Commentaires : Encadrement des influenceurs, comment l'État veut resserrer l'étau

Rien que le nom d’« influenceur » m’irrite profondément. Les jeunes (mais pas seulement) sont donc incapables de réfléchir à ce qu’il veulent manger, écouter, acheter, sentir ou baiser (excusez-moi, cela m’a échappé !) ?
On est vraiment en train de faire grandir des troupeaux d’écervelés à côté de qui les moutons pourraient presque passer pour des intellectuels.
1984 n’a jamais été aussi juste !

Pourquoi en train ? Tu as connu le monde avant la TV pour oser dire que ce n’etait pas le cas avant ?
Et avant la TV il n’y avait rien non plus ?

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Je ne vois pas le rapport entre les influenceurs et la TV ?
Il me semble que la TV n’est pas du tout leur média…

C’est pourtant rempli d’influenceurs en tous genre, les influenceurs existaient bien avant l’existence d’Internet. On utilisait d’ailleurs deja ce terme de temps en temps. Animateurs, acteurs, humoristes, etc.

C’est pourtant rempli d’influenceurs en tous genre, les influenceurs existaient bien avant l’existence d’Internet. On utilisait d’ailleurs deja ce terme de temps en temps.

Juste que la le gouvernement ne cible pas tous le monde, uniquemement ceux qui ont une retribution donc c’est tres ciblé.
Mais ca arrivait aussi a la TV de ne pas avoir de bandeau annoncant que telle ou telle personne etait remuneree en echange de leur prise de parole.

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Tient, c’est la faute de l’école, cette fois. La plupart du temps, c’est la faute des parents qui n’éduquent pas assez bien où donnent trop accès à internet, ou sont trop laxistes etc…

Dans les deux cas c’est faux, car ni à l’école ni à la maison on ne peut « enseigner » à ne pas se faire escroquer car cela revient à enseigner à ne faire confiance à personne.
Or, tant l’école que l’éducation parentale, repose sur la confiance entre l’enfant et ses gardiens/éducateurs. De même, l’apprentissage de la vie en collectivité consiste à apprendre à faire confiance au système, aux lois et aux normes sociétales.

Ce que tu proposes, c’est de soigner une migraine en coupant la tête du patient.

Je trouve cette initiative d’encadrement des influenceurs très bonne mais je m’interroge en effet sur comment obliger des personnes vivant à l’étranger et sévissant sur des plateformes étrangères, à suivre de telles réglementations. Mais l’expérience RT a montré qu’il est possible pour l’état de faire interdire des chaines YouTube alors, qui sait.

J’espère qu’après cela, l’état s’attaquera aux personnes qui font du business via les sites de vente en ligne, sous couvert de vente PaP, mais qui sont en fait des « professionnels » non enregistrés comme tels et qui échappent ainsi à la réglementation et à la TVA. Ces pratiques faisant du tort aux vendeurs honnêtes, aux clients et à l’état, j’espère qu’ils seront vite… régulés, eux aussi.

En fait à partir du moment où la plateforme a une activité significative en France, elle a en général une filiale en France, ou au moins dans l’UE, car c’est compliqué de faire autrement.

Et donc ça fait un point d’entrée pour lui faire respecter la législation et les décisions de justice françaises.

Et quand bien même elle n’aurait pas de filiale dans l’UE, à partir du moment où elle tire des revenus significatifs de son activité en France, la menace d’un blocage (ce que la justice française est tout a fait habilitée à faire) sera généralement suffisante, car même si un tel blocage est souvent très facile à contourner (en général en France la justice se contente de prononcer un blocage DNS par les principaux FAI français, il suffit donc d’utiliser un serveur DNS n’appartenant pas à un des principaux FAI…), ça pénalise fortement le trafic.

Et dans le cas des pubs faites par les influenceurs, on peut aussi prendre le problème dans l’autre sens, en s’attaquant aux annonceurs. Par exemple, même si Nabilla et à Dubaï, si elle fait une pub pour de la chirurgie esthétique alors que c’est interdit en France, comme son public est principalement en France, y a peu de chances que le commanditaire de la pub ne soit pas en France… Et du coup, c’est sur lui qu’il est possible de taper en cas de non respect de l’interdiction de pub pour la chirurgie esthétique.

C’est déjà plus ou moins le cas, puisque les principales plateformes de vente PaP communiquent à l’État les coordonnées et les chiffres de vente de tous les utilisateurs qui font plus de 20 ventes ou plus de 3000€ de chiffre d’affaire par an.

Donc ceux qui ont une activité « professionnelle », mais ne sont pas enregistrés en tant que tel et ne la déclarent pas au niveau déclaration de revenus, ils vont se faire repérer.

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