C’est pas comme si c’était déjà expliqué en long en large et en travers l’an dernier : c’est pas parce qu’on manque parfois ponctuellement d’électricité pendant quelques minutes aux heures de pointes que ça pose un problème pour les voitures électriques, qu’on n’est pas obligé de recharger aux heures de pointe…
Au contraire même, RTE, qui est quand même bien placé pour parler du sujet, juge que le développement de la voiture électrique sera un atout pour stabiliser le réseau. Parce que ça fait à la fois une charge sur le réseau qui est facilement effaçable en cas de besoin et, pour certains VE compatibles, une réserve d’énergie branchée au réseau dans laquelle on peut piocher si besoin.
Parce que le but des tickets restaurants, c’est de t’indemniser pour le fait que ton travail t’empêche d’aller manger chez toi le midi, et du coup t’obliges à manger pour plus cher en allant au restaurant. Ça n’a jamais été pensé pour être utilisé pour faire les courses, et cette autorisation à l’utiliser pour les courses est une aberration qui n’aurait jamais dû être mise en place. Donc oui, normal que tu puisses pas passer tout ton carnet de tickets restaus en une seule fois.
Sinon, ce qu’il se passerait (et c’est déjà en partie le cas), c’est que ton patron te filerait 300 ou 400€ de tickets par mois, et autant de salaire net en moins. Ce qui lui ferait des économies au détriment des services publics, mais aussi de ta retraite et de tes indemnités en cas de maladie ou de chômage (puisque la base de calcul pour tout ça, c’est le salaire sur lequel tu payes des cotisations, ce qui n’inclus donc pas la part employeur des TR).
Ben non, c’est tout le contraire. Si le test est concluant, on saura qu’en cas de difficulté de production d’électricité, on pourra abaisser la puissance de certains clients, au lieu de couper complètement certains clients. Le pire, c’est donc bien si le test n’est pas concluant…
Sachant quand même aussi qu’à la base, si on fait pas n’importe quoi, le risque de devoir enclencher ces mesures reste très faible… La situation cet hiver devrait dans l’absolu être moins critique que l’hiver dernier (mais les conditions climatiques pourraient éventuellement changer la donne, l’hiver dernier ayant été particulièrement clément), et l’an dernier il n’y a finalement pas eu besoin de couper.