vous dira peut-être rien, mais FileWarez.com était un réel bastion du téléchargement illégal au Brésil. Après quasiment deux décennies d’existence, ses opérateurs viennent d’annoncer sa fermeture.

Le problème c’est que parfois on se demande qui vole qui.

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On ne se demande pas vraiment, on sait déjà lol

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Vieille excuse pour justifier les actes illégaux, qui ne vaut rien car un vol reste un vol, peu importe qui en est la cible.
Et les cible, ici, ce sont des sociétés à but lucratif qui n’obligent personne à consommer leurs produits, qui ne sont pas des produits de première nécessité.

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« Law and Order ». :innocent:

À mesure qu’ils ferment les sites pirates, les prix des VOD montent en flèche de façon énigmatique. Une énigme se dévoile : nous sommes leurs précieux clients. Lorsqu’ils constatent notre dépendance, les tarifs s’envolent, nous laissant pris au piège, plongés dans un mystère financier

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Au fait, j’ai un souci avec le nouveau format de CLUBIC. J’ai l’impression que les commentaires sont devenus énigmatiques, cachés dans l’ombre. Serait-ce une méthode pour contrôler ce qui se murmure dans l’obscurité ? Il faut maintenant les traquer pour les dénicher, presque dissimulés comme des secrets bien gardés

Certes mais l excuse de l industrie du cinema va mal blabla… Je la croirais quand ils ne paieront olus tom cruise and co par dizaines de millions

Encore et toujours cette qualification de « vol » alors que cela n’en est pas. C’est, au pire, de la duplication (même pas de la contrefaçon) mais l’entreprise ne se voit déposséder d’absolument rien.

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Oui, ce n’est pas un vol, techniquement, on est d’accord. Mais il s’agit tout de même de s’approprier frauduleusement quelque chose. C’est donc assez proche pour faire un parallèle et dans tous les cas, cela reste illégal.

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Bien sûr que c’est à considérer comme du vol également. Ce n’est pas parce que le média est au format dématérialisé, que cela excuse tout.

Imaginons que tu télécharges un film que tu n’aurais de toute façon pas acheté. Tu aurais très bien pu le prendre en location, ou attendre qu’il passe à la TV.

Dans ce cas là, tu restes dans la légalité et les ayants droits ainsi que le distributeur, touchent au moins leur %

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Pris au piège de quoi ?
Tout ces services permettent de se désabonner quand le client le souhaite :man_shrugging:

extreme DL est de retour? Qui sait?

Oh mais tout a fait: télécharger un fichier illégal reste illégal (c’est fou hein ^^)

Mais faire payer a la location 3€ un film sur une plateforme vod où l’on paye déjà un abonnement pour un film que l’on a vu au cinéma et pour lequel on a acheté une VHS (impossible a lire sur lecteurs actuels) c’est quoi ? Du marketing ?

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Du commerce, tous simplement.

Et d’ailleurs, si tu regardes de plus près tu te rends compte qu’une très grande part de l’industrie du commerce consiste à faire acheter aux gens des choses parfaitement inutiles, ou à créer un besoin ex nihilo pour ensuite fournir de quoi satisfaire ce besoin.

C’est bien pire que ce que tu décris et pourtant tout le monde considère que c’est normal.

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Vous vous rappelez à l’époque des vidéoclubs ?

Il fallait payer un droit d’inscription, d’une durée définie (il me semble que c’était par 6 mois ou un an directement), pour ensuite pouvoir louer à l’unité un média dans le vidéoclub (ou la même chaine de vidéoclubs) en question.
Ce qui n’est pas si différent des pratiques actuelles :man_shrugging:
Évidement, entre temps, tout a augmenté au niveau des prix. Mais ça c’est un autre débat…

Et encore, aujourd’hui, tu n’es pas obligé de passer par une plateforme payante, comme tu le dis. Exemple ici, avec le film Top Gun : Maverick. Tu pourrais très bien passer par Youtube pour la location ou l’achat (après, on est d’accord : acheter sur ce genre de plateforme, c’est vraiment pas la meilleure idée, surtout vu le prix. Autant attendre un peu et l’acheter en Bray pour 10 balles)

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En fait des salaires aussi conséquents, ce n’est pas si étonnant.
Par exemple, dans le cas de Tom Cruise, lui qui est bien souvent producteur des films dans lesquels il tourne, il peut négocier plus finement son cachet.

Dans le cas de Top Gun : Maverick, il a touché un salaire de base fixe, mais également un % des recettes du box office. Et les recettes ont dépassé le milliard de $. Le calcul est donc vite fait !
C’est légitime qu’il touche une somme pareille. Son travail est visible et accessible dans le monde entier. Au plus large est le public, au plus ça va rapporter (dans le cas d’un succès commercial. Parce que ça peut très bien être un fiasco financier dans le cas d’un flop).

La possibilité de se désabonner des services VOD peut sembler être une échappatoire innocente, mais en réalité, elle masque souvent une stratégie élaborée visant à retenir les abonnés. En pratique, la complexité des interfaces de désabonnement, les offres promotionnelles temporaires et les contrats à long terme créent des barrières dissuasives. De plus, l’industrie VOD est connue pour introduire régulièrement du contenu exclusif et attrayant, incitant les utilisateurs à rester abonnés pour accéder à ces nouveautés. Ainsi, bien que la possibilité de désabonnement soit présente, elle est souvent entourée de tactiques visant à maintenir les utilisateurs captifs, remettant en question l’innocence apparente de ces services

Alors, deux choses l’une :

  1. Le piratage n’est pas du vol : en piratant un film, la production possède toujours le fichier source.

  2. l’argument que le piratage appauvri de quelque manière que ce soit les ayant droits et tout simplement faux. Pourquoi ? Parce que dans 90% du temps, le pirate n’aurait même pas acheté / loué le film/jeu… Donc ça n’est pas une perte pour l’ayant droit, car il n’aurai pas fait de vente de toute façon.
    Cependant, le pirate va peut-être parler du film/jeu avec ses proches, ce qui augmente la popularité du produit, et donc augmente les ventes.
    Quand on combine tout, le piratage devient alors bénéfique pour les ayant droits.

Source : emerald . com/insight/content/doi/10.1108/JICES-12-2013-0056/full/html

Ça, c’est totalement impossible à vérifier et donc facile à dire, mais difficile à prouver. En revanche, le gars qui pirate le fait bien par intérêt pour le produit. Il y a donc une chance non négligeable qu’il le loue ou l’achète, ou encore s’abonne à une chaine qui le diffuse, s’il n’a pas moyen de se le procurer autrement.

Ce serait encore plus vrai si la personne n’avait pas cette solution du piratage. La prise de décision de louer ou non un film serait facilitée par l’idée qu’il n’a que ce choix là.