Personnellement, j’ai une attitude simple : je m’abstiens de croire à quoi que ce soit lorsque je n’ai pas assez d’éléments pour juger si une version est plus vraie que l’autre. ^^
Il y a bien sûr des exceptions, par exemple que la Terre soit ronde ou que l’on ait effectivement marché sur la Lune en 1969. Là, il faut vraiment être dérangé pour le nier. 
Et pourtant oui !
Et pourtant. D’ailleurs en écrivant ces lignes j’ai fait quelques recherches et depuis j’ai pu lire une étude récente qui dit que la conversation avec des IA permettait à des conspirationistes de réduire l’ardeur de leur croyances. Certes pas encore une révolution mais c’est un outil parmis tant d’autre.
Non il est vrai que toutes les formes de dialogues ne se valent pas. Il est plus efficace de rester calme et empathique et aller chercher le dialogue chez ceux qui le taisent.
Par contre je suis en total désaccord avec vous sur le fait que nous ne puissions pas attendre de tout le monde cet effort. Je crois qu’il est valable de s’impliquer pour aider plutot que de marginaliser. Plus tôt est enseigné l’esprit critique, plus resistants seront nos enfants face aux complots / phobies etc. Tendre la main est plus efficace que de taper sur la main. J’avais vu un reportage sur Greta Thunberg qui se frustrait de ne pas convaincre d’avantage et qui discutait avec un professeur / chercheur pour dire que l’Humain change à 75% par l’espoir et 25% par la peur (si ma mémoire est bonne).
J’aime beaucoup le lien que vous m’avez envoyé, je note qu’il parle comme le nom du journal, de conversation, ce qui rejoint mon propos en quelques sortes avec quelques nuances toujours bienvenues.
Quant à la dernière statistique qui vous fascine, je l’avais trouvée en me documentant sur le complotism sur internet. Je peux tenter de la retrouver. L’idée de cette phrase est de dire que personne n’est infaillible et que la bienveillance que l’on souhaiterait se voir accorder est utile à chacun 