Commentaires : Elon Musk ne touche pas de salaire chez Tesla, mais pourrait toucher 30 milliards de dollars en actions

On ne se comprend surtout pas. Tu parles de commandes de lancements de satellite que rafle SpaceX et je parle de développement de fusées réalisés par l UE, le Japon ou l Inde où SpaceX aurait pu être sollicité pour y participer. Rien à voir.

Quant à Falcon 9, tu ne réponds jamais sur le fait que le développement de ce lanceur a été financé en grande partie par la NASA en répétant sans cesse que ce n est pas le cas de la Falcon 1.

Je maintiens que le business de SpaceX a pu se faire et tient essentiellement grâce à l argent public de la NASA et du contribuable des États Unis. Les lancements vers l ISS en sont un exemple ainsi que les différentes commandes publiques américaines. Les autres puissances spatiales font en général appel à leurs propres lanceurs pour lancer leurs satellites comme l UE avec Ariane.

Enlève la NASA et les militaires et SpaceX ne vivra pas longtemps. Apple ou Microsoft n ont jamais touché d argent public pour développer leur business.

Bref, on ne parle pas des mêmes choses.

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Musk aime faire parler de lui sur les réseaux sociaux comme Twitter, exactement comme Trump aimait le faire. Que ce soit par son salaire, ses projets ou ses idées.

Il fait de la musique techno pour en faire un NFT et le vendre avant de se rétracter. Comme si Musk avait besoin de vendre des NFT pour gagner sa vie. Et de publier différents tweets sur le sujet des NFT ou des cryptomonnaies. C est juste de la comm.

Ça fait partie du personnage. Des personnes comme Steve Jobs, Bill Gates ou Biden sont, où étaient à l opposé de ce genre de choses…

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Il n’y a que toi qui voit ça comme un exploit, il est évident que personne au monde n’a les connaissances nécessaires pour juger du niveau de compétence de nombreuses personnes dans de nombreux domaines, il a donc fait comme de nombreux patrons avant lui : engager des gens sur base de leurs diplômes et travaux accomplis. neutre

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Aucun système n’est parfait et personne n’oserait me dire qu’il souhaiterait que tout le monde ai le même salaire.

Il y a des dérives énormes ces dernières années avec toujours plus de milliardaires et à côté de plus en plus de pauvres.

Mais on les fabrique aussi nos pauvres. Laissons entrer toujours plus d’immigrés, continuons à favoriser les familles nombreuses avec les aides sociales… comme si on avait déjà du travail pour tout le monde. C’est normal à priori de se dire qu’on sera plus de 10 milliards sur terre d’ici 2050 et que plus d’1/3 sera sous le seuil de pauvreté sans travail

Le système monétaire international actuel (utilisé depuis 1971) définit sur base des travaux de Keynes organise un transfert de richesse des plus pauvres et des classes moyennes vers les plus riches.

Quand l’économie va bien, beaucoup de monde en profite (plus ou moins) mais quand l’économie se casse la gueule, on sauve les grosses entreprises et les banques avec des politiques monétaires qui ont pour effets d’appauvrir les salariés, les chômeurs et les épargnants à cause de l’inflation que ça engendre afin de protéger le capital et derrière ça, l’emploi (comprendre: des grosses entreprises sauvées).

Voulu ou non lors de l’établissement du système actuel, c’est une conséquence.

Une alternative possible est de revenir à une monnaie dont on ne peut pas modifier la quantité via des politiques monétaires comme on fait aujourd’hui avec l’euro, le dollar, le yen, etc.

Un tel système ne sera pas parfait non plus car impliquerait qu’il n’y aurait plus de taux de change variable entre les pays. C’est un problème qu’on connait aujourd’hui en Europe avec l’Euro. L’Allemagne exporte beaucoup ce qui devrait avoir pour conséquence d’avoir un Euro plus cher par rapport aux autres monnaies alors que des pays comme l’Espagne et la Grèce importent beaucoup et souffrent d’un Euro cher.

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Tu te trompes grandement et manque cruellement d’informations. Il a un don pour détecter les menteurs et ceux qui se réfugient derrière leurs diplômes.

Comment crois-tu que ses entreprises fleurissent autant? Il a lui-même beaucoup, beaucoup de connaissances sur de nombreux sujets, surtout en ingénierie, et si un candidat patine en décrivant son expérience, il demande quel fût le pire problème qu’il ait eu à résoudre et comment. Il va droit au cœur du problème et a la capacité d’accompagner et interroger le fin détail.
Un des vétérans décrivait sa stupéfaction de constater que derrière le bombardement de questions à l’embauche, Musk était en train d’apprendre à connaître tout ce que savait ce spécialiste !

