C’est une blague ou bien ? Le mouvement « anti-woke » comme tu dis est littéralement une idéologie selon laquelle les noirs, homos, transgenres ou encore les juifs sont le plus gros problème auquel la société se retrouve confrontée aujourd’hui. Peu importe le pouvoir d’achat, la guerre en Ukraine, le réchauffement climatique, le problème urgent LÀ TOUT DE SUITE c’est les pronoms ou les toilettes gender-neutral.
Après c’est sûr, quand on est d’extrême-droite soi-même on ne voit pas le problème
Oh, et il embrasse aussi l’idéologie selon laquelle les personnes les plus intelligentes devraient se reproduire le plus possible entre eux pour perpétuer une humanité supérieure. Là on tombe carrément dans la culture nazie.
Le mouvement woke est devenu trop extrême. Sous peine de vouloir abolire l’injustice, on stigmatise le blanc, hétéro, mince. Le mouvement woke devient l’excès inverse de celui qu’il combattait à la base. Le mouvement anti-woke vient de ceux qui en on marre que les sujets existentielles sont de savoir si les trans doivent aller dans la toilette des hommes ou des femmes, qu’au lieu de mettre en avant les idées d’une personne, il faut d’abord prendre en compte son sexe pour savoir comment on doit s’adresser à cette personne. On essaie de nous faire croire qu’il est beau et sain d’être gros. C’est une belle connerie portée par l’industrie agroalimentaire pour continuer à vendre. Le racisme est profondément dégueulasse mais ça va dans les deux sens.
Non. Enfin, pas en dehors du cerveau de certains hommes blancs hétéros. Vous êtes simplement traumatisés parce que jusqu’à il y a peu être un homme blanc hétéro faisait de vous quelqu’un ayant plus de droits que les autres sur la société et aujourd’hui on ne peut-même plus mettre une main aux fesses d’une secrétaire ou appeler un Noir Bamboula sans être emmerdé, rhoméonpeupluriendire !
Le mouvement est globalement fictif car il n’existe absolument pas un mouvement dont tous les membres défendent une même idée.
Sujet portés essentiellement par les mouvements anti-trans. Le seul endroit où j’entends réellement parler de sujets trans, c’est de la part des mouvements d’extrême-droite.
Non, il faut juste être respectueux, ce dont sont incapables les fachos qui se contentent de traiter les personnes trans de malades mentaux.
Là encore, si les gens se contentaient juste d’être respectueux il y aurait beaucoup moins de problèmes. D’autant plus que c’est un manque de respect qui touche principalement les femmes. Les hommes gros, moches, qui ne prennent absolument pas soin d’eux n’ont jamais été considéré comme un problème. Il y en a même qui deviennent président des USA…
Donc en gros comme je le disais, tu fais partie de ces gens qui considèrent que le problème essentiel de la société est que les minorités sont plus affichées qu’avant et que ça vaut le coup de voter pour des gens qui font campagne contre eux plutôt que de s’occuper de réels problèmes comme l’économie.
Ce sont uniquement les transphobes qui croient qu’il s’agit là de sujets existentiels mis au premier plan. Parce qu’ils focalisent à fond là-dessus. Alors que ce sont des sujets qui certes existent, et c’est normal, mais qui sont ultra minoritaires dans l’ensemble des sujets dont on entend parler au quotidien… Mais forcément, quand on a le poil hérissé par la simple évocation de la transsexualité, on remarque particulièrement ces sujets…
Fondamentalement d’ailleurs, si les gens étaient un peu plus respectueux des autres, la question ne se poserait même pas, puisqu’il n’y aurait tout simplement pas besoin de distinguer toilettes hommes et toilettes femmes, il y aurait juste des toilettes…
Là encore, tu as une vision complètement déformée de la réalité. La lutte contre l’obésité reste un point prioritaire dans les politiques de santé publiques de tous les pays occidentaux. Ce qui évolue récemment, c’est qu’on ne considère plus l’obésité comme une tare, mais comme ce qu’elle est réellement : une maladie, qui le plus souvent nécessite un suivi voire un traitement médical. Et on condamne les gens qui s’attaquent aux personnes obèses parce qu’elles sont obèse. Vouloir condamner ceux qui se moquent des obèses, ce n’est pas vouloir faire croire qu’il est sain d’être obèse.
Je n’ai ouvert qu’un lien: l’article. " Elon Musk Cosigns Racist Claim That Black Students Have Low IQs".
En gros, ce qu’Elon explique, c’est qu’avec la politique DIE (woke), on ne se base pas uniquement sur les tests mais on prend aussi en compte l’inclusion… autrement dit, une personne d’une minorité aura un traitement de faveur par rapport aux autre… donc il est statistiquement évident que ceux qui rentrent avec ce programme ont un QI statistiquement inférieur puisque la procédure de sélection est différente. Il n’y a rien de raciste, il dit qu’il faut se baser sur les faits et pas les conneries woke. S’il y a plus d’homme que de femme ou de blanc que de noir, seuls les résultats devraient compter… et je le suis à 100%. Si un transgenre veut être pilote, il devrait être évaluer de la même manière que les autres.
À la base, ça joue, oui. Mais une fois la maladie installée, c’est très difficile de s’en défaire, même avec des bonnes habitudes alimentaires. Parce que ça dérègle le métabolisme, ça dérègle complètement le microbiote (dont on sait aussi qu’il est très souvent à l’origine de la maladie : notre microbiote est influencé par nos habitudes alimentaires, mais l’inverse est vrai aussi°).
