Commentaires : Elon Musk et Bitcoin (BTC), épisode 349 : celui qui rencontrait des mineurs pour discuter durabilité

Rien n’a changé. Ce n’est pas la première grosse correction du BTC et ça ne sera pas la dernière. C’est comme ça depuis le début. Nous sommes encore dans les premières phases de l’adoption, nous ne sommes qu’au début.

Le sketch, c’est celui de Christine Lagarde (BCE) et de Jerome Powell (FED) qui acceptent maintenant des taux d’inflation de plus de 4% alors que leur mandat stipule qu’ils doivent rester en dessous de 2%.

Bitcoin est la solution à ce cirque. Les milliers de cryptos autres que Bitcoin n’ont aucun intérêt.

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C’est tellement gros qu’on en vient à penser qu’il n’est peut être pas mal intentionné (ou du moins, pas dans le but de faire du cash pour faire du cash). :wink:

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Il faut en déduire que ces banques s’intéressent à présent aux cryptomonnaies,… rien de plus.

Ce n’est pas parce que le monde de la finance commence à s’intéresser à une technologie qui risque de transformer leur univers qu’il faut en déduire des théories du complot.

Jolie pirouette.

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Il veut peut-être juste jouer à cash-cash :wink:

@lefranstalige Le problème des planches à billets est plus complexe que ça. C’est la loi de la disparité entre états, l’endettement et la répartition des richesses.
Si le bitcoin devenait la monnaie unique, il serait utopique de croire qu’il donnerait accès au même pouvoir d’achat aux quatres coins du globe.
Une monnaie virtuelle ne permettra jamais de s’affranchir de ces contraintes, car elles sont liées à la liberté individuelle, et ça mon ami, ça ne changera pas de si tôt.

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Ce n’est clairement pas le but recherché, vraiment pas. Le but est d’arrêter le transfert de richesse vers les plus riches avec le modèle actuel (Cfr effet Cantllion). C’est aussi sortir des mains du politique la possibilité de s’accaparer le pouvoir d’achat de la population pour financer des projets court terme. Rien de plus.

Justement, c’est relativement rare parce que c’est encadré et sanctionné. Sur les cryptos, on peut faire ça ouvertement et impunément…

Aucune ? Juste toutes les monnaies actuelles, qui jusqu’à preuve du contraire sont encore en vie…

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Je sais que tu ne comprends pas grand choses aux cryptos, pas besoin d’écrire des trucs pareil pour me convaincre, tu sais ;-).

J’ai déjà passé beaucoup de temps à te répondre mais tu ne comprends vraiment pas qu’avant de critiquer un truc il faut au moins essayer de le comprendre. Alors je te laisse, ça me fait plaisir d’expliquer des trucs sur les cryptos mais je préfère le faire avec des gens qui sont disposés à discuter et pas à camper sur ses positions…

Si tu compte répondre que je campe sur les miennes, c’est juste que tu n’apportes pas matière à réfléchir. Tu as ton idées et tu n’apportes aucune argumentation. On pourrait parler d’un système monétaire unique sans taux de change et de l’implication que ça aurait sur les balances commerciales des Etats. Là, il y a moyen de débattre. Mais je ne pense pas que ça sera avec toi.

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C’est le problème de la plupart des anti-crypto: ils estiment que ce qu’ils ont connu existera toujours.

Regarde la courbe des taux depuis 1971 jusqu’à aujourd’hui. Tu verras la mort lente des monnaies actuelles.

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Argument qu’on peut te renvoyer, puisque tu es absolument convaincu que la survie d’une monnaie qui n’a même pas 15 ans est assurée pour toujours, et que sa valeur ne va cesser de croître…

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Le « modèle actuel », c’est que ce sont déjà les plus riches qui se procurent le plus de cryptomonnaies. 19022607171932975

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Ou de cartes graphiques…
Trop tard je me suis déjà téléporté trèèèèèèèèèèèèèèèèèèès loin.

PS: Pour moi, les cryptos c’est comme de l’alchimie dans une langue inconnue. Je n’y comprends rien. Et honnêtement, je n’ai pas envie de m’y intéresser. La blockchain par contre, je pense qu’elle fera de plus en plus partie intégrante de nos vies. Mais pour autre chose que les cryptomonnaies.

Le transfert de richesse vers les plus riches n’a rien à voir avec la monnaie, ça vient simplement du fait que les plus riches monopolisent tous les outils de production et qu’aujourd’hui les entreprises distribuent bien plus leurs bénéfices aux actionnaires (donc déjà les plus riches) qu’aux employés. Et c’est pas les cryptos qui vont changer quoi que ce soit à ça.

Par contre avec les cryptos complètement dérégulés, les plus riches vont pouvoir s’en donner à coeur joie pour encore accélérer ce transfert de richesse en profitant de leur puissance pour manipuler les cours, comme le fait Musk.