JE N’INVENTE RIEN, TOUT EST INSCRIT DANS LES LIVRES À SON SUJET, on le constate aussi dans les entrevues qu’on peut trouver sur YouTube ou sur les sites traitant du sujet.

Il le répète à chaque ouverture publique d’embauche que les diplômes ne sont pas nécessaires, et qu’on vous apprendra le boulot au fur à mesure. À la conférence sur le FSD il y a 2 ans, Il a même coupé court à une intro du jeune directeur de l’IA de Tesla en lui disant de citer ses expériences au lieu de ses diplômes.

Pour que ses entreprises soient si innovantes et contre toute attente si performantes, ça prend des équipes de génie et un leader exceptionnel. Comme un commando de choc qui choisi et entraîne les meilleurs des meilleurs.

C’est bien l’une des différences fondamentale entre les anglo-saxons et nous. En France c’est le règne absolu du diplôme.
Comme si quelques mois passés sur les bancs d’une école pour décrocher un master hyper spécifique pesait plus lourd que 15 années d’expériences professionnelles.

Plus grave encore, le système français n’aime pas trop les changements de domaines de compétence.

T’as un diplôme de mécanique reste dans la mécanique. Et tant pis si il s’avère au bout de quelques années que tu es hyper doué et créatif en électronique. Tu devras toute ta vie justifier ce changement et tu gagneras probablement moins que ton équivalent qui a le « bon » diplôme.

Les anglo-saxons au moins sont pragmatiques et n’ont pas la peur viscérale de l’échec.

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Ça c’est carrément de la diffamation car Elon Musk n’est PAS « ce genre d’individus », il est un homme d’affaires atypique et marginal, un mouton noir qui ne fait jamais comme les autres, quoi qu’en disent ses ennemis corporatifs déstabilisés par cette soudaine et dérangeante compétition (et qui ont les moyens de se payer des armées de trolls), il a un sens moral élevé et son but est de faire du bien à l’humanité, pas d’amasser du pognon et d’acquérir du pouvoir pour le pouvoir.

Il n’est PAS le narcisse mégalomane égocentrique que les mémères du web décrivent. C’est un homme bienveillant généreux, exigeant pour ses employés et pour lui-même, habité par une mission qui le porte : donner une chance à la race humaine de survivre à sa propre connerie. Il se fout de l’argent en soi, ça n’est que le moyen.

Dans ma jeunesse (j’ai 67 ans) La trilogie « Fondation » d’Isaac Azimov avait été marquante parmi la S-F que j’aimais lire. Musk a mis les trop grands souliers de Hari Seldon, ce psycho-historien qui voulait raccourcir la durée de l’âge des ténèbres entre deux essors de civilisations. Il l’a dit ouvertement et clairement la semaine dernière.

C’est à 19 ans déjà qu’il a décidé de 3 secteurs clé à changer : l’Internet (encore embryonnaire ), l’abandon des hydrocarbures qui nous empoisonnent et donner une chance de survie aux humains qui ont bien des chances de s’autodétruire sur la Terre à plus ou moins brève échéance. D’où Mars.

Il a une formidable motivation qui le pousse chaque matin, et il se donne les moyens d’y arriver.

Je ne connais pas tellement votre culture d’entreprise, mais il me semble savoir qu’il est très difficile de faire bouger les employés de leurs positions, et qu’une fois installé dans une fonction, vous y restez très longtemps.
Ça doit nuire à votre productivité et à votre innovation, et ça doit faire en sorte que les gens se barricadent et se protègent entre eux au sein de l’entreprise, pour garder leurs privilèges au détriment du dynamisme collectif souhaitable. Enfin, j’imagine…

Il me semble qu’on peut trouver les deux en France. Il y a les employés/cadres qui une fois installés à un poste qui leur convient y restent longtemps par confort. Ceux là n’évoluerons pas beaucoup ni en salaire ni en titre. Et il y a ceux près à bouger, à évoluer, que ce soit au sein d’une même entreprise ou en changeant d’entreprise par le jeu des chasseurs de tête. Ceux là en général évoluent beaucoup plus vite en terme de salaire et de séniorité, s’ils sont compétents. En tous cas dans le secteur privé la mobilité me semble très encouragée, surtout par rapport à la génération de nos parents.

