Commentaires : En France, les start-up du numérique ont-elles un problème avec les femmes?

Une nouvelle étude de Sista et du Boston Consulting Group montre que les femmes sont très peu présentes dans les start-up nationales du numérique.

Quelques pistes :

La Norvège est considérée comme l’un des pays où l’égalité homme – femme est atteinte depuis près de trente ans. On pourrait donc s’attendre à ce que les hommes et les femmes se répartissent également dans toutes les professions si, selon la théorie du genre, l’influence culturelle était déterminante dans nos choix de vie.
Pourtant, 90% des ingénieurs sont des hommes et 90% des infirmières, des femmes.

Des études faites par le professeur Richard Lippa (California State University) auprès de 200 000 personnes de 53 sociétés européennes, américaines, asiatiques et africaines ont prouvé que les hommes sont toujours plus intéressés à réussir dans des domaines orientés vers la compréhension du monde des objets, comme l’ingénierie, la mécanique. Et que les femmes sont relativement plus intéressées par une réussite auprès des personnes.

https://www.journaldemontreal.com/2013/03/09/linteressant-paradoxe-norvegien

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Les pays qui ont une réelle égalité hommes-femmes, ça n’existe pas. Il existe uniquement des pays qui sont moins pires que d’autres.

Oui, ils ont démontré que dans des sociétés humains masculinistes depuis des dizaines de milliers d’années, les hommes et femmes se dirigent plus facilement vers les rôles que l’on leur inculque depuis des dizaines de milliers d’années. Il faut vraiment être demeuré pour penser que la situation actuelle serait complètement transformée alors que ça fait quelques décennies seulement que ça commence à être moins pire…

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C’est le contraire ce sont les femmes qui ne s’intéressent pas au numérique. Avec 20% elles sont au contraire sur représentées par rapport à ce que l’on trouve dans les écoles d’informatique.
Dans d’autres domaines comme la comptabilité les proportions sont inversées.

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J’ai pas compris, pourquoi pire ? Je ne vois pas en quoi forcer l’égalité est nécessairement une bonne chose. Les femmes peuvent choisir des filières techniques mais ne le font pas. Ce ne serait pas dégradant pour elles ?

Bref, on peut aussi demande sur cluclu la parité homme femme dans les équipes est « progressiste » ?

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Je n’aime pas l’idée que des métiers puissent être genrés.

Mais force est de constater que dans l’entreprise dans laquelle je travaille (secteur technologique), les femmes sont sous représentées aux postes « non administratifs » alors même que plusieurs membres du comité exécutif sont des femmes, qu’il y a de nombreuses femmes qui occupent des postes de direction, que les RH ont une politique forte en matière d’égalité femmes hommes (et ça s’écrit dans ce sens :wink: ) et d’inclusion, donc à priori le problème ne vient pas de l’entreprise et reçoit en réalité assez peu de CV féminins pour des postes orientés technologie.

J’ai longtemps cru que le problème était antérieur au monde du travail et donc qu’il venait de l’enseignement mais visiblement des progrès sont faits aussi de ce côté-là.

Même si on ne peut pas faire d’un exemple isolé une généralité, j’ai une fille à qui j’ai essayé de donner le gout de la technologie, sans succès, elle a préféré faire des études littéraires.

Même si cela me dérange d’un point de vue éthique, je constate malheureusement qu’il semble y avoir une certaine forme d’attirance pour certains métiers en fonction du genre, ça s’améliore dans le temps, peut-être que cela pourrait aller plus vite ?

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C’est bien la parité. Mais faut la soutenir pas la rendre obligatoire. Il y’aura toujours des métiers qui attirent plus les hommes ou les femmes. Je suis pas sûr que toutes les femmes kiffent aller bosser dans une startup tech ou les mecs jouent au baby et font du fifa pendant les pauses en laissant les chips partout sur les claviers (monde cliché off). De même ça ne sert à rien de forcer une parité homme femme chez les sages-femmes ou les ouvriers du btp. Faciliter l’accès des hommes ou des femmes qui souhaitent faire ce métier et éviter les discriminations c’est important. Mais forcer comme on le voit ça sert à rien. Pour les postes de direction ou la création d’entreprise c’est important aussi d’agir. Mais après on peut se retrouver dans des situations grotesques. Dans ma boite une membre du codir a quitté l’entreprise. Son n-1 qui avait 20 ans d’expérience était LA personne pour la remplacer. Et bien non, parité oblige ils ont du aller chercher une femme a l’extérieur de la boite … le mec a été tellement déçu qu’il a démissionné peu après.

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Parce que tu crois vraiment que les femmes ont « le choix » ? Elles sont assaillies de propagande toute leur vie, de la naissance où elles voient leur mère rester à la maison pour s’occuper des enfants et du ménage, des jouets genrés, du rôle des filles et femmes dans les publicités, dessins-animés, films, séries. Comment veux-tu qu’elles fassent autre chose que les métiers auxquels elles ont toujours vu leur genre associé ?

Les hommes qui pensent que la situation est radicalement différente aujourd’hui et que la situation s’est équilibrée vivent dans une fiction totale. Déjà c’est parfaitement faux, les sociétés les moins sexistes sont seulement un peu moins sexistes, elles le restent profondément. Ensuite c’est n’est pas en 30-50 ans que l’on transforme culturellement une société. Les femmes sont toujours et vont continuer encore longtemps à être encouragées à se conformer aux stéréotypes que l’on attend d’elles.

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Ah oui, le fameux argument « Les femmes n’ont pas envie de se retrouver dans des environnements remplis de mecs en mode boys-club qui se comportement comme des porcs »… Il ne te vient pas à l’idée justement que tout le problème est là, qu’il faut arrêter les boys-club ?