J’en sais quelque chose, je suis directement concerné. Et j’ai beau être sportif et avoir une alimentation équilibrée, je ne m’en sort pas sans un suivi médical.
Et se moquer des obèses, non seulement ça n’aide pas. Mais en plus ça a même tendance à amplifier le phénomène. Parce que le mal-être que ça induit n’aide pas à trouver la motivation pour faire les efforts nécessaires, qui sont réellement énormes…
° ça a été prouvé par de multiples tests sur des modèles animaux : en modifiant le microbiote d’un groupe, il prend du poids par rapport à un groupe de référence, alors qu’on laisse aux deux groupes le même accès à la nourriture. D’ailleurs chez les humains, dans les thérapies basées sur la transplantation de microbiote, on exclu les donneurs obèses, à cause du risque que ça induise une obésité chez les receveur.
Et bien entendu il ne te vient pas à l’idée que ceux issus des minorités sont également sélectionnés sur leurs compétences, qu’on ne prend pas le premier Noir venu pour boucher un trou.
Et les quotas d’intégration, c’est là pour contrer le fait que ces gens seraient probablement refusés uniquement sur leurs origines. Ce n’est pas un traitement de faveur.
Oui, tu as raison. Mais il y a une différence entre se moquer des obèses, qui selon moi est vraiment minable, et faire des articles de magasines de santé pour expliquer qu’être obèse est sain et beau. Être obèse est avoir un corps malade. Et encourager les gens à bouffer du sucre à longueur de journée et faire des articles comme ça pour les déculpabiliser, je trouve ça criminel.
Oui, malheureusement. Il est moins cher de prendre 3 cheeseburgers au McDo que de faire des blancs de poulets et des brocolis.
Pour moi, l’Etat manque à son devoir. On devrait détaxer la nourriture non transformée et taxer la nourriture ultra transformée our riche en glucides rapides.
Perso j’ai jamais vu de tels articles… C’est clairement pas une position qui est dominante dans les médias, c’est un non phénomène.
Par contre, et ça c’est démontré aussi : on peut être obèse sans pour autant être en mauvaise santé générale, et inversement… L’obésité accroit le risque de beaucoup de problèmes de santé, mais ne les provoque de loin pas systématiquement (et là encore, j’en sais quelque chose, dans mon malheur d’être obèse, j’ai la chance d’être un obèse sain, sans complication particulière, je n’ai aucun souci cardiovasculaire, ma composition sanguine est nickel… le seul trouble couramment associé à l’obésité que j’ai, c’est l’apnée du sommeil, mais ça il y en a d’autres dans ma famille, sans obésité associée), certains obèse sont en bien meilleure santé cardiovasculaire que des personnes non obèses du même âge (attention, ne me fait pas dire ce que je n’ai pas dit : ça ne veut pas dire qu’elle ne doivent pas se soigner !).
Oui… ou alors il y a aussi le fait que les gens qui bossent 60 heures/semaine au salaire minimum tout en s’occupant de leurs enfants sont trop rincés pour aller acheter des produits frais puis les cuisiner, voir même avoir une activité physique en plus de tout ça si leur job est sédentaire.
Ca doit probablement être dans les mêmes magazines que ceux qui font du racisme anti-blanc hétéro. Ceux qui sont imaginaires.
Du racisme positif reste du racisme. Si les tests ne tiennent pas compte du sexe, de l’origine, de l’orientation sexuelle, religion, etc… il ne devrait pas y avoir de problème. Si on résout le problème avec du racisme positif, on faire pire que mieux.
Et c’est aussi un moyen de gommer très progressivement un déséquilibre résultant des traitements inégalitaires passés : les minorités qui par le passé étaient largement considérées comme inférieures ont du coup accumulé un passif, qui fait qu’elles ont un moins bon accès à l’éducation et à la formation. Donc même si on parvenait sans imposer de quotas à effacer complètement les discriminations à l’entrée, on perpétuerait tout de même les inégalités accumulées à cause du passé… Et c’est pour ça que certains promeuvent l’effacement de ces quotas, parce qu’ils ne veulent tout simplement pas que ces inégalités se gomment.
Et un discours d’extrême-droite est un discours d’extrême-droite.
Les tests tiennent avant tout compte de l’origine sociale. Le premier critère de performances scolaires, c’est le pognon que les parents ont. Ne pas tenir compte de ça, c’est perpétuer un système où les enfants de cadres supp deviennent des cadres supp et où les enfants d’ouvriers deviennent des ouvriers précaires. C’est vrai en France, c’est encore beaucoup, beaucoup plus vrai aux USA. C’est largement documenté par des années de recherche en sociologie et c’est quelque chose qu’il faut combattre.
Un enfant de cadre sup sera éduqué avec des réflexes et une réflexion de cadre supp. et donc aura plus facile qu’un enfant d’ouvrier. L’inverse est également vrai. ce n’est pas une question d’argent mais de milieu social. C’est différent. Essayer d’avoir le même taux de réussite dans l’enseignement supérieur à travers les couches sociales est utopique sans faire un nivèlement vers le bas (ex. abolire les devoirs à l’école car tous les parents ne peuvent pas suivre leurs enfants de la même façon).