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Elon Musk est sans doute quelqu’un d’exceptionnel même s’il fait aussi beaucoup pour forger sa propre légende, Kardashian style. Mais est il 100 000 000 000 $ exceptionnel ? Je crois que personne ne l’est, même de très loin.

ça en fait des sous!

J’ai une culture d’entreprise riche et variée.
Autant en qualité de manager que de représentant du personnel.
Je suis en fin de carrière et je note que les mentalités ont changées.
Tant en matière de recrutement qu’en matière de gestion de carrière personnelle.

Donc je dirais que ça dépend de la taille de l’entreprise et du niveau de diplôme.
De moins en moins de salariés ont envie de faire le même boulot toute leur vie.

Les jeunes générations n’hésitent plus à quitter leur boîte parce qu’elles ont vite compris que c’était la seule manière de progresser rapidement.
C’est aussi l’effet pervers de recrutement hyper spécialisé qui enferme le salarié dans un poste sans lui offrir de perpective d’avenir.
Les schémas anciens d’avancement au mérite ou à l’ancienneté n’existent quasiment plus (sauf peut-être dans la fonction publique, et encore c’est pas sûr).

Je suis persuadé pour ma part que l’innovation passe par des structures d’entreprise originales et innovantes et Tesla en est probablement l’une des illustrations.
S’enfermer dans des systèmes de management scolaire, des recrutements calibrés aux poile de Q de la fiche de poste c’est sécurisant, rassurant mais sclérosant.

Quant à l’innovation elle ne se décrète pas.
C’est le fruit d’une volonté d’accepter de prendre des risques, d’une souplesse intellectuelle et de ne jamais hésiter à sortir du cadre établi.

Il y’a beaucoup de résistance en France, la peur de l’échec, la peur de perdre de l’argent, la peur du changement, le conformisme, etc.

Ces peurs sont partagées entre salariés, employeurs, investisseurs, administrations.

on a beau dire, mais sans lui on serait encore à savoir pourquoi la fusée décolle pas. tout ce que je veux c’est la suite comme une base sur la lune, mars, etc…

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Elon Musk est un gars brillant, on ne peut pas dire le contraire. Par contre, sa boîte SpaceX n aurait jamais pu être développée dans un autre pays que les États Unis, faute de financement.

En France, l’accès au financement bancaire et aux contrats publics par les entreprises est bien plus limité qu aux US. Quelqu un a dit dans ce fil qu en France , quand une boîte arrive à lever quelques milliers d euros pour se développer , ses concurrents américains accèdent à des millions de dollars pour les mêmes projets. C est tout à fait vrai.

Je me souviens d un reportage sur Xavier Niel qui assistait à une démo d un exosquelette robotisé pour handicapé à Paris et qui recommandait chaudement aux créateur de partir aux États Unis chercher les fonds pour développer leur prototype.

C est typique du problème des boites européennes, on a les idées et les talents mais pas le financement. Espérons que l avènement des cryptomonnaies permettra enfin de se débarrasser des banques pour financer les projets novateurs.

Pourrait-on parler néologisme et dire « sur-capitalisme » à la vue de telles sommes ? Le sur-appât du gain semble être le pire défaut de la race humaine…

Perso je préfère un patron qui gagne un « salaire » en fonction de combien il rapporte à la boite qu’un gros « salaire » peut importe ses résultats comme la plupart des pdg.
Ok dans l’absolu, c’est pas bien le capitalisme à outrance, tout ça. Mais quitte à l’avoir, autant demander au mec de bien faire son taf si il veut toucher des sous.

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Tout à fait d’accord, par contre faut que l’imposition des revenus suive. Au minimum que le pourcentage d’impôts des « riches » soit le même que celui des « pauvres », ce qui n’est pas souvent le cas dans le monde.

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C’est pourtant vrai. SpaceX n’a été créée que dans cet objectif. Après la vente de Paypal, Musk a voulu dépenser la moitié de sa fortune pour financer une mission « marketing » vers mars afin de relancer l’intérêt des gens pour la conquête spatiale. Aucun bénéfice financier de prévu. Face aux prix exorbitants que les gars ont voulu lui faire payer pour acheter un vieux icbm, il s’est dit « Bah allez vous faire foutre, je vais la construire moi même cette fusée », et a lancé SpaceX.

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Dans les faits, c’est de loin pas lui le boss et il doit faire accepter son plan de rémunération par les actionnaires, c’est pas parce qu’il dit « je veux 100 milliards d’actions » qu’il va l’obtenir…

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