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C’est juste. mais ça n’empêche pas autres de faire partie du changement.

S’ils ne veulent pas et que le changement se fait… il y aura une sélection naturelle…

Le modèle actuel est rythmé par des cycles d’expansion économique (quand ça va bien, le quasi plein emploi, etc) et des contractions (crash boursier, crise monétaire, etc). Durant les phases d’expansion, tout le monde en profite mais les plus riches en profites plus grâce aux profits réalisés sur le capital (bourse, outils de production, etc). Mais quand il y a des crises, ton très cher systèmeème monétaire fait en sorte de faire supporter par l’ensemble de la population les mesures qui visent à sauver le système (sauvetages des banques, réduction des taux directeurs, programmes de quantitative easing pour sauver les créanciers des Etats, des grosses entreprises et des banques mais surtout pas les PME et les indépendants)… bref, l’effet Cantillon.

Si le politique n’a plus la main mise sur la gestion de la monnaie, tout ça n’est plus possible. L’Etat devra commencer à apprendre qu’il ne peut pas dépenser plus que ce qu’il reçoit et réfléchir un peu plus à la fonçons de générer les caisses du pays… comme ça devrait être.

Ce qui mènerait à des politiques d’austérité sans précédent (surtout que les plus aisées profiteront du manque de transparence des cryptos pour encore moins payer leur dû, comme tu l’as toi même si bien dit l’autre jour en appelant à utiliser les cryptos pour éviter les taxes…), politiques qui se font toujours au détriment des plus pauvres, pas des plus riches hein…

Si demain pour équilibrer son budget l’état divise par deux le budget de la sécu, de la police et de l’éducation, qui va en souffrir ? Le riche qui scolarise ses enfants dans des établissements privés haut de gamme, se soigne dans des cliniques privées réputées et a son propre service de sécurité, ou bien le prolo qui n’a pas les moyens de mettre ses enfants ailleurs que dans le public, renonce déjà aujourd’hui à certains soins parce qu’ils sont trop chers, et n’a clairement pas les moyens de payer quelqu’un pour protéger le peu qu’il possède ?

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Sauf que le jeu est déjà biaisé aujourd’hui, et c’est ce que tu ne veux pas voir dans tes rêves d’égalité : qui profitera le plus de cette utopie monétaire à venir, selon toi : celui qui peut se permettre d’acheter un peu de cryptomonnaies, ou celui qui a d’ores et déjà les moyens d’en acheter beaucoup ?

Inutile de dire laconiquement « il faut investir », puisque là aussi c’est faussé, car tout le monde n’a pas les mêmes moyens, et cette situation ne changera pas.

Et là, on n’est déjà plus dans le registre « égalité pour tous ».

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Penses-tu qu’il soit viable sur le long terme de continuer à dépenser plus que ce qui est disponible et de continuer à s’endetter indéfiniment?

Si tu penses que ce n’est pas possible, comment vois-tu les choses?

Non, ce n’est pas possible. Mais le problème c’est la dette, pas la monnaie.

Et la solution, c’est de revenir à l’ancien système, qui justement permettait de redistribuer et de réduire les inégalités : l’émission de monnaie plutôt que l’emprunt au secteur privé (= aux plus riches dans les faits, parce que les plus pauvres, ils n’ont pas grand chose à prêter hein…).

Quand l’État émet de l’argent pour financer son déficit, ça dévalue la monnaie. Par exemple, s’il émet l’équivalent de 0.1% de la masse monétaire, la monnaie perd 0.1% de sa valeur, grosso modo.

L’argent ainsi émis, comme il finance des services publics, il bénéficie à tout le monde. Par contre le coût ce cet argent, la dévaluation du capital, il est beaucoup plus subis par les plus riches. Les plus pauvres perdent beaucoup moins en valeur de leur capital que ce qu’ils gagnent en valeur de service publics. Les plus riches, c’est l’inverse. Et c’est exactement pour ça que dans les années 70 les plus riches ont voté des lois pour interdire ce système et que l’État soit obligé d’emprunter au privé plutôt qu’à la banque centrale. C’est depuis cette époque que les dettes d’État s’envolent. En France, rien que les intérêts qu’on a payé au privé depuis la loi Rotschild est grosso modo égal à la dette actuelle (autrement dit, sans ces intérêts versés au privé, la France n’aurait PAS de dette).

Un autre système consiste carrément même à forcer cette dévaluation au-delà de l’endettement de l’État, en redistribuant directement l’excédent. Par exemple, on décide que quoi qu’il arrive, à la fin de l’année on émet 1% de masse monétaire en plus. Ces 1% sont utilisés pour combler le déficit de l’État, et le reste est distribué à tous les citoyens, à parts égales, sans conditions (c’est une forme de revenu universel). Là encore, ça assure une redistribution : les plus riches touchent beaucoup moins que la dévaluation de leur capital, les plus pauvres touchent beaucoup plus.