C’est aussi con que si tu disais « Je suis pas sûr que les homosexuels aient envie d’aller en Afghanistan où ils vont être mis à mort »…

L’article est très ciblé sur les dirigeants de start up ce qui n’est probablement pas représentatif du marché du travail global et même de celui du numérique.

Pour un exemple que je connais, sur un poste de développeur informatique, on a reçu genre 17 CV d’hommes et 2 de femmes …
Difficile d’appliquer la parité dans ces conditions à moins bien sur de faire de la discrimination positive …

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A un moment donné il faudrait aussi peut être considérer qu’il y a une réalité biologique qui influe nos choix (vie sociale, professionnelle), tout n’est pas question de conditionnement ou de construction sociale.

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Oui mais peut-être qu’on peut remédier ou au moins compenser ce phénomène autant que possible ?

Pas chez moi (c’est même plutôt l’inverse) et je suis certain que les choses bougent, le wokisme a des bons côtés pour ça.

Bien-sûr que si, c’est juste que tu ne t’en rends pas compte… Tu me fais penser aux blancs qui disent « Non mais la société aujourd’hui n’est plus raciste », lolilol.

Tout n’est pas sociologique, il y a aussi des bases biologiques :

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Ce ne sont pas les métiers qui sont genrés mais les cerveaux. C’est à la fois hormonal, génétique et epigenetique.

Mais il ne faut pas confondre des fonctions préférentielles ou envisagées en général avec des postes de direction où c’est le CV qui prime.

Les gens font ce qu ils veulent y compris suivre une règle genrée qui leur donne des avantages, facilité, sympathie pour un poste demandant des qualités naturelles inherentes à leur genre

Le reste c est du communisme asexué de fourmis heterophobes homodoxales

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On ne se connait pas alors je préfère que vous évitiez ce genre de préjugés (le racisme en étant un).

Je n’ai pas dit que tout était parfait mais que la société avait l’air d’évoluer dans le bon sens et que chez moi (même si ce ne peut pas être une généralité) les femmes sont plutôt bercées d’idéologie féministe … Donc le sexisme n’a surement pas sa place.

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En tout cas, Pôle emploi travaille à rétablir la parité dans les métiers dits d’hommes : En un an, ma compagne, ancienne assistante de direction tri-lingue, s’est vue proposer des postes de chef de chantier, électricien, chauffeur de bus (elle n’a même pas le permis auto), agent de sécurité (1m60, 50 kg)… Comme quoi, les mentalités changent, il suffit de croire en ses rêves !
Comme d’autres ici, j’ai recruté dans le numérique, et les CV de femmes, ça ne court pas les hackatons.

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Avant de voir le racisme chez les autres, regarde-toi plutôt devant le miroir.
En ce qui concerne les femmes dans les sciences dures. Il est scientifiquement prouvé que les hommes et les femmes ont des choix de vie et de métiers différents. D’où leur absence.
Le concept d’égalité homme-femme est une vaste fumisterie qui n’a aucune valeur si ce n’est arbitraire. On note en effet qu’on demande cette supposée « égalité » dans les métiers prestigieux, de pouvoir, ou d’argent. Jamais dans les métiers dangereux ou dans des conditions difficiles.
L’égalité « réel » ne peut être imposée que par une forme de fascisme et de discrimination pour bien veiller au 50/50.
Au contraire, dans les pays émergeant où les femmes ont factuellement moins de droit, elles sont davantage présentes dans la tech. Comme en Algérie, ou malgré le fait que seulement 15 % des femmes sont diplômés, elles représentent 41 % des diplômés dans les domaines scientifiques.

Bizarre non ? Les féministes utilisent l’excuse des cours « genré » et de la propagande masculinistes et des "boys-clubs (non de dieu que je déteste ce mot bien sexiste) qui empêcherait les femmes occidentales d’accéder aux métiers des sciences et de la tech. Alors que dans les pays musulmans où les femmes sont encouragées littéralement à rester à la maison, elles ne souffrent pas de ce problème.

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« L’Algérie, l’Albanie, la Tunisie, les Émirats Arabes Unis et le Vietnam ont tous un taux de féminisation de la filière STEM supérieur à 35%, alors qu’il est inférieur à 25% en Suède, en Belgique et aux Pays-Bas. »

"Les auteurs de l’étude, Gijsbert Stoet et David Geary, deux chercheurs en psychologie de l’université Beckett de Leeds (Royaume-Uni) et de l’université du Missouri (États-Unis), parlent à ce sujet de « paradoxe de l’égalité de genre ». Selon eux, une des raisons de ce paradoxe est que les femmes des pays plus inégalitaires donnent la priorité aux carrières stables et lucratives, comme peuvent l’être les STEM.

« Les pays les plus égalitaires en termes de genre sont aussi des États-providences avec un bon niveau de sécurité sociale », écrivent Stoet et Geary. C’est ce soutien qui permet aux femmes de choisir des études qui ne privilégient pas uniquement la sécurité financière."

"Les auteurs ont analysé les notes des filles et garçons de soixante-sept pays différents dans plusieurs matières. Ils ont trouvé que les filles étaient aussi douées ou meilleures en sciences que les garçons dans la majorité des pays, et que les filles étaient en général plus douées en lecture que les garçons.

Comme les filles sont meilleures en lecture, lorsqu’elles ont le choix, elles s’orientent plutôt vers des matières non scientifiques. Alors que les pays plus égalitaires encouragent les filles à étudier des matières scientifiques, beaucoup d’entre elles choisissent une autre voie, en fonction de leurs points forts et de leurs passions."

Olga Khazan explique dans The Atlantic que «ce n’est pas que l’égalité de genre décourage les filles d’étudier les sciences. C’est que cela leur permet de ne pas étudier la science si elles ne sont pas intéressées »